La guerre meurtrière contre Ghaza, qui dure depuis le 7 octobre, a fait 31 726 martyrs palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et 73 792 blessés.
Le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), James Elder, a rapporté que plus de 13 000 enfants ont été tués à Ghaza, théâtre d’une guerre génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.
La secrétaire générale (SG) du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a dénoncé, hier à Alger, la «poursuite du génocide» des Palestiniens après plus de cinq mois de l’agression israélienne à Ghaza.
L’armée d’occupation n’en est pas à sa première offensive contre l’hôpital Al Shifa. Elle l’avait pris d’assaut le 15 novembre, prétendant que le Hamas disposait d’un centre de commandement élaboré en dessous de l’établissement.
L'ONG Oxfam accuse lundi dans un rapport Israël d'empêcher «délibérément» l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, que ce soit de la nourriture mais aussi des équipements médicaux, en violation du droit humanitaire international.
Le procès intenté par le Nicaragua à l’Allemagne devant la Cour internationale de justice (CIJ), pour complicité de «génocide» à Ghaza et dont les audiences auront lieu les 8 et 9 avril prochain à La Haye, fait tache d’huile. Certains pays alliés d’Israël ont suspendu leurs livraisons d’armes alors que d’autres ont annoncé la reprise du financement de l’Unrwa – dont la suspension a aggravé la situation humanitaire chaotique à Ghaza – de peur de se retrouver au banc des accusés pour leur soutien à la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste.
Benyamin Netanyahu a fait part une nouvelle fois hier de son intention de lancer une opération d’envergure sur Rafah. En visite dans la région, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a exprimé, depuis la Jordanie, son opposition à une telle opération qui, a-t-il prévenu, «rendrait la paix régionale très difficile». M. Scholz, qui s’est entretenu hier avec le roi Abdallah II de Jordanie, a plaidé pour un «cessez-le-feu durable», en soulignant : «Nous devons tout faire pour que la situation ne s’aggrave pas.»
Alors que l’Afrique du Sud est revenue à la charge le 6 mars, en demandant, pour la seconde fois, à la Cour internationale de justice des mesures conservatoires urgentes contre Israël, la haute juridiction onusienne annonce la programmation, pour les 8 et 9 avril prochain, des audiences relatives aux mêmes demandes présentées le 1er du mois en cours par le Nicaragua contre l’Allemagne, pour sa «participation plausible» au génocide à Ghaza.
Sur fond de guerre à Ghaza, les prisons israéliennes comptent un nombre record de Palestiniens soumis à des «abus systématiques» et parfois à la torture, dénoncent des ONG israéliennes, appelant la communauté internationale à agir.
Pour l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unerwa), les largages d’aide à Ghaza sont «insuffisants par rapport aux besoins».
Je t’aime… moi non plus.» C’est la situation des relations entre les deux principales forces politiques palestiniennes, en l’occurrence le Hamas et le Fatah. Décidément, même la guerre, subie par des millions de Palestiniens de Ghaza, ne réunit pas ces deux frères ennemis.
La cargaison du premier bateau d'aide humanitaire arrivé vendredi 15 mars dans la bande de Ghaza depuis Chypre a été déchargée et va pouvoir être distribuée à la population menacée de famine après plus de cinq mois de guerre, a indiqué samedi l'ONG en charge de l'opération.
Jeudi soir, une nouvelle tuerie a été commise dans la ville de Ghaza alors qu’une foule affamée attendait un convoi humanitaire au rond-point «Al Koweït». D’après le ministère de la Santé de Ghaza, l’armée israélienne a ouvert le feu sur la foule. Bilan : 20 morts et 155 blessés. Cela rappelle la boucherie du 29 février dernier où 117 innocents ont été tués et 800 autres blessés sous le feu de l’occupant alors qu’ils ne faisaient qu’attendre une aide famélique.
Le stratagème repose sur un chantage qui tire profit de la situation de détresse humanitaire dans laquelle sont enfoncés près de deux millions de civils et de l’absence de toute autorité pouvant assurer un minimum d’ordre public, pour forcer la main aux notables de Ghaza.
L’Agence note que Benyamin Netanyahu a fait pratiquement le consensus contre lui, en Israël et ailleurs, au fil des près des plus de cinq mois de guerre contre la bande de Ghaza.
Sur une grande rue au milieu des décombres, près d’une mosquée détruite par les bombes, des centaines de Palestiniens se sont rassemblés pour accomplir la prière, en ce premier jour du Ramadhan, 157e jour de la guerre menée par l’armée israélienne contre la bande de Ghaza.
Malgré les opérations humanitaires qui se multiplient pour tenter d’approvisionner la bande de Ghaza, les quantités de vivres qui réussissent à entrer dans l’enclave assiégée demeurent extrêmement insuffisantes. «Il est impensable qu’en 2024, dans un monde qui produit plus que suffisamment de nourriture, des enfants palestiniens meurent de faim», déplore l’ONG Defence For Children.
Malgré l’escalade, les deux parties impliquées – Israël et le Hezbollah – semblent vouloir éviter une guerre ouverte, conscientes des conséquences désastreuses que cela pourrait entraîner.
Les violences sexuelles et les traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux femmes palestiniennes dans les territoires occupées par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive sioniste contre Ghaza requièrent «des enquêtes approfondies» en toute diligence.
Un bateau de l’ONG espagnole Open Arms a inauguré hier le corridor maritime reliant le port chypriote de Larnaca à la bande de Ghaza. L’opération qui a été réalisée conjointement avec une autre organisation caritative, World Central Kitchen (WCK), consiste en l’acheminement de 200 tonnes de vivres au profit de la population palestinienne assiégée.