Au moins 500 Palestiniens sont tombés en martyrs dans une frappe israélienne ayant touché l’enceinte d’un hôpital de la ville de Ghaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Plus d’un million de personnes ont déjà quitté leurs foyers dans ce territoire de 362 kilomètres carrés placé en état de siège et coincé entre Israël, la Méditerranée et l’Egypte.
Le dimanche, Karim Benzema a exprimé son soutien envers les résidents de Ghaza, qui subissent les bombardements résultant du conflit entre le Hamas et Israël.
Les pays occidentaux restent néanmoins aveugles et sourds à la détresse des Ghazaouis, tandis qu’Israël, fort de son impunité, masse ses troupes pour une offensive terrestre – qui semble imminente.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a vivement condamné les répétées ordres israéliens d'évacuer 22 hôpitaux du nord de Ghaza, où plus de 2000 patients sont pris en charge.
Même l’issue désespérée de fuir vers le sud de l’enclave palestinienne ne se passe pas sans risques pour les centaines de milliers de civils accablés par une longue semaine de bombardements acharnés.
Selon les autorités sanitaires à Ghaza, plus de 1537 Palestiniens sont morts jusqu’à hier sous les bombardements, dont près de 500 enfants, alors que des quartiers entiers ont été réduits en décombres. Des habitants de l’enclave ont déjà commencé à boire de l’eau de mer, faute d’eau potable, rapporte l’Unicef, alors que les vivres s’épuisent à cause de la paralysie des circuits de distribution et d’approvisionnement.
Près de 900 Palestiniens ont été tués dans des bombardements intenses des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza. Le haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé dans un communiqué le «siège complet» imposé aux populations de Ghaza, affirmant qu’il est contraire au droit international humanitaire.
Des images insoutenables de dévastation sont retransmises en boucle sur les chaînes de télévision, montrant des familles entières anéanties et enterrées sous les décombres de leurs maisons détruites par l’aviation sioniste.
La découverte de 4 tombes romaines vieilles de 2 000 ans dans le nord de la bande de Ghaza constitue une avancée significative pour la recherche archéologique dans la région. Ces tombes permettent la reconstitution du premier cimetière romain complet dans le territoire palestinien de Ghaza.
Des centaines de Palestiniens ont visité vendredi à Ghaza la première exposition d'armes organisée par les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle ce territoire.
Le 11 mai dernier, le Programme alimentaire mondial (PAM) annonçait qu’en juin 60% des personnes assistées par l’agence en Palestine, soit 200 000 personnes, seront privées de cette aide faute de financements. Fin mai, le Conseil de sécurité de l’ONU réagit au cri de détresse de cette organisation onusienne et promet une solution dans les meilleurs délais, mais rien ne fut.
Israël et des groupes armés à Ghaza ont de nouveau échangé des tirs de missiles et de roquettes hier, rapporte l’AFP. L’Egypte, médiateur traditionnel entre les belligérants, s’active pour obtenir une trêve, au moment où les appels internationaux se multiplient pour que cesse cette escalade, la plus grave depuis août 2022 entre mouvements armés à Ghaza et Israël.
Le mouvement palestinien Jihad islamique a annoncé hier une trêve, après des échanges de tirs entre des groupes armés à Ghaza et l’armée israélienne, consécutifs au décès d’un responsable de l’organisation islamiste qui était en grève de la faim dans une prison israélienne, rapporte l’AFP.
Des bateaux de pêche palestiniens ont été ciblés hier par les tirs de la marine de l’occupation sioniste au large de la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa.
L’armée israélienne a lancé jeudi des attaques aériennes sur le sud du Liban et la bande de Ghaza. Des avions de combat de l’occupant sioniste ont lancé de «nouvelles frappes contre la bande de Ghaza», a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.