Dans les médias, on parle d’une nouvelle «guerre des visas» qui se profile à l’horizon, et ce, suite aux déclarations récentes et musclées émanant de responsables politiques français.
La libération d’otages français détenus à l’étranger par des groupes terroristes repose souvent sur des négociations discrètes, où la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) joue un rôle clé. Si officiellement, la France affirme ne jamais céder au paiement de rançons, plusieurs affaires ont laissé entrevoir une réalité différente, où des transactions financières semblent avoir été au centre des négociations avec des groupes terroristes.
Douze mouvements indépendantistes des territoires d’outre-mer français ont fondé à Nouméa un Front international de décolonisation (FID) pour conduire leurs nations à la «pleine souveraineté», selon la charte constitutive de cette organisation, citée hier par l’AFP.
«L’Algérie n’a pas de problème avec les peuples, y compris avec la France, et nous sommes fiers de cette position qui n’a jamais changé», note le président du Conseil de la nation.
L’ancien directeur de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Bajolet, ancien ambassadeur de France en Algérie de 2006 à 2008, sera jugé les 6 et 7 novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Il est accusé de «complicité de tentative d’extorsion» et «d’atteinte arbitraire à la liberté individuelle» dans une affaire mêlant les service de renseignements français à l’homme d’affaires franco-suisse Alain Duménil.
«Le moment est venu de tourner la page», a affirmé Retailleau à l’Express, réitérant néanmoins son souhait de revoir les accords franco-algériens de 1968, qu’il estime «datés et déséquilibrés».
Dans sa diatribe clairement anti-algérienne, le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, s’est appuyé sur deux faits essentiels : le refus d’Alger d’accueillir l’influenceur «Doualemn» et les poursuites engagées par la justice algérienne contre Sansal.
Alstom France s’était engagée à assurer la formation et le transfert de technologie, de compétences et de savoir-faire aux 240 employés de Cital, de façon «à faire passer d’ici à 2025 toute la production réalisée en Europe au site de Annaba, et ce, afin de créer un pôle ferroviaire d’excellence en Algérie et dans toute la région».
Une enquête d’opinion réalisée par l’ONG Tournons la page (TLP), en collaboration avec le Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI Sciences Po, Paris), dans six pays africains livre des enseignements édifiants sur les raisons du «rejet de la France en Afrique».
La gauche dénonce l’odieuse campagne conduite par plusieurs ministres, dont celui des Affaires étrangères et celui de l’Intérieur, contre l’Algérie. Une insupportable instrumentalisation politico-médiatique sur un ton de va-t-en-guerre virulent.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a présidé hier une réunion du Bureau du Conseil élargi aux présidents des groupes parlementaires et au questeur, consacrée à l’examen du calendrier proposé pour les activités législatives du Conseil prévues entre le 20 et le 23 janvier, indique un communiqué du Conseil.
Le proverbe africain dit : «Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier.» Certes, la vérité met plus de temps, mais elle finit toujours par arriver.
Le ton belliqueux et souvent arrogant des ministres français des Affaires étrangères et de l’Intérieur ressemble davantage à des gesticulations insignifiantes qu’à une véritable crise diplomatique.
Si la Turquie a été le plus grand importateur de GNL algérien en 2024, bien que le volume ait diminué à 4,05 millions de tonnes, contre 4,45 millions de tonnes en 2023, la France arrive en deuxième position, avec des importations en provenance de l’Algérie passant de 3,2 millions de tonnes en 2023 à 3,26 millions de tonnes, suivie par l’Espagne avec 1,66 million de tonnes, contre 1,47 million de tonnes en 2023.
L a France, après l’indépendance de notre pays, a reconnu officiellement, mais tardivement, la «guerre d’Algérie» au lieu d’«événements d’Algérie». Pour beaucoup, c’est enfin la reconnaissance du colonisateur de la «guerre de Libération» et par conséquent de l’occupation de notre pays.
Cette instrumentalisation des tensions franco-algériennes risque de creuser davantage le fossé entre les deux peuples. Les allégations n’ont aucun fondement, mais elles trouvent un écho favorable auprès des milieux d’extrême droite, toujours en quête d’un bouc émissaire.
«De tels agissements, inacceptables pour l’ensemble du peuple algérien, n’impactent en rien son parcours indépendant», indique le bureau de l’APN. Le Front des forces socialistes (FFS) qualifie ces propos d’«écœurants» et d’«inacceptables». Pour le MSP, ils dénotent d’«une arrogance liée à la mentalité coloniale, loin du respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats».
Entre 2022 et 2023, quatre anciennes colonies françaises, le Niger, le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso, ont enjoint Paris de retirer son armée de leurs territoires. Le mois dernier, à quelques heures d’intervalle, le Sénégal et le Tchad ont à leur tour annoncé le départ des militaires français de leur sol.
Décédé, Jean-Marie Le Pen laisse intactes – et vivaces – toutes ses idées nauséabondes que la société française n’a pas pu éradiquer.
Peu de jours après le discours du président Tebboune devant les deux Chambres du Parlement, la réplique de Macron va incontestablement bien au-delà d’une affaire qui se trouve, présentement, entre les mains des juges algériens.