Après avoir mis la clé sous le paillasson, depuis la disparition de l’artiste peintre Mustapha Benkahla, la société des beaux-arts d’Alger, qui dispensait un apprentissage artistique, dont le dessin, les arts plastiques et abritait des classes de musique andalouse, ne saura tarder à rouvrir ses portes, et ce, au grand bonheur des enfants et adolescents qui, faut-il dire, manquent d’espace culturel leur permettant de s’y exprimer et s’y épanouir.
Après avoir fait l’objet, il y a une vingtaine d’années, de travaux de réaménagement qui avaient mobilisé une enveloppe financière conséquente, le marché de proximité de la rue Ali Amar (ex-Randon) sis dans la commune de La Casbah, face à la mosquée Ben Fares, que d’aucuns continuent à nommer Djamaâ Lihoud, est de nouveau fermé.
l Certains graffitis puisent du patrimoine musical et s’identifient aux figures emblématiques et au patrimoine du chaâbi, tandis que d’autres flirtent avec le moins soft, d’où une certaine animosité que tentent d’immortaliser des tifosis sur des supports de l’espace urbain : le mur. Focus.
l Jusqu’au 18 janvier, le public aura l’occasion de balayer du regard la cinquantaine de planches exposées par les artistes plasticiens Mustapha Adane et Rachid Djellal à la Fondation Ahmed et Rabah Asselah. Un arrêt sur images incisives.
A l’occasion de la prochaine parution de l’ouvrage très attendu par les fans de Amar Zahi, en particulier, et les mélomanes, en général, nous avons approché l’auteur Saâd Saïd qui a bien daigné répondre en diagonale à nos interrogations concernant sa nouvelle publication et son prochain chantier d’écriture.
Très prochainement, le lecteur aura l’occasion de découvrir un pan de vie et une belle tranche du parcours artistique de l’une des icônes de la chanson chaâbie, en l’occurrence Amar Zahi, de son vrai nom Zaï.
La réception des modules de la Citadelle se fait de manière partielle, au grand bonheur du visiteur qui découvre pour le moment quatre monuments entièrement restaurés et disséminés sur un site qui s’étend sur 1,1 ha.
Jusqu’au 28 décembre, l’espace de la Fondation culturelle Ahmed et Rabah Asselah accueille une exposition d’œuvres picturales de l’artiste Selma Zerrouki Chitour l Une plasticienne qui, à travers les compositions qu’elle décline dans la technique de l’acrylique, reste rivée à deux écoles : l’art natif et le courant de l’art abstrait.
La répétition des travaux affectant la voirie, notamment la réfection des trottoirs, est devenue un sujet qui exacerbe les administrés dans de nombreuses communes. Ces dernières années, on semble trouver le matériau approprié pour habiller ces accotements surélevés, en l’occurrence le béton imprimé ou le béton taloché.
Il est très rare de fouler un trottoir dans nos espaces urbains sans buter sur les désagréments que résument les malfaçons commises par les intervenants au niveau de la réalisation de trottoirs, que cela soit en matière de choix du matériau ou sur le plan de la qualité du service entrepris.
l «De Londres à Jérusalem, terreur promise» (*) est l’intitulé de l’ouvrage d’Akli Ourad présenté samedi dernier lors d’un café littéraire à la Fondation culturelle Ahmed et Rabah Asselah.
l Deux palais font l’objet de restauration, en l’occurrence Dar Ahmed Pacha, sis dans l’îlot Souk El Djemaâ (ex-Sockgemah), dont la construction remonte au XVIe siècle, et l’autre joyau architectural qu’est le palais Hassan Pacha – mitoyen de la mosquée Ketchaoua – qui date de la fin du XVIIIe siècle, dont l’opération de restauration est menée à pas comptés.
Nos forêts constituent un véritable poumon pour notre planète Terre qui continue à tousser, peinant à libérer suffisamment d’oxygène pour pouvoir couvrir l’énorme quantité de gaz carbonique que nos industriels lâchent de plus en plus dans notre environnement qui baigne dans un climat on ne peut plus souffreteux. C’est une évidence niaise, me diriez-vous.
Nombre de galeries d’art ces dernières années ont vu le jour au moment où d’autres ont baissé rideau ou ont mis le valet sur le maillet pour des raisons de rentabilité. C’est selon. Les gérants d’espaces privés estiment que cela ne rapporte pas assez et le marché de l’art en Algérie ne nourrit pas la chaine de valeur du secteur…
Sous d’autres cieux, presque chaque commune ou arrondissement consacre dans un espace public une journée dédiée à la vente et l’achat de la brocante.
Jusqu’au 1er décembre prochain, la maison Nahla située à la rue Mokrane Zouaoui, accueille une exposition plastique de l’artiste Mizo, intitulée Mutation dont les compositions argentiques renvoient à une profonde réflexion.
Il y a quelques jours, l’immeuble sis au 10, rue Abdelkader Aoua dans la Basse-Casbah s’est effondré partiellement.
A la faveur du programme de restauration des immeubles, initié par les services de la wilaya d’Alger, nombre de bâtisses longeant les grandes artères font l’objet de réhabilitation.
La librairie Tiers-Monde a reçu jeudi dernier, Mohammed Moulessehoul, connu sous le pseudonyme Yasmina Khadra, pour une séance dédicace de son dernier roman Cœur-d’amande.
Que de souvenirs et de souvenance remontent à la surface en arpentant le dédale de La Casbah. Mais que reste-t-il de ces scènes de notre enfance insouciante lorsqu’on gambadait à travers les ruelles et venelles de la cité du père fondateur Ziri Ibn Menad Bologhine ? L’ambiance que nous remémorons de cette médina au passé certain et au devenir hypothétique est passée plus que jamais à la trappe.