En décembre 2016, Trump, fraîchement élu, accédait au poste le plus puissant de la planète. Il adopte à l’égard des mastodontes de la finance, qu’il recevait dans son bureau, une position de servile soutien : «Vous êtes uniques au monde !» «Je suis là pour faire en sorte que ça marche pour vous.»
Désigné du doigt, culpabilisé, considéré comme un pestiféré, au cœur de l’actualité explosive mondiale, l’Iran est sorti de l’ombre, donnant lieu à une prolifération d’intervenants, sur les plateaux tv, supposés experts, souvent des chefs d’état-major d’armées occidentales, à la retraite, sans arguments convaincants, plutôt montrant leurs vives appréhensions et inquiétudes vis-à-vis de l’Iran et de ses possibilités nucléaires.
La prophétie de Platon, il y a 2500 ans, est-elle en train de se réaliser ? Le philosophe grec racontait dans la République le sort des hommes emprisonnés dans une grotte depuis leur naissance.
L’Occident a encore révélé son visage de partisan de la guerre au service d’une domination globale face au désordre du monde. La violence s’installe, non plus en tant que prolongement éventuel de la politique, mais comme son remplacement.
Comment va le monde ? Peu sûr de lui et guère rassuré sur son avenir, à l’épreuve des régressions, des surenchères et... des inflations douanières ? Comment va l’Europe ? Pas mieux...
Pays des trois monothéismes, la Palestine est depuis plus d'un siècle au cœur d'un conflit sanglant, dont elle est la victime expiatoire. A l'origine, une colonisation insidieuse et rampante, devenue criminelle et sadique à son paroxysme. Les choses et les êtres y sont éventrés, effondrés, abîmés dans des lieux de vie, devenus des lieux de mort.
En évoquant le drame palestinien depuis trois quart de siècle, on n’a rien fait d’autre qu’annoncer et commenter l’entêtement du malheur, de la haine et de la terreur sionistes.
Faire de la propagande, paraître produire une mise en scène, avec pour objectif de manipuler, voilà à quoi se voient de plus en plus astreints les médias occidentaux, de plus en plus extrémistes. Ces courroies de transmission sont tenues de faire passer des messages, même regorgeant d'énormités et de mensonges.
Dépassant les règles et les bornes admises, Trump a d’abord choqué le monde entier par sa nouvelle politique douanière, qui a donné lieu à un brusque et bruyant cataclysme, essaimant partout, inattendu et bouleversant.
Alors qu’on entame le deuxième quart de ce troisième millénaire, nous sommes gavés, au plan international, de vérités amères, dans un monde tourmenté où l’horreur à son paroxysme à Ghaza a déshumanisé l’être humain, profondément touché dans sa chair et dans ses droits.
Ce flâneur du quotidien garde la vigueur de sa jeunesse et se fond dans l’existence de ses semblables, les gens simples. Sa silhouette est souvent signalée à la placette d’El Harrach, où il a ses habitudes, notamment au café d’El Kahla. Est-ce un hasard ? Non, car Mohamed, surnommé le goal volant, est le doyen vivant du football harrachi.
Dans le procès «libyen» le concernant pour «association de malfaiteurs» et «corruption», commencé le 6 janvier dernier, Nicolas Sarkozy actuellement sous bracelet électronique, le parquet a donné jeudi son premier verdict. Il a requis 7 ans de prison ferme et 300 000 euros d'amende.
«Un sportif français qui gagne est un Français. Un sportif français qui perd est un sportif, pour ne pas dire plus.» Coluche
On ne condamnera jamais assez l’attitude abjecte de ces chaînes de télévision françaises et la manière dont elles ont traité le génocide sioniste perpétré à huis clos à Ghaza, où les images sont parlantes, avec des témoignages de détresse et de colère, l’étendue saisissante de la dévastation, de la mort, les moyens inhumains utilisés pour mettre à terre toute une ville.
Lors de mon séjour en France, il y a quelques semaines, j’ai eu le plaisir de rencontrer au Centre culturel algérien de Paris, au sein duquel mon ami Mustapha Boutadjine rendait hommage à une pléiade d’artistes, dont le regretté Rachid Taha, un ancien appelé français, Henri Pouillot, affecté à la sinistre villa Sisuni, à la fin des années cinquante, située à Alger, qui était un témoin privilégié des horribles scènes de torture et de crimes perpétrés contre les détenus algériens.
Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix, le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre.
Chaleureux, avenant, parfois blagueur mais toujours agréable, qui aimait les mots d'esprit. Tel était Mahieddine. Il a gardé la fougue verbale de sa jeunesse. C'était un ami, qui pouvait se permettre quelques écarts avec moi.
S’appuyant sur Frank Wright, grand architecte et concepteur américain (1867-1959), duquel il a appris cette devise, Trump s’est attaché à l’appliquer à la lettre dès le début de sa carrière et devant les membres du Congrès l’autre jour. Citons-la. «Je connais le prix du succès : la concentration, le travail et une dévotion sans faille au rêve que vous voulez incarner.»
Il a le sourire en guirlande, un regard malicieux derrière ses petites lunettes et une énergie de tout instant. Jacques sait conquérir son monde. C’est normal, car il est avocat, et en tant que tel, il a forcément le sens de la communication. Lorsqu’il égrène sa vie, on a l’impression d’écouter une flamboyante plaidoirie.
Ses concitoyens l’avaient surnommé, dès le départ, avec un mélange d’affection et d’ironie «Le Donald», comme un personnage de dessins animés, confortant leur confiance en cet homme extravagant, dont le discours plaisait parce qu’il écorchait les convenances et les règles établies, et était bien loin de celui aseptisé de ses concurrents.