Dans sa réponse à la nouvelle demande sud-africaine, devant la CIJ (Cour internationale de justice), de mesures conservatoires additionnelles contre le génocide à Ghaza, l’Etat hébreu s’est contenté de s’attaquer de manière virulente à Pretoria, en qualifiant la requête de «scandaleuse» et «répugnante». Il fait le déni des neuf injonctions décrétées par la CIJ le 26 janvier et réaffirmées le 16 février dernier par cette haute juridiction onusienne.
La situation humanitaire déjà désastreuse à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, est encore aggravée par les fortes pluies qui se sont abattues mardi, provoquant des inondations dans les campements de déplacés.
Après l’assassinat par l’entité sioniste du général de brigade Fayak Mabhouh, responsable de la sécurité des convois humanitaires vers le nord de Ghaza, et du lieutenant colonel Raed Al Bana, tué avec plusieurs membres de sa famille après le bombardement de sa maison familiale, c’est au tour du colonel Mahmoud Al Bayoumi, chef du commissariat de Nuseirat, de subir le même sort.
Le 14 mars, Mahmoud Abbas a nommé Mohammad Moustafa, un de ses proches conseillers, au poste de Premier ministre. Une nomination vivement critiquée par le Hamas, soutenu par le Jihad islamique et le FPLP. Le Fatah riposte avec véhémence aux attaques du Hamas. Ce regain de tension ravive un vieux contentieux qui remonte aux élections législatives de 2006, qui ont conduit à une profonde fracture au sein d’un corps politique palestinien déjà éprouvé par les affres de l’occupation. Face aux enjeux cruciaux de l’après-7 octobre, les Palestiniens n’ont d’autre choix que de s’unir…
Les agences spécialisées de l’ONU ont averti que la situation alimentaire catastrophique affecte la moitié de la population de la bande de Ghaza et que la famine pourrait sévir dans le Nord dès le mois de mai si des mesures d’urgence ne sont pas prises.
La guerre meurtrière contre Ghaza, qui dure depuis le 7 octobre, a fait 31 726 martyrs palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et 73 792 blessés.
Le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), James Elder, a rapporté que plus de 13 000 enfants ont été tués à Ghaza, théâtre d’une guerre génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.
La secrétaire générale (SG) du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a dénoncé, hier à Alger, la «poursuite du génocide» des Palestiniens après plus de cinq mois de l’agression israélienne à Ghaza.
L’armée d’occupation n’en est pas à sa première offensive contre l’hôpital Al Shifa. Elle l’avait pris d’assaut le 15 novembre, prétendant que le Hamas disposait d’un centre de commandement élaboré en dessous de l’établissement.
L'ONG Oxfam accuse lundi dans un rapport Israël d'empêcher «délibérément» l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, que ce soit de la nourriture mais aussi des équipements médicaux, en violation du droit humanitaire international.
Le procès intenté par le Nicaragua à l’Allemagne devant la Cour internationale de justice (CIJ), pour complicité de «génocide» à Ghaza et dont les audiences auront lieu les 8 et 9 avril prochain à La Haye, fait tache d’huile. Certains pays alliés d’Israël ont suspendu leurs livraisons d’armes alors que d’autres ont annoncé la reprise du financement de l’Unrwa – dont la suspension a aggravé la situation humanitaire chaotique à Ghaza – de peur de se retrouver au banc des accusés pour leur soutien à la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste.
Benyamin Netanyahu a fait part une nouvelle fois hier de son intention de lancer une opération d’envergure sur Rafah. En visite dans la région, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a exprimé, depuis la Jordanie, son opposition à une telle opération qui, a-t-il prévenu, «rendrait la paix régionale très difficile». M. Scholz, qui s’est entretenu hier avec le roi Abdallah II de Jordanie, a plaidé pour un «cessez-le-feu durable», en soulignant : «Nous devons tout faire pour que la situation ne s’aggrave pas.»
Alors que l’Afrique du Sud est revenue à la charge le 6 mars, en demandant, pour la seconde fois, à la Cour internationale de justice des mesures conservatoires urgentes contre Israël, la haute juridiction onusienne annonce la programmation, pour les 8 et 9 avril prochain, des audiences relatives aux mêmes demandes présentées le 1er du mois en cours par le Nicaragua contre l’Allemagne, pour sa «participation plausible» au génocide à Ghaza.
Sur fond de guerre à Ghaza, les prisons israéliennes comptent un nombre record de Palestiniens soumis à des «abus systématiques» et parfois à la torture, dénoncent des ONG israéliennes, appelant la communauté internationale à agir.
Pour l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unerwa), les largages d’aide à Ghaza sont «insuffisants par rapport aux besoins».
Je t’aime… moi non plus.» C’est la situation des relations entre les deux principales forces politiques palestiniennes, en l’occurrence le Hamas et le Fatah. Décidément, même la guerre, subie par des millions de Palestiniens de Ghaza, ne réunit pas ces deux frères ennemis.
La cargaison du premier bateau d'aide humanitaire arrivé vendredi 15 mars dans la bande de Ghaza depuis Chypre a été déchargée et va pouvoir être distribuée à la population menacée de famine après plus de cinq mois de guerre, a indiqué samedi l'ONG en charge de l'opération.
Jeudi soir, une nouvelle tuerie a été commise dans la ville de Ghaza alors qu’une foule affamée attendait un convoi humanitaire au rond-point «Al Koweït». D’après le ministère de la Santé de Ghaza, l’armée israélienne a ouvert le feu sur la foule. Bilan : 20 morts et 155 blessés. Cela rappelle la boucherie du 29 février dernier où 117 innocents ont été tués et 800 autres blessés sous le feu de l’occupant alors qu’ils ne faisaient qu’attendre une aide famélique.
Le stratagème repose sur un chantage qui tire profit de la situation de détresse humanitaire dans laquelle sont enfoncés près de deux millions de civils et de l’absence de toute autorité pouvant assurer un minimum d’ordre public, pour forcer la main aux notables de Ghaza.
L’Agence note que Benyamin Netanyahu a fait pratiquement le consensus contre lui, en Israël et ailleurs, au fil des près des plus de cinq mois de guerre contre la bande de Ghaza.