Depuis son émergence, le cinéma s’est affirmé comme un moyen important d’influence plus qu’une simple distraction. Le cinéma de nature historique joue un rôle déterminant sur les plans politique, culturel et éducatif.
Comme bien des aspects liés à l’identité algérienne, le cinéma national a vu le jour dans le sillage de la guerre d’indépendance, en réponse aux impératifs de résistance et de mémoire.
Avant de plonger dans les subtilités de l’évolution du film historique en Algérie, une question fondamentale se pose : quelle est la portée du cinéma historique algérien ? La réponse qui s’impose d’emblée est que ce genre cinématographique constitue un vecteur puissant pour immortaliser les moments marquants de notre histoire. Il éclaire les péripéties de la révolution et de la colonisation, tout en renforçant les liens entre les générations et leur héritage culturel.
La journée du Rif organisée, le 23 novembre dernier à Alger, par le Parti national rifain (PNR), a permis de remettre au grand jour la vieille revendication légitime de la souveraineté de la République du Rif (en tamazight Tagduda n Rif).
Il Qui était le Bachagha Boualem, ce chef tribal dont l’évocation fait fatalement penser à la guerre qu’il a menée avec acharnement contre le FLN à la tête de la harka des Beni Boudouane, dans l’Ouarsenis ? Petite enquête biographique sur le harki le plus célèbre de l’histoire…
Disséquant le tissu social des communautés rurales de l’Ouarsenis et du Dahra et leur évolution sociopolitique de la fin de la Première Guerre mondiale à la lutte de libération, Neil MacMaster propose une analyse rigoureuse de la façon dont la société paysanne de ce territoire névralgique, qui sera l’un des poumons de la Wilaya IV historique, va basculer dans le nationalisme indépendantiste, apportant un soutien vital aux maquis de l’ALN.
Smaïl Mira, fils du chahid, a indiqué que le fondateur des maquis de la Soummam a été décoré colonel par le FLN, à titre posthume, en 1964.
L’ambassadrice du Soudan en Algérie, Son Excellence Nadia Mohamed Khir Othman, a, lors d’une conférence de presse tenue hier à Alger, alerté sur la détérioration généralisée de la situation humanitaire dans son pays, «entraînée par la recrudescence des violations graves commises par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR)». «La situation devient de plus en plus désastreuse au Soudan en raison des exactions méthodiques des FSR», a-t-elle affirmé, précisant que ces exactions font suite à la défection d’un haut gradé des FSR, lequel a rejoint l’armée régulière soudanaise conduite par le général Abd el Fattah el Burhan.
La réticence à reconnaître pleinement le massacre comme un crime d'Etat témoigne d’un malaise persistant. La mémoire de la guerre d’indépendance continue d’être un sujet sensible en France, entre tentatives de réconciliation et fractures mémorielles.
L’Algérie commémore, aujourd’hui, la Journée nationale de l’émigration, marquant le 63e anniversaire du massacre du 17 Octobre 1961 à Paris, une page sombre de l’histoire de la France coloniale que l’Algérie refuse de déchirer ou de laisser sombrer dans l’oubli. Les historiens considèrent cet événement comme le crime d’Etat le plus violent en Europe occidentale dans l’histoire contemporaine.
Le chef de l'Etat a appelé à rendre hommage aux moudjahidate et aux moudjahidine, en se recueillant «à la mémoire de nos vaillants chouhada et à celle des moudjahidine qui nous ont quittés».
L’Algérie célèbre, aujourd'hui, la Journée nationale du Moudjahid, marquant le double anniversaire de l’offensive du Nord-Constantinois et du Congrès de la Soummam (20 août 1955-1956), deux dates charnières dans l’histoire de la glorieuse Révolution, et ce, au moment où le pays vit au rythme d’une élection présidentielle qui posera un nouveau jalon dans le processus de consolidation de l’édifice institutionnel et d’ancrage des valeurs démocratiques.
Le ministre des Moudjahidine et Ayants droit, Laid Rebigua, a présidé, hier dans la wilaya de Tlemcen, la cérémonie de ré-inhumation des ossements de 17 martyrs, et ce, dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale du Moudjahid, immortalisant les attaques du Nord-Constantinois (20 août 1955) et le Congrès de la Soummam (20 août 1956).
Durant la guerre civile espagnole, la communauté d’origine ibérique à Oran était divisée et la moitié s’était déclarée ouvertement en faveur de Franco. Mais presque tous se confondront dans le paysage colonial français et donc forcément et globalement à l’encontre de l’intérêt des Algériens.
Native d’Oran, Aline Larribère était la dernière d’une lignée de militants anticolonialistes. Actifs pour la justice et la liberté du peuple, leur engagement n’a jamais fait défaut pour l’Algérie
Le moudjahid et doyen des diplomates algériens, Noureddine Djoudi, actuellement président de l’Association internationale des Amis de la Révolution algérienne (AIARA), a pris part, par visioconférence, à partir d’Alger, à une rencontre historique avec les Amis néerlandais de la Révolution, organisée par l’ambassade d’Algérie à La Haye.
La victoire vietnamienne à Diên Biên Phu le 7 mai 1954 préfigurait la désagrégation du colonialisme. La défaite française exacerbe les revendications nationalistes et annonce le déclenchement de la Révolution algérienne le 1er Novembre 1954.
Plus rien, absolument plus rien, ne sera plus comme avant le 8 Mai 1945, en Algérie. Malgré l’ampleur des massacres commis, notamment à Sétif, Guelma, Héliopolis et à Kherratta, par l’armée coloniale française, renforcée pour la circonstance par les tirailleurs sénégalais ainsi que les tabors marocains et soutenue par les milices formées essentiellement de colons, malgré les arrestations massives, malgré la torture, malgré la terreur imposée au peuple algérien durant tout le printemps 1945, malgré le simulacre de reddition organisée à Melbou, les Algériens n’ont jamais renoncé à leur idéal indépendantiste.
Alors que la guerre vit ses dernières heures sur le sol allemand, libérant bientôt l’Europe du nazisme, les nationalistes algériens ont bravé le 1er Mai 1945 le pouvoir colonial en manifestant sous leur propre bannière lors des défilés syndicaux marquant la Fête du travail.
Le Forum France-Algérie a choisi de rendre hommage à Paris à trois figures du combat anticolonialiste et de l’action sociale Nils Andersson, Alice Cherki, et Nelly Forget, ainsi qu’à l’Association des Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG), dont les membres anciens appelés reversent leur retraite de combattant pour financer des opérations de développement en Algérie et dans les pays qui souffrent de la guerre.