Après trois jours de débats à huis clos, le Conseil de sécurité de l’Onu a fini par adopter un communiqué dans lequel il a exprimé sa «profonde préoccupation» par «les informations selon lesquelles plus de 100 personnes ont perdu la vie et plusieurs centaines d'autres ont été blessées, notamment par balles». Il a qualifié ce carnage d’«incident» «qui a impliqué les forces israéliennes», exhorté «Israël à maintenir les postes frontaliers ouverts pour l’acheminement de l’aide» et «exigé la protection des civils et la fourniture immédiate de l’aide humanitaire».
La situation humanitaire dans l’enclave palestinienne est devenue catastrophique, avec près de 2,2 millions de personnes sur le point de sombrer dans la famine, selon l'Agence de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Le ministère de la Santé à Ghaza a signalé que 16 enfants sont morts de malnutrition et de déshydratation au cours des derniers jours.
Dans le contexte de la guerre totale menée par l’entité sioniste contre Ghaza et contre l’ensemble du corps national palestinien, il apparaît plus que jamais urgent que le Fatah et le Hamas, les deux poumons de la résistance palestinienne, unissent leurs forces en prévision des batailles à venir.
À Bir Zeit, en Cisjordanie occupée, un musée expose actuellement une collection d'œuvres d'art et d'artefacts provenant de la bande de Ghaza.
Après l’Afrique du Sud, c’est au tour du Nicaragua de déposer, devant la Cour internationale de justice, une requête, non pas contre Israël, mais contre l’Allemagne qui à travers son soutien à l'Etat hébreu «participe à la commission d’un génocide» à Ghaza. La requête est accompagnée d’une demande de mesures conservatoires urgentes pour empêcher un tel crime.
L’entreprise génocidaire israélienne a déjà provoqué une catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza, où 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants sont menacés de famine, d’après l’ONU.
Joe Biden et son administration prennent tout leur temps s’agissant du projet de cessez-le-feu à Ghaza, et devant transiter par une trêve, alors que la situation sur le terrain ne cesse de dépasser les limites de l’horreur, de l’inhumain et de l’insupportable pour près de 2 millions de Ghazaouis.
«Seuls 95 camions environ peuvent entrer chaque jour, contre près de 500 avant la guerre, à une époque où les besoins n’étaient pas aussi élevés qu’aujourd’hui», constate l’ONG humanitaire CARE de lutte contre la faim.
112 Palestiniens ont été tués et 780 autres blessés alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire à Ghaza. Présenté par l’Algérie, un projet de déclaration tenant Israël pour responsable de ce carnage a été bloqué par les USA, lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, tenue à la demande de l’Algérie. Hier, celle-ci est revenue à la charge en soumettant le même texte, soutenu par 14 membres du Conseil.
Depuis le début de la guerre contre Ghaza, il ne se passe quasiment pas un jour sans que des artistes, des écrivains, des poètes et autres figures du monde de la culture à l’échelle mondiale ne se fendent d’un mot, d’un geste, d’une œuvre, pour exprimer leur soutien au peuple palestinien.
«Il y avait des fleurs à Ghaza», «Le départ de Ghaza», «Lettre à la Palestine», «Ils ferment les yeux», «Nekba»… Ce sont là quelques titres d’œuvres émouvantes signées Myriam Kendsi, et qui s’inscrivent dans une série picturale intitulée «Oh Palestine !».
Plus d’un demi-million de Ghazaouis «sont à un pas de la famine», ont averti les organisations humanitaires onusiennes, lors d’une session ordinaire du Conseil de sécurité de l’Onu, consacrée à cette redoutable arme de guerre, qu’est la famine, utilisée par Israël à Ghaza.
Israël a soumis, lundi à la Cour internationale de justice (CIJ), son rapport sur «les mesures prises pour empêcher et prévenir tout risque de génocide à Ghaza». C’était quelques heures seulement avant l’expiration du délai d’un mois, imparti par cette haute juridiction onusienne le 26 janvier dernier.
Le Conseil de sécurité a tenu, hier soir, à la demande de l’Algérie et de trois autres pays, une séance publique sur la sécurité alimentaire à Ghaza.
Les efforts de médiation menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis semblent progresser alors que des pourparlers intenses ont eu lieu au cours des dernières semaines. Une source proche des discussions a révélé à Reuters que le Hamas envisage sérieusement une proposition de trêve discutée lors d’une réunion le week-end dernier à Paris.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al Maliki, a examiné, hier, avec le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, les moyens à même de permettre l’acheminement des médicaments, des équipements ainsi que l’entrée des médecins et des personnels de santé dans la Bande de Ghaza, cible d’attaques sionistes depuis le 7 octobre 2023.
Entamées depuis le 19 février courant, les audiences de la CIJ, sur les conséquences de l’occupation israélienne de la Palestine se sont achevées hier.
La 55e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies s’est ouverte hier à Genève. La tragédie que vit le peuple palestinien à Ghaza était à l’ordre du jour des travaux du CDH. Le chef de l’ONU a prévenu, au cours de cette première journée, des conséquences épouvantables d’une offensive militaire à grande échelle sur Rafah.
Alors que les massacres des Palestiniens se poursuivent à raison d’une centaine au moins de morts par jour, les négociations semblent repartir du bon pied en vue de parvenir à une trêve. Jake Sullivan, conseiller de Joe Biden, a déclaré hier à CNN qu’un « terrain d’entente» a été trouvé lors des récentes discussions qui ont eu lieu à Paris.
Des centaines de personnes, poussées par la faim, fuyaient hier le nord de la Bande Ghaza, alors que des discussions sur une trêve entre Israël et le mouvement Hamas se déroulent au Qatar, après des négociations en France et en Egypte.