Le quotidien des Palestiniens de Cisjordanie est marqué par les incursions et les provocations israéliennes, comme c’est le cas à Tulkarem, Bethléem ou encore dans les environs de Ramallah.
La 28e Conférence des parties de l’ONU (COP28) s’ouvrira à Dubaï, ce jeudi 30 novembre, mettant en lumière l’urgence croissante du dérèglement climatique, en particulier en Afrique. Les pays africains, premières victimes des conséquences dévastatrices du réchauffement climatique, devront y participer avec un objectif clair : mettre en place des mesures concrètes pour une transition climatique équitable et durable.
Après quarante-neuf jours de bombardements incessants, marqués par une privation d’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux médicaments depuis plus de six semaines, la Bande de Ghaza se voit enfin offrir une aide humanitaire avec l’arrivée de 248 camions par le point de passage de Rafah, durant les trois premiers jours de la trêve conclue entre le Hamas et Israël.
Depuis la déclaration d’une trêve de quatre jours dans la Bande de Ghaza, un autre front, discret mais meurtrier, persiste en Cisjordanie. Alors que l’attention du monde est souvent focalisée sur les atrocités commises à Ghaza, l’armée israélienne poursuit une campagne cynique et criminelle en Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier. Des jeunes Palestiniens sont abattus, des incursions et des arrestations sont monnaie courante dans les villes et villages occupés, laissant présager une escalade menée pour déstabiliser la région.
L ’accord de trêve temporaire entre Israël et le Hamas a été globalement salué par la communauté internationale. Des Etats-Unis à la Russie, en passant par la Chine et l’Union européenne, les réactions se sont enchaînées tout au long de la journée d’hier. Biden se dit ainsi «extraordinairement heureux», Macron veut «faire entrer de l’aide», tandis que le Qatar et la Grande-Bretagne défendent un traité «durable». L’Autorité palestienne demande, pour sa part, l’arrêt de l’«agression israélienne».
Les négociations entamées entre Israël et le Hamas par le biais du Qatar affichaient hier des signes prometteurs d’un accord imminent, selon le Qatar. Menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, ces pourparlers visent à instaurer une trêve (de cinq jours) renouvelable dans la guerre à Ghaza.
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, a exprimé sa satisfaction quant à la mise en œuvre de politiques qu’il juge «cohérentes», reposant sur le principe d'assurer la durabilité du système de sécurité sociale, d'élargir la protection sociale et de garantir les droits fondamentaux de toutes les catégories vulnérables.
Les positions de soutien à Israël sont vivement critiquées, y compris par les diplomates, notamment en France et aux Etats-Unis. Le malaise au sein de la diplomatie française au Moyen-Orient est désormais public, marquant une rupture historique.
La Cisjordanie est le théâtre d'une intensification des violences depuis le début de la guerre à Ghaza. Les tensions s'exacerbent à mesure que les incursions israéliennes, les attaques de colons, les bouclages et les arrestations se multiplient, laissant la population civile palestinienne en proie à une situation critique.
En commettant des crimes barbares à l’encontre des populations civiles de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, la question de la responsabilité pénale d’Israël devrait aujourd’hui être soulevée.
De nombreuses personnalités internationales ont exprimé leur soutien au peuple palestinien, dénonçant la violence dont fait preuve Israël à l’égard de l’enclave palestinienne de Ghaza.
La guerre à Ghaza, violente et barbare, marquée par les tueries contre les civils palestiniens, pourrait torpiller le processus de normalisation en cours entre plusieurs capitales arabes et Israël.
C’est une guerre sans témoins et sans images que souhaite mener Israël, n’hésitant pas à cibler les journalistes de Ghaza et leurs familles dans le but d’instaurer ainsi un «black-out» médiatique. En 25 jours de bombardements massifs, 38 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie, selon un décompte du Syndicat des journalistes palestiniens publié mardi soir par l’agence palestinienne Wafa. Les domiciles d’au moins 35 journalistes ont été bombardés, entraînant la mort de dizaines de membres de leurs familles.
Vingt-cinq jours d’une guerre abominable contre les Palestiniens de Ghaza et aucune voix sensée n’a pu encore imposer un cessez-le-feu pour arrêter le massacre. Tandis que les Etats-Unis et leurs alliés accordent à Israël l’impunité pour commettre des crimes de guerre et que les voix arabes sont inaudibles, l’entité sioniste poursuit son plan macabre dans ce qui ressemble à une seconde Nakba.
Alors que des tonnes d’aides humanitaires sont prêtes à être acheminées et distribuées dans la bande de Ghaza, les camions restent bloqués au point de passage de Rafah, à la frontière avec l’Egypte. Israël bloque délibérément les aides internationales, notamment de carburant, aggravant ainsi les souffrances des populations palestiniennes à Ghaza.
Ghaza est aujourd'hui le théâtre d'une tragédie humanitaire sans précédent. Confrontés à des bombardements intensifs et barbares depuis 24 jours, les Palestiniens de Ghaza sont sans eau, sans nourriture, sans carburant, sans électricité… L’aide humanitaire arrive au compte-gouttes.
Le président de l'Assemblée tunisienne des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, a conclu sa visite officielle de quatre jours en Algérie, marquant une étape significative dans le renforcement des relations entre les deux pays voisins. L'invitation à cette visite a été lancée par le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) de l'Algérie, Brahim Boughali.
Dans un acte de cynisme ultime, Israël, qui bombarde sans relâche la bande de Ghaza depuis le 7 octobre, nie être à l'origine de cet acte aussi abject qu’immonde qu’il attribue l'attaque au «Jihad islamique».
Plus d’un million de personnes ont déjà quitté leurs foyers dans ce territoire de 362 kilomètres carrés placé en état de siège et coincé entre Israël, la Méditerranée et l’Egypte.
Les pays occidentaux restent néanmoins aveugles et sourds à la détresse des Ghazaouis, tandis qu’Israël, fort de son impunité, masse ses troupes pour une offensive terrestre – qui semble imminente.