Plus de quatre cent Ghazaouis ont été tués dans la nuit d’avant-hier par l’aviation israélienne sans que cela ne révolte les «bonnes consciences» occidentales qui réservent leur indignation aux seules victimes ukrainiennes. Fragilisé par la pression des familles d’otages, les coups de boutoir de son opposition, les poursuites judiciaires le concernant pour corruption, sa fin politique annoncée et enfin le spectre du 7 octobre 2023, Netanyahu relance la guerre, du moins le génocide.
Un autre mythe s’effondre en France, celui de la totale liberté d’expression. Aucune solidarité ne s’est manifestée en faveur du journaliste Jean- Michel Aphatie sanctionné par la chaîne RTL, où il travaillait avant sa suspension et qu’il a dû quitter.
Dans la crise actuelle algéro-française, on peut penser, à tort, à un partage des rôles entre Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, le premier apparaissant comme «au-dessus de la mêlée», le second chargé d’acculer l’Algérie sur le dossier de l’émigration.
C'est l'une des rares voix qui, dans la sphère médiatique française, ose dire les quatre vérités et surtout tente d’aller à contre-courant de l’idéologie droitière, voire d’extrême droite, qui couvre l’Hexagone.
Une «Riveria» ou un «Club Med» sur le charnier de Ghaza, c’est cela l’idée de Donald Trump, homme d’affaires dans le sang qui a flairé le filon pour fructifier ses affaires et celles de ses proches. Avec de l’argent extérieur, de préférence arabe.
Un autre pas dans la crise entre l’Algérie et la France, cette fois-ci du côté de François Bayrou, le Premier ministre français qui, en parlant de «submersion migratoire», a alimenté le fantasme du «grand remplacement», classique fonds de commerce d’Eric Zemmour.
Le monde arabe devrait-il redouter Donald Trump ? Oui, s’il faut s’en tenir à ses premières mesures après son investiture et ses déclarations antérieures. En levant toutes les contraintes sur les forages d’hydrocarbures sur le sol américain, le nouveau Président compte inonder les marchés mondiaux de pétrole et de gaz américains et réserver ainsi l’essentiel des parts du marché mondial aux compagnies du pays.
Décédé, Jean-Marie Le Pen laisse intactes – et vivaces – toutes ses idées nauséabondes que la société française n’a pas pu éradiquer.
Deux milles vingt quatre, année perdue pour la paix et la justice. D’abord, l’incroyable boucherie de Ghaza, Israël soumettant quotidiennement ce territoire et sa population à un tapis de bombes.
Peu à peu s’estompe l’émotion suscitée par la chute de Bachar Al Assad et se mettent en place de nouveaux jeux géopolitiques dans lesquels est intégrée la nouvelle Syrie libérée par le mouvement Hayat Tarhir Al Sham, conduit par Mohammad Al Joulani.
Le monde entier est pétrifié par l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche à cause de ce qu’il va entreprendre pour assouvir son obsession de faire des Etats-Unis le gendarme de la planète. La zone qu’il va privilégier sera le Moyen-Orient, ayant d’autres projets moins destructeurs pour le conflit Russie - Ukraine. Il vient de déclarer que si «les otages à Ghaza ne seront pas libérés avant le 20 janvier 2025, le prix à payer sera ''terrible'' au Moyen-Orient, et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l’humanité».
Pour les populations civiles du Liban, ce cessez-le-feu est assurément un immense soulagement après des semaines de bombardements intenses de l’aviation israélienne. Comme à Ghaza, celle-ci a ciblé les villes et les quartiers les plus denses afin de faire le maximum de victimes et de dégâts au niveau des logements et des infrastructures.
Deux mille vingt cinq (2025) s’annonce comme une année chaotique pour un monde qui a déjà souffert de 2024 qui tire a sa fin. Deux chaudrons risquent l’ébullition, le Moyen-Orient et l’Ukraine dans la perspective de la prise de fonction de Donald Trump.
Tout ce que compte la France, principalement Paris, en sionistes militants et sympathisants se mobilise pour voler au secours d’Israël et de son gouvernent englués dans une guerre interminable et dévastatrice sur divers fronts, dénoncée par le monde entier pour son impact génocidaire sur les populations de Ghaza et du Liban.
Donald Trump ne se conformera pas aux résultats du scrutin présidentiel, et cela, il l’a annoncé dès le départ, martelant qu’il ira et restera à la Maison-Blanche coûte que coûte, élu ou pas élu.
Apocalypse hier au nord de Ghaza, où plus d’une centaine de personnes ont péri sous les bombes israéliennes. Plus d’hôpitaux, pas de nourriture, ni de secours des blessés et des survivants.
La vie politique est retombée dans la léthargie une fois définitivement clos l’épisode de la présidentielle du 7 septembre 2024. Une des raisons est l’annonce par le président Tebboune que «le dialogue politique national» prévu juste après son élection ne pourra avoir lieu que dans une année.
Tel que conçu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’ordre mondial est en train de vaciller et ce ne sont pas les conflits entre les grandes puissances qui en sont la cause.
Ce 7 octobre en France, les médias mainstream, particulièrement CNES, BFMTV et LCI, ont tordu le cou aux règles les plus élémentaires du journalisme. Elles ont rivalisé en contenus propagandistes en faveur d’Israël, son armée et ses dirigeants par réflexe et sur ordre de leurs propriétaires, des pro-sionistes notoires.
Pour s’attirer les bonnes grâces de l’extrême droite et de la droite dure, sorties renforcées des dernières élections législatives, le président français, Emmanuel Macron, a sacrifié le dossier immigration. Il l’a jeté en pâture au nouveau gouvernement conduit par Michel Barnier, appuyé par un ministre de l’Intérieur foncièrement raciste, Bruno Retailleau. Celui-ci est connu pour être un partisan d’une grande fermeté en matière de délivrance des visas et leur utilisation comme moyen de pression sur les capitales du sud de l’Europe, plus particulièrement du Maghreb, au prétexte qu’elles refusent de reprendre leurs ressortissants expulsés.