l «Il n’y a pas de temps à perdre. Israël a bloqué et entravé de manière continue et délibérée l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza : les civils ont été confrontés à des niveaux de famine sans précédent, et des enfants sont morts de faim. La communauté internationale, qui n’a pas réussi jusqu’à présent à persuader Israël de respecter ses obligations légales, doit veiller à ce qu’il autorise sans attendre l’acheminement de produits vitaux dans toutes les zones de la bande de Ghaza occupée, afin d’assurer la survie de la population palestinienne», a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été annoncé mercredi soir entre le Hamas et Israël, accord qui devrait entrer en vigueur demain, l’entité sioniste a poursuivi sans répit son entreprise génocidaire, gâchant la joie des Palestiniens de retrouver enfin un peu de paix. Plus de 111 morts, dont 27 enfants, ont été enregistrés à Ghaza depuis cette annonce, selon la Défense civile palestinienne.
La conclusion d’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël après plus de 15 mois d’une guerre épouvantable contre le peuple palestinien à Ghaza a suscité des réactions enthousiastes sur la scène internationale, saluant à l’unisson cette issue heureuse de plusieurs mois de négociations.
Une enquête d’opinion réalisée par l’ONG Tournons la page (TLP), en collaboration avec le Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI Sciences Po, Paris), dans six pays africains livre des enseignements édifiants sur les raisons du «rejet de la France en Afrique».
Parmi les sanctions imposées par les Etats-Unis à la Syrie, «l’interdiction de l’aide étrangère américaine au gouvernement syrien et l’opposition des Etats-Unis au soutien des institutions financières internationales à la Syrie, l’interdiction du commerce d’armes entre les Etats-Unis et la Syrie, l’interdiction d’exporter ou de réexporter des biens américains vers la Syrie» ou encore «l’interdiction d’importer certains produits syriens, y compris le pétrole». A cela s’ajoutent «le gel des avoirs du gouvernement syrien aux Etats-Unis et l’interdiction pour les personnes et les entreprises américaines de traiter ou de faire des affaires avec le gouvernement syrien, y compris les entreprises d’Etat syriennes».
Les discussions ont porté sur la façon de contribuer à «reconstruire la Syrie en tant qu’Etat unifié, indépendant et sûr pour tous ses citoyens, où le terrorisme n’a pas sa place, où sa souveraineté ne sera pas violée et où son intégrité territoriale ne sera pas attaquée, d’où que ce soit», ont déclaré les Etats participants.
Hasni Abidi est un fin spécialiste du monde arabe, un «continent» qu’il observe, ausculte et décrypte depuis plusieurs années, et auquel il a consacré de nombreux ouvrages.
Après plus de deux ans de vacance de l’institution présidentielle, le Parlement libanais est parvenu enfin à élire jeudi un président pour le Liban. L’heureux élu n’est autre que le patron de l’armée, le général Joseph Aoun. Ce dernier hérite d’un pays à genoux, lourdement éprouvé par la guerre dévastatrice déclenchée par Israël contre le Hezbollah, et qui a conduit à l’assassinat de Hassan Nasrallah.
Dans une interview accordée à la chaîne Al Arabiya, Ahmad Al Sharaa a indiqué qu’il faudrait quatre ans pour organiser des élections crédibles en Syrie. En attendant, une Conférence de dialogue national inclusive devrait se tenir dans les prochains jours pour s’entendre sur la conduite de la période de transition.
«Les combats sont très violents dans le sud et le sud-est de Manbij. Les avions de guerre turcs y participent pour tenter d’empêcher l’avancée des Forces démocratiques syriennes (kurdes) et d’ouvrir la voie aux factions pro-turques», indique l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Le célèbre journaliste syrien Ahmad Fakhouri, figure emblématique d’Al Jazeera qui a fait ses classes à la BBC et qui est longtemps resté en exil, fuyant la dictature d’Al Assad, dit dans une vidéo sur son compte Instagram : «Ne prêtez pas attention aux petites querelles de clocher qui déchirent les réseaux sociaux.
Une jeune Syrienne résume le sentiment général en déclarant au site asharq.com : «En 2025, les gens seront heureux. Il y a de la liberté. Tout le monde a envie de donner quelque chose à ce pays, contrairement à ce qui se passait avant lorsque nous n’avions pas le droit de faire quoi que ce soit et qu’il n’y avait pas de joie dans les yeux des gens.»
Les nouvelles autorités syriennes incarnées par Ahmad Al Sharaa, le chef de Hayat Tahrir Al Sham (HTS), l’organisation paramilitaire qui a été derrière la chute du régime de Bachar Al Assad, poursuivent avec détermination la reconfiguration du paysage institutionnel à Damas.
Le nouveau pouvoir en Syrie a fixé une date limite aux membres des corps de sécurité de l’ancien régime, les exhortant à rendre leurs armes. Ceux qui refusent de se conformer à cette procédure sont considérés comme des hors-la-loi et seront arrêtés.
The Pager Plot.» Littéralement : «Le complot au bipeur.» C’est comme ça que l’émission phare de la chaîne américaine CBS, «60 Minutes Overtime» (60 minutes supplémentaires) a appelé cette affaire.
Lorsque la coalition armée dirigée par Hayat Tahrir Al Sham (HTS) avait lancé son offensive contre le régime de Bachar Al Assad le 27 novembre en partant à la conquête d’Alep, cette opération a soulevé de vives craintes.
C’est un secret de polichinelle : la Turquie a joué un rôle-clé dans la chute du régime de Bachar Al Assad grâce au soutien apporté par Ankara à l’opposition syrienne. La Turquie entretenait des liens directs avec Hayat Tahrir Al Sham (HTS), le groupe islamiste qui était à la tête de la coalition armée qui a fait tomber Al Assad. Qui plus est, elle a accueilli plusieurs opposants et nombre d’organisations politiques syriennes qui ont été contraints à l’exil durant la guerre civile pour fuir les exactions du régime syrien.
Le ballet diplomatique dans la capitale syrienne se poursuit. Après les chancelleries européennes, principalement le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, qui ont envoyé chacune, ces derniers jours, une délégation à Damas, c’est au tour des Américains de faire le pas vers les nouvelles autorités syriennes incarnées par Hayat Tahrir Al Sham (HTS) et son chef Ahmad Al Sharaa.
Même si les Occidentaux continuent à se montrer prudents à l’égard d’Ahmad Al Sharaa, ce chef islamiste timide et réservé qui a fait tomber Al Assad, en répétant qu’ils le jugeront sur les actes, on assiste ces derniers jours à un véritable ballet diplomatique dans la capitale syrienne.
Après avoir porté les armes contre le régime d’Al Assad jusqu’à le faire tomber au bout de 13 ans de guerre civile, les insurgés syriens troquent leur uniforme de guérilleros contre une tenue civile comme l’a fait leur chef, Ahmad Al Sharaa, et s’évertuent maintenant à remettre «le politique» en marche. Ils le savent, la tâche de la restauration (voire de la refondation) de l’Etat syrien est extraordinairement complexe.