La Cour internationale de justice (CIJ) a répondu favorablement à la demande d’Israël de prolonger de six mois le délai du dépôt de ses réponses aux accusations de crime de génocide à Ghaza, dirigées contre lui par l’Afrique du Sud. Ainsi, au lieu de répondre avant le 26 juillet 2025, l’Etat hébreu a jusqu’au 12 janvier 2026 pour déposer son contre-mémoire devant la juridiction onusienne. Pretoria a plaidé le «rejet» de cette demande qui, selon elle, «ne fournit aucun argument qui justifie la prorogation».
Alors que le bilan de la guerre génocidaire israélienne contre la population de Ghaza a dépassé la barre des 51 000 Palestiniens tués, le Maroc figure parmi les 4 pays, à savoir Tunisie, Ghana, Sénégal, qui accueilleront l’exercice militaire «African Lion», pour son édition de 2025, sous le commandement de l’armée américaine.
Intervenant au Forum du journal Courrier d’Algérie, à Alger, Abdelkrim Abidat a déclaré qu’aujourd’hui la situation est très grave
Pendant qu’une nouvelle offre israélienne pour un accord de cessez-le-feu devrait être discutée aujourd’hui ou demain, l’armée sioniste a mené des raids intensifs et ininterrompus contre de nombreuses zones de l’enclave pour faire pression sur le mouvement de résistance et les négociateurs.
Environ 100 médecins militaires de réserve ont signé, vendredi dernier, une pétition appelant à «la fin de la guerre à Ghaza pour permettre le retour des otages».
Une peine maximale de 10 ans de prison ferme a été requise, mercredi dernier, contre l’ancien conseiller de la Présidence chargé du protocole, Mohamed Bouakkaz. Ce dernier avait comparu devant le tribunal de Bir Mourad Rais, près la cour d’Alger, pour «abus de fonction» et «enrichissement illicite», des faits que ses avocats ont déconstruits durant les plaidoiries, avant que l’affaire ne soit mise en délibéré sous quinzaine, c’est-à-dire pour le 23 avril.
Alors que l’Onu exhortait les dirigeants du monde entier de prendre «des mesures urgentes pour sauver les Palestiniens de Ghaza», le président américain, Donald Trump, réaffirmait son soutien total à la guerre génocidaire menée par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, contre la population de Ghaza, mais aussi à sa politique d’expulsion des Ghazaouis de l’enclave, présentée d’ailleurs comme un «bien immobilier incroyable et important».
Encouragé par l’impunité dont il jouit, Israël a bombardé, hier, des tentes abritant des journalistes palestiniens, tuant l’un d’eux et blessant au moins une dizaine d’autres.
Confondue par l’enregistrement vidéo, sur l’exécution des 15 humanitaire à Rafah, l’armée israélienne est revenue sur ses déclarations, en affirmant que la «version initiale» qu’elle a avancée, en présentant les victimes comme des combattants du Hamas, «était erronée». Dans une nouvelle enquête, elle a nié que ses troupes ont tiré de près sur les humanitaires ou tenté de dissimuler leurs corps.
Le contenu d’une vidéo d’un des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne vient de faire voler en éclats la thèse de l’Etat hébreu selon laquelle les victimes étaient des combattants du Hamas.
L’écrasante majorité des intervenants devant le Conseil de sécurité, réuni en urgence, jeudi dernier, à l’appel de l’Algérie, après la découverte macabre des corps des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne et enterrés dans une fosse commune à Rafah, au sud de Ghaza, était unanime à accuser l’Etat hébreu de «crimes d’atrocité».
L’armée israélienne poursuit ses raids anarchiques et intensifs et ses ordres d’évacuation imposés à une population éreintée par d’interminables déplacements forcés d’une zone à une autre, privée de nourriture, d’eau, de toit et de soins. Pour des experts, Israël exerce un chantage épouvantable sur les Ghazaouis en les sommant de choisir entre la mort par les bombes et la famine, ou la déportation et donc l’expulsion.
La Cour international de justice (CIJ) a annoncé, jeudi, qu’elle tiendra des audiences publiques le 10 avril prochain, au niveau de son siège à La Haye, durant laquelle elle entendra l’affaire introduite par le Soudan exigeant des mesures urgentes, contre les Emirats arabes unis, pour avoir manqué à ses obligations en matière de respect de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, en armant ses forces paramilitaires.
Contrairement au déroulement du procès, il y a une semaine, jeudi dernier, le prononcé de la décision du tribunal correctionnel de Dar El Beïda, à Alger, concernant l’écrivain Boualem Sansal a eu lieu devant une assistance très nombreuse, constituée de justiciables, d’avocats mais surtout de journalistes et de policiers en uniforme et en civil.
Mauvais traitements, tortures, privation de nourriture et de visites d’avocats, de soins et isolement sont les abus les plus infligés aux détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.
Malgré les imposantes manifestations populaires de la semaine écoulée et d’hier devant le Parlement contre les décisions du Premier ministre Benyamin Netanyahu, notamment le retour à la guerre à Ghaza et la destitution du chef du Shin Bet (la sécurité intérieure) et de la conseillère juridique, la coalition gouvernementale a été sauvée, hier, par l’adoption du budget de l’Etat d’un montant de 205 milliards de dollars, jamais atteint depuis la création d’Israël en 1948. Même si le Premier ministre a sauvé sa coalition et prolongé sa survie d’une année, grâce à l’extrême droite, la révolte populaire se poursuit et les appels se multiplient pour faire arrêter la guerre à Ghaza.
Pendant que l’armée entre en profondeur à Ghaza et réoccupe le corridor Netzarim, qui relie le sud de l’enclave à la frontière avec l’Egypte, et menace d’occuper plus de territoires de Ghaza, le cabinet de sécurité approuvait, dans la soirée de samedi dernier, la création d’une administration chargée de «faciliter» la déportation des Ghazaouis et la transformation de 13 quartiers juifs en Cisjordanie occupée en colonies, avec tous les privilèges dans un but d’annexion. Soutenu et encouragé par l’administration Trump, Israël foule aux pieds le droit international et accélère son plan de nettoyage ethnique.
L’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré, vendredi soir, que le Hamas n’est pas idéologiquement intraitable et que la guerre peut prendre fin par le dialogue. Il trouve «acceptable» que le mouvement de résistance rende ses armes, et ensuite, il pourra «peut-être y rester un peu, s’impliquer politiquement».
Après deux auditions dans le fond durant la semaine écoulée, le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beida a clôturé l’affaire de l’écrivain Boualem Sansal, détenu depuis quatre mois, et l’a renvoyée pour examen, après l’avoir expurgée de toutes les charges criminelles, dont celles liées à l’article 87 bis et ses alinéas.
La profusion des séries comiques, de «drama» et de feuilletons est devenue une tradition du mois de Ramadhan «en raison de l’absence de sponsor durant les autres mois de l’année». C’est ce qu’affirme le journaliste et producteur des séries dramatiques, Ameur Bahloul, en plaidant l’intervention de l’Etat, pour que cette production soit possible tout au long de l’année. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il revient sur le «bond qualitatif chez les jeunes comédiens et techniciens», mais aussi sur le cinéma qui ne peut évoluer «sans liberté de création». Il parle aussi du «manque» flagrant de scénaristes sur la scène et sur sa série, Al Ard qui tranche avec les sujets habituels de drogue, mœurs, violence et délinquance.