Le 8 Mai 1945, quelques instants après les gravissimes incidents ayant émaillé la manifestation de Sétif, le cabinet du gouverneur général d’Algérie met au parfum Adrien Tixier, le ministre de l’Intérieur.
De Gaulle connaissait l’ampleur du massacre du 17 Octobre 1961. C’est ce que révèlent des archives inédites de la Présidence française, publiées par le site d’investigation Mediapart, prouvant que le président français de l’époque, Charles de Gaulle, savait tout du crime d’Etat perpétré le 17 Octobre 1961 à Paris, où plusieurs dizaines d’Algériens avaient été tués lors de la manifestation.
Le buste de Maurice Audin, mathématicien anticolonialiste, torturé et assassiné le 21 juin 1957 par des militaires français, a été inauguré hier à la place éponyme sous les chants de Min Jibalina, des slogans «Djazaïr hourra dimocratia» (Algérie, libre et démocratique) et des youyous encouragés par les klaxons des automobilistes.
Dans l’entretien accordé à El Watan, l’historien Nedjib Sidi Moussa revient sur l’écriture de l’histoire, en cette année de célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. L’auteur de l’essai très remarqué, Algérie, une autre histoire de l’indépendance (Puf/Barzakh), considère que «l’autonomie du champ scientifique est inséparable du triomphe des libertés démocratiques».
Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, il est des dossiers secrets de l’histoire coloniale française, jusque-là méconnus ou tus, qui sont exhumés. Cela est rendu possible grâce à la quête de vérité portée par des chercheurs et historiens. Christophe Lafaye est de ceux qui ont apporté leur pierre à l’édifice.
Depuis le samedi 28 mai, une importante délégation de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA), conduite par ses deux «Pierre», en l’occurrence son président, Pierre Mansat, et Pierre Audin, le fils du chahid
Il n’est pas uniquement un bastion du savoir et de la connaissance, il est avant tout le berceau du nationalisme. Construit en 1873 au coeur de l’antique Sitifis, le célèbre lycée (ex-Eugène Albertini) a été l’une des plus grandes écoles du militantisme.
Il y a 77 ans, alors que la France fêtait la victoire des Alliés contre le nazisme, son armée massacrait, à Sétif, Guelma et Kherrata ainsi que d’autres villes, des milliers d’Algériens sortis manifester pour une Algérie libre et indépendante, un crime contre l’humanité qui reste toujours impuni.
Les publications académiques sont abondantes en France à l’occasion du 60e anniversaire de la signature des Accords d’Evian et en prévision du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
Le livre de Laure Demougin L’empire de la presse (Presses universitaires de Strasbourg) figure cette année dans la liste des nommés pour le Prix du livre Recherche sur le Journalisme des Assises internationales du journalisme de Tours, qui se dérouleront du 9 au 13 mai. Un ouvrage passionnant sur la naissance de la presse coloniale entre 1830 et 1880.
«Le culte du souvenir est la condition de survie de l’âme d’un peuple.» Marcel Proust
Seuls quelques médias français se sont intéressés à cette nouvelle fracassante, en s’appuyant sur une enquête publiée dans la revue trimestrielle XXI (tome 58, paru le 1er avril), réalisée par la journaliste indépendante Claire Billet.
Invité par l’association culturelle Fadaet Cirta, l’historien Daho Djerbal a animé, samedi, une rencontre-débat à la maison de la culture Malek Haddad de Constantine, en présence d’un public composé essentiellement d’anciens moudjahidine, d’universitaires et d’historiens.
Le dernier samedi du mois de mars 2022 avait eu lieu à la grande salle de réunion du siège de l’APC de Hadjout un événement culturel et historique destiné d’abord à mieux connaître la tribu des Hadjoutes et ensuite à mettre en relief ses révoltes.
Constantine, jeudi 29 mars 1956. Une date rappelant beaucoup de choses aux nombreux Constantinois encore en vie, qui étaient témoins de l’époque. Par cette journée de printemps, la population ne se doutait guère qu’elle allait vivre l’une des périodes noires dans l’histoire de la ville en cette guerre de libération nationale.
A l’occasion du 63e anniversaire de la bataille de Djebel Thameur, le wali Boucetta Aboubakr Essedik s’est rendu à Cherchell, lundi dernier pour rendre visite au moudjahid Abdou Braham, dit Si Larbi, le chef du commando Djamel, âgé de 91 ans.
Daho Ould Kablia a fourni des éléments sur l’activisme pro-algérien d’Enrico Mattei et, plus généralement, sur l’aide apportée par nos amis italiens durant la lutte de Libération.
L’ancien militant du PPA, Sadek Hadjarès, publie le tome 2 de ses Mémoires : 1949, Crise berbériste ou crise démocratique ? (Ed. Frantz Fanon ) - Il y relate principalement les conditions de publication du document doctrinal, L’Algérie libre vivra, dont il est coauteur. - Il évoque dans son ouvrage-témoignage la réaction violente de la direction du parti indépendantiste à cette demande de «clarification» souhaitée par les militants radicaux de Kabylie.
L’hommage à Alger le 15 mars 2022 à Mouloud Feraoun et à ses cinq compagnons assassinés par l’OAS le 15 mars 1962, et la déclaration du président Macron, le 19 mars lors de la réception organisée à l’Elysée à l’occasion des 60 ans de la fin de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie sont «le résultat du travail des différents conseils d’administration qui ont animé depuis plus de trente ans l’association, avec le soutien de ses fidèles adhérents», a relevé dans un communiqué, Jean-Philippe Ould Aoudia, président de l’association Les amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons.
L'Ordre des avocats de Tizi Ouzou a marqué, hier, la Journée nationale de la corporation des robes noires par un hommage au martyr de la Révolution, Ali Boumendjel, revisité, notamment par sa nièce, Fadila Boumendjel-Chitour, professeure à la faculté de médecine d’Alger et militante pour les droits humains. Elle est revenue, dans son intervention, sur la vie et le combat de son oncle et de son père, Ahmed, qui était l’avocat du FLN (Fedération de France) à Paris.