«Le mouvement et les factions palestiniennes ont rempli toutes leurs obligations dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, mais Netanyahu et son gouvernement ont violé l’accord avant l’achèvement de la première phase et ont recommencé à commettre les crimes les plus odieux et tous les types de génocide en répandant les tueries, la destruction et la famine», dénonce Khalil Al Hayya, le chef du bureau politique du Hamas.
Thaer Shriteh a signalé que le nombre de détenus administratifs a atteint les 3498, dont 3076 attendent d'être jugés, tandis que les détenus disparus ont atteint le nombre de 1422.
Les médecins des hôpitaux gérés par la Community Return Association, partenaire d'ActionAid International à Ghaza, ont signalé, hier, une forte augmentation des cas de malnutrition aiguë chez les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que chez les jeunes enfants, dans un contexte d'interdiction totale par l'occupation sioniste de l'entrée de l'aide dans l'enclave palestinienne.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé qu’il a reçu une nouvelle proposition de trêve transmise par Israël aux médiateurs égyptiens et qataris, et qu’il avait engagé des «consultations approfondies» avant de rendre sa réponse.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa profonde préoccupation face au bombardement par les forces d’occupation sionistes de l’hôpital arabe Al Ahli dans la bande de Ghaza, appelant «à respecter le droit international qui interdit d’attaquer les établissements de santé et le personnel y travaillant».
La commissaire européenne chargée de la préparation, de la gestion des crises et de l’égalité, Hadja Lahbib, a déclaré que l’interdiction par Israël de l’aide humanitaire à Ghaza avait provoqué une crise humanitaire dans l’enclave palestinienne, tandis que «l’aide s’accumule à l’extérieur et que la nourriture pourrit».
«Le Hamas est prêt à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d’un accord d’échange global qui comprend l’arrêt complet de la guerre et le début de la reconstruction de Ghaza», a déclaré, samedi à Al Jazeera, Tahar Al Nounou, membre de la direction politique du Hamas. Propos qu’il a confirmés hier à l’AFP.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé les forces de l’occupation sioniste à «cesser» leurs attaques contre les hôpitaux et les services de santé dans la bande de Ghaza, réaffirmant que les patients et le personnel soignant «doivent être protégés».
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a indiqué que l’entité sioniste menait «un nettoyage ethnique» contre tous les aspects de la vie dans la bande de Ghaza. La directrice du bureau régional des médias de MSF, Inas Abu Al Khalaf, a fait cette déclaration en réponse à l’attaque de missiles sioniste qui a visé dimanche matin l’hôpital Al Ahli à l’est de la ville de Ghaza.
Les signataires de la tribune sont formels : l’armée israélienne mène une guerre contre l’information elle-même. En visant les reporters, photographes, techniciens des médias, elle cherche à effacer toute trace de la réalité sur le terrain.
Pas moins de 45 pays et organisations internationales ont soumis leurs exposés écrits à la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’ONU à la suite de l’interdiction de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) par l’entité sioniste en octobre 2024, annonce le centre d’information des Nations unies pour l’Europe occidentale.
Pendant qu’une nouvelle offre israélienne pour un accord de cessez-le-feu devrait être discutée aujourd’hui ou demain, l’armée sioniste a mené des raids intensifs et ininterrompus contre de nombreuses zones de l’enclave pour faire pression sur le mouvement de résistance et les négociateurs.
«Le ciblage des hôpitaux, des centres de santé et du personnel médical est l’une des manifestations les plus odieuses du génocide et un mépris flagrant des principes et des lois humanitaires. Il s’inscrit dans une politique visant à achever la destruction de tous les éléments de la vie à Ghaza afin d’en faire un territoire impropre à la vie humaine et de forcer ses habitants à émigrer par la force militaire», a réagi le ministère palestinien des Affaires étrangères.
La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a qualifié la situation humanitaire à Ghaza d’«enfer sur terre». «Les gens n’ont pas accès à l’eau, à l’électricité et à la nourriture dans de nombreuses régions», a-t-elle dénoncé dans une déclaration à Reuters vendredi, au siège du CICR à Genève.
Environ 100 médecins militaires de réserve ont signé, vendredi dernier, une pétition appelant à «la fin de la guerre à Ghaza pour permettre le retour des otages».
Faisant référence aux Conventions de Genève, il a notamment souligné l’obligation de la puissance occupante d’assurer la fourniture de nourriture et de matériel médical à la population.
Alors que l’Onu exhortait les dirigeants du monde entier de prendre «des mesures urgentes pour sauver les Palestiniens de Ghaza», le président américain, Donald Trump, réaffirmait son soutien total à la guerre génocidaire menée par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, contre la population de Ghaza, mais aussi à sa politique d’expulsion des Ghazaouis de l’enclave, présentée d’ailleurs comme un «bien immobilier incroyable et important».
Encouragé par l’impunité dont il jouit, Israël a bombardé, hier, des tentes abritant des journalistes palestiniens, tuant l’un d’eux et blessant au moins une dizaine d’autres.
Une plainte pour « crimes de guerre» contre 10 Britanniques ayant servi dans l'armée israélienne à Ghaza a été déposée hier, auprès de la police londonienne par l'un des plus grands avocats des droits de l'homme du Royaume-Uni, Me Michael Mansfield KC, a écrit la presse britannique, dans ses éditions d’hier.
L'Algérie a appelé, hier, le Conseil de sécurité des Nations Unies à faire preuve de plus de fermeté face aux violations des accords de cessez-le-feu constatés dans différents conflits à travers le monde, reprochant à l'organe onusien son «inaction» devant ces dépassements.