L’assassinat par l’armée sioniste des sept humanitaires de l’Ong américaine WCK, à Ghaza, a poussé de nombreux navires avec 240 tonnes à faire demi-tour, après avoir été redirigés vers Chypre. Cet acte n’est pas isolé. Israël a déjà pilonné des convois de l’Unrwa, l’agence onusienne qui aide les Ghazaouis à survivre, mais aussi assassiné 196 humanitaires, parmi lesquels 176 de l’Unrwa, dans l’exercice de leurs fonctions. A ce jour, l’Etat hébreu refuse d’autoriser l’agence onusienne à accéder au nord du pays.
La guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Ghaza a entraîné des dégâts sur les «infrastructures critiques» estimés à 18,5 milliards de dollars, selon un rapport publié mardi.
Le ministère palestinien de l’Education et de l’Enseignement supérieur a déclaré, mardi, que 6050 étudiants sont morts en martyrs depuis le début de l’agression génocidaire sioniste le 7 octobre 2023 contre la bande de Ghaza.
L’armée israélienne a pilonné un convoi d’aide de l’Ong américaine World Central Kitchen (WCK) à Ghaza, tuant sept humanitaires dont un chauffeur palestinien et des étrangers polonais, australien et britannique.
L’armée d’occupation, faisant fi de la résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu, poursuit ses carnages. Au cours des dernières 24 heures, l’armée israélienne a perpétré sept massacres dans la bande de Ghaza, entraînant la mort de 71 personnes et blessant 102 autres, selon le ministère de la Santé à Ghaza.
L’Iran a juré hier de riposter au raid meurtrier contre son consulat à Damas imputé à Israël, une attaque inédite condamnée par plusieurs pays et qui accroît les tensions au Moyen-Orient en pleine guerre à Ghaza.
Après deux semaines de siège, de bombardements et d’assaut, l’armée sioniste s’est retirée tard dans la nuit de dimanche à lundi, du complexe médical Al Shifa, laissant derrière elle 400 corps de Palestiniens tués, dont 300 à l’intérieur de l’hôpital, beaucoup avaient les mains ligotées. Ces crimes s’ajoutent aux 9000 Palestiniens exécutés par Israël, juste pour avoir franchi, sans le savoir, ces zones interdites, appelées «zones de mort» dont l’existence a été révélée, hier, par la presse israélienne. L’Etat hébreu multiplie les actes de génocide en innovant dans les méthodes de leur exécution au vu et au su du monde entier.
Les douceurs ramadhanesques semblent un lointain souvenir pour les Ghazaouis. Au 22e jour du mois sacré, les habitants de l’enclave martyrisée continuent à compter leurs morts sans connaître un instant de paix.
L'Algérie a réaffirmé sa solidarité avec le peuple palestinien dans sa résistance à l'armée d'occupation israélienne et à ses plans criminels visant à le priver de ses terres et de son droit à l'établissement de son Etat, l'assurant de son soutien ferme et indéfectible dans cette épreuve et dans la défense de son droit à l'édification d'un Etat indépendant, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger.
Pendant que la famine s’installe à Ghaza où la population continue d’être la cible des bombardements sionistes incessants, faisant près d’une centaine de morts chaque jour, Washington vient d’autoriser le transfert de près de 2,3 milliards de dollars d’armement militaire vers l’Etat hébreu. A Londres, un groupe d’avocats et de juristes a «averti» le gouvernement britannique sur le fait qu’Israël viole le droit international et conseillé de «cesser immédiatement» toute vente d’armes à Tel-Aviv.
L’occupant sioniste est en train de mettre en place un plan machiavélique d’une annexion partielle qui ne dit pas son nom. «Israël perpétue son occupation militaire de la bande de Ghaza en délimitant la soi-disant zone tampon qui dévore une grande partie de la bande et la démembre», a dénoncé hier le département des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne.
En ce 30 mars, marquant la commémoration de la Journée de la Terre, ou de la Nakba, des dizaines de Palestiniens ont été tués dans des raids, exécutés froidement par des tirs d’armes de guerre, écrasés par des chars ou arrêtés sommairement et transférés vers des lieux inconnus.
La chaîne qatarie Al Jazeera, citant le ministère de la Santé palestinien, a révélé un bilan de 82 morts et 98 blessés dans la bande de Ghaza durant les dernières 24 heures.
Des milliers de personnes ont défilé une nouvelle fois hier à Londres pour demander un cessez-le-feu permanent à Ghaza, pour la 11e manifestation nationale dans la capitale britannique depuis le 7 octobre 2023.
Un deuxième bateau a quitté hier le port de Larnaca, empruntant un couloir maritime entre l’île de Chypre et la bande de Ghaza pour livrer de l’aide humanitaire au territoire palestinien au bord de la famine, a constaté un journaliste de l’AFP.
Alors que le Conseil de sécurité débat, depuis mercredi dernier, des mesures pour faire appliquer la Résolution de cessez-le-feu immédiat adoptée par le Conseil de sécurité mardi et foulée aux pieds par l’entité sioniste, la CIJ a réaffirmé les injonctions imposées à Israël le 26 janvier de l’année en cours, en précisant leur caractère «obligatoire».
En l’absence de trêve et devant l’entêtement criminel israélien à aller jusqu’au bout de son entreprise génocidaire dans l’impunité la plus totale, un statu quo affreux est en train de décimer la population de Ghaza. Aux boucheries de masse qui fauchent chaque jour des contingents entiers d’innocents, s’ajoutent les «martyrs de la faim», comme les appelait dans un communiqué rageur le ministère palestinien des AE.
A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.
Parmi les faits témoignant d’une situation humanitaire désespérée, il y a notamment la mort de 18 personnes, dont 12 en mer, en tentant de récupérer de la nourriture parachutée. Six autres sont mortes dans des mouvements de foule lors des distributions d’aide, selon le ministère palestinien de la Santé à Ghaza.
Alors qu’Israël foule aux pieds la décision de cessez-le-feu, adoptée par le Conseil de sécurité, de nombreux Etats, y compris parmi ses alliés, appellent à des mesures pour faire respecter la résolution onusienne