Censé répondre aux pressions croissantes des principaux alliés d’Israël, en particulier les Etats-Unis, pour définir les contours d’une sortie de crise à Ghaza, le document élaboré par le bureau de B. Netanyahu pose des conditions très strictes, en désaccord avec les hypothèses envisagées par les Etats-Unis pour la fin de la guerre.
Les délégations du Pakistan et de l’Indonésie ont condamné la «fuite en avant» d’Israël et son irrespect des chartes et conventions onusiennes. Elles ont appelé la CIJ à «obliger l’entité sioniste à stopper immédiatement et sans conditions son occupation».
Des experts de l’ONU ont appelé, hier, à l’arrêt immédiat des exportations vers l’entité sioniste d’armes susceptibles d’être utilisées à Ghaza. «Tout transfert d’armes ou de munitions à l’entité sioniste, qui seraient utilisées à Ghaza, serait de nature à violer le droit international humanitaire et doit cesser immédiatement», a déclaré le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), dans un communiqué.
«Les Etats-Unis isolés au G20 alors que la crise à Ghaza s’aggrave», titrait ce jeudi le Washington Post. Et d’expliquer : «L’opposition américaine à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza a fait l’objet de critiques répétées lors d’une réunion de deux jours des chefs de la diplomatie des 20 plus grandes économies mondiales, dernier signe de l’isolement de Washington sur cette question.»
Le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, a averti, hier, que la Bande de Ghaza n’avait jamais connu un tel niveau de faim, estimant que l’intention d’Israël était de «punir tous les Palestiniens simplement parce qu’ils sont Palestiniens».
Plus de 137 jours d’intenses massacres n’ont pas permis à l’armée israélienne d’anéantir le Hamas et de délivrer ses détenus retenus depuis le 7 octobre dernier.
«Rafah est devenue un réservoir explosif et son invasion signifierait des milliers de morts», alerte le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh.
L’Algérie a démontré devant la Cour internationale de justice (CIJ) la violation du droit international en Palestine par l’occupant israélien. Intervenant hier, au deuxième jour des audiences concernant la demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’Etat hébreu en Palestine, le professeur Ahmed Laraba a appelé, au nom du groupe des juristes algériens, la Cour à confirmer cette violation. «(…) L’Algérie réitère les demandes qu’elle a exprimées dans ses écritures antérieures.
La voix de la Palestine a résonné durant trois heures au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas), siège de la Cour internationale de justice (CIJ), où des audiences publiques consacrées aux conséquences juridiques de la pratique coloniale d’Israël sur les Territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, ont été ouvertes hier.
Alors que les discussions autour d’une trêve amorcées par la réunion de Paris puis poursuivies au Caire n’ont rien donné, l’entité sioniste a menacé de lancer une vaste offensive sur Rafah, si les otages détenus à Ghaza ne sont pas libérés d’ici au début du Ramadhan.
Le nombre de Palestiniens arrêtés depuis le 7 octobre dernier en Cisjordanie occupée a augmenté hier à 7100, suite à l’arrestation de 25 Palestiniens par l’armée d’occupation israélienne durant les dernières 24 heures, a indiqué hier un communiqué commun de l’Autorité palestinienne pour les Affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers.
Après avoir rappelé à l’ordre Israël, l’exhortant à mettre en exécution les injonctions qu’elle a prononcées le 26 janvier, la Cour internationale de justice (CIJ), entamera dès demain et jusqu’au 26 du mois en cours, le débat sur les conséquences de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
Malgré les appels répétés de la communauté internationale à mettre fin à la guerre, les Etats-Unis ont menacé d’opposer leur veto au projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, soumis par l’Algérie, appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat.
La création d’un Etat palestinien avec El Qods-Est pour capitale est «la clé de la solution et de la stabilité de la région», sans quoi la région restera «en feu et en conflit constant», a indiqué hier le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeina.
Observateur averti et assidu des évolutions de la géopolitique mondiale et leur impact sur le monde arabe notamment, le politologue Hasni Abidi ne croit pas trop à la possibilité d’une révision significative par la Maison- Blanche de sa façon de traiter avec Tel-Aviv, malgré les tensions générées par la guerre de Ghaza. Auteur entre autres des ouvrages Le Moyen Orient, le temps des incertitudes et Le Moyen-Orient selon Joe Biden, il recentre dans l’entretien qui suit les enjeux des relations entre Washington et l’Etat hébreu, dans un contexte marqué par la proximité d’une présidentielle américaine décisive et une rivalité internationale exacerbée.
Israël concentre depuis des semaines ses opérations militaires à Khan Younès où des médecins de l’hôpital Al Nasser décrivent une situation intenable dans cet établissement transformé en champ de ruines.
Le représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès de la Ligue des Etats arabes, Muhannad Al-Aklouk, a fait savoir, , que son pays avait appelé à la tenue, aujourd'hui, d'une session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents, en raison de la poursuite de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza.
Le plan israélien «visant à déplacer de force les Palestiniens de la dernière ‘‘zone sûre’’ désignée dans la Bande de Ghaza, au moyen d’actes graves de violence militaire, équivaut à une Nakba continue et à un acte génocidaire de transfert forcé», préviennent le Centre palestinien des droits de l’homme et les organisations Al Haq et Al Meezan.
Dès mardi, l’Egypte a accueilli des représentants des Etats-Unis, principal soutien d’Israël, ainsi que du Qatar, où est basé le chef du Hamas, pour des pourparlers en vue d’une trêve, incluant la libération éventuelle d’otages israéliens.
Les deux gouvernements n’ont pas eu d’échanges de haut niveau depuis le déclenchement de la guerre à Ghaza, selon l’hebdomadaire cairote Al Ahram, qui ajoute que les seuls contacts se limitent à ceux qu’entretiennent les services de renseignement des deux parties dans le cadre des négociations multipartites autour du conflit.