Alors que les bombardements israéliens sur la bande de Ghaza se poursuivent avec une intensité redoublée, le Nord de l’enclave est désormais plongé dans une crise humanitaire sans précédent.
Après une nouvelle nuit d’horreur, les secouristes de la ville de Tyr exploraient hier chaque recoin de débris à la recherche de survivants. Il s’agit, une fois de plus, d’une frappe aérienne israélienne d’une violence inouïe qui a rasé plusieurs quartiers de cette ville côtière du sud du Liban.
La guerre au Liban franchit un seuil inquiétant, marqué par des frappes israéliennes barbares et meurtrières et une attaque inédite sur la résidence privée du Premier ministre israélien.
L’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a alerté sur un «vrai risque» de famine dans le territoire palestinien assiégé, accusant «certains membres du gouvernement israélien» d’en faire «une arme de guerre».
La réticence à reconnaître pleinement le massacre comme un crime d'Etat témoigne d’un malaise persistant. La mémoire de la guerre d’indépendance continue d’être un sujet sensible en France, entre tentatives de réconciliation et fractures mémorielles.
Dans le nord de Ghaza, l’armée d’occupation israélienne poursuit son encerclement de Jabaliya, le camp de réfugiés historique où 400 000 habitants se retrouvent piégés sans possibilité d’évacuation.
L’Inde enregistre une croissance impressionnante de 7,6%, confortant son statut de l’économie à la plus forte progression au monde. Depuis huit ans, le pays surpasse la Chine – à l’exception de 2020, année marquée par la pandémie de Covid-19.
Les secouristes continuent de retrouver des corps sous les décombres, une tâche rendue encore plus difficile par l’intensité des bombardements qui se poursuivent.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé sa vive inquiétude quant à la détérioration rapide des conditions sanitaires.
Les troupes israéliennes ont justifié leurs actions par la rengaine habituelle, en affirmant que le Hamas tenterait de «reconstruire ses infrastructures militaires dans cette région».
A mesure que les forces israéliennes pénètrent plus profondément dans le sud du Liban, les échanges de tirs le long de la Ligne bleue, cette frontière temporaire définie par l’ONU, se multiplient.
Quatre frappes aériennes ont dévasté des quartiers densément peuplés de la banlieue sud de Beyrouth. Les autorités libanaises, dépassées par la guerre, font état de plus de 1100 morts, majoritairement des civils.
Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé, samedi 5 octobre, la révision prochaine de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), un engagement qui débutera en 2025. «L’accord sera révisé avec souplesse et dans un esprit amical, sans entrer en conflit, car nos relations avec les Etats européens, y compris la France, restent normales», a-t-il précisé.
A Téhéran, l’ayatollah Ali Khamenei, dans une rare prise de parole, s’est adressé hier à une foule de partisans, en appelant le monde musulman à s’unir contre ses «ennemis». Le guide suprême d’Iran a promis que les alliés de l’Iran «ne reculeront pas».
Dans un contexte marqué par une agression israélienne brutale, sauvage et indiscriminée, les Palestiniens continuent de subir des pertes humaines à Ghaza, en Cisjordanie et désormais au Liban. Dans la nuit de mardi, un raid aérien israélien a frappé le camp de réfugiés palestiniens d’Ein El Hilweh, situé près de Saïda, au Liban.
L’armée d’occupation israélienne a officiellement annoncé le lancement d’une invasion terrestre au Liban. Malgré les déclarations contradictoires des deux camps, le Hezbollah affirmait hier qu’aucun affrontement direct n’avait encore eu lieu avec les forces israéliennes.
La Nakba palestinienne n’en finit pas. Le dernier drame en date est survenu hier à l’aube, lorsque des avions de guerre israéliens ont bombardé une école abritant des déplacés à Beit Lahia, dans le nord de Ghaza.
Le ciel libanais est en flammes. En une semaine, plus de 700 civils ont perdu la vie sous les frappes israéliennes, tandis que des milliers de personnes fuient les bombardements, trouvant refuge là où ils peuvent.
L’armée d’occupation israélienne poursuit ses frappes sur le Liban, ciblant notamment le Sud et la plaine de la Bekaa. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité devait se tenir hier soir à New York, dans une tentative d’empêcher l’extension de la guerre, alors que la bande de Ghaza vit au rythme des bombardements sauvages et indiscriminés depuis presque un an.
Après avoir commis, presque une année durant, des massacres sanglants et barbares à Ghaza au nom de la présumée guerre contre le Hamas, l’Etat sioniste réédite son sinistre scénario au Liban.