L’année qui s’écoule aura fortement marqué le secteur des mines à travers une relance effective de l’activité. Depuis le début de 2023, les orientations pour développer les projets miniers structurants se sont multipliés et le gouvernement a axé ses efforts sur ce dossier et sur la valorisation des richesses souterraines. Objectif : permettre au secteur dont lequel les richesses ne manquent pas de contribuer à la diversification de l’économie.
Sur les plans agricole et agroalimentaire, aux perturbations ayant marqué l’année 2023 en matière de distribution de certains produits de base et la flambée des prix qui s’est poursuivie tout au long de cette période poussant l’inflation vers le haut, des changements positifs étaient également au rendez-vous.
Un deuxième mode de financement a également été finalisé cette année. Il s’agit des organismes de placement collectif à risque (OPCR), destiné aux PME, à travers des participations dans les PME avec une certaine prise de risque.
Le marché des obligations de la Bourse d’Alger n’a pas connu de nouvelles introductions en 2022. «Cette situation persiste depuis plusieurs années. La dernière émission d’emprunt obligataire coté en bourse, remonte à l’année 2009, et l’échéance du dernier emprunt obligataire cotée remonte à 2016», précise un rapport de la Cosob.
L’Office national interprofessionnel du lait importe globalement 46% des besoins nationaux en poudre de lait, alors que les usines privées en importent 54%. L’exonération de l’impôt forfaitaire unique (IFU), des chiffres d’affaires réalisés issus des activités de collecte et de vente de lait cru, tel que prévu dans la loi de finances 2024, changera-t-elle la donne ?
Amar Abba, ancien ambassadeur à Londres pendant une décennie, a apporté son éclairage sur la diplomatie africaine. Il a énuméré les priorités à prendre en charge dans le cadre de l’intégration de l’Afrique, considérée «comme notre profondeur stratégique».
Le président Abdelmadjid Tebboune a clairement indiqué que seules les entreprises activant dans des secteurs où les besoins du marché local sont entièrement satisfaits seront autorisées à exporter. Il y a donc lieu, selon le chef de l’Etat, d’élaborer un listing des entités économiques et des filières couvrant les besoins nationaux avant d’accorder les autorisations d’exporter vers l’Afrique.
Un fort apport est attendu de ce laboratoire désormais opérationnel dans la station de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV).
Du nouveau pour la réduction du poids des contentieux fiscaux et pour le recouvrement des rôles en suspens. En application de l’article 15 de la loi de finances rectificative 2023 (LFR-2023) publié le 5 novembre dernier au Journal officiel, le ministère des Finances a adressé au début de ce mois de décembre une instruction à la direction des grandes entreprises (DGE) et aux directions des impôts de wilaya.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a appelé les directeurs des services agricoles (DSA) à «assumer leurs responsabilités et à travailler sur le terrain» avec l’objectif d’élargir à 3 millions d’hectares les superficies dédiées à la culture des blés dur et tendre et de l’orge.
L’impact des changements climatiques se fait de plus en plus ressentir sur la filière oléicole comme c’est le cas pour d’autres cultures. Selon les prévisions du Conseil international oléicole (COI) publiées le 8 décembre, la production mondiale d’huile d’olive 2023/2024 devrait chuter à 2,4 millions de tonnes (Mt), soit une baisse de 8% par rapport à la campagne précédente.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO a revu à la hausse ses prévisions relatives aux récoltes de la campagne en cours dans son Bulletin sur l’offre et la demande de céréales publié hier.
Le représentant du ministère de l’Agriculture, Mohamed El Hadi Sakhri, a évoqué la poursuite du Programme d’appui au secteur de l’agriculture (PASA) en Algérie, dans le but de mettre à niveau le secteur de l’oléiculture et de permettre au produit algérien de se positionner «confortablement» à l’international.
La part actuelle des wilayas du Sud dans la valeur de la production agricole atteint les 26% (sur un montant global de 4550 milliards de dinars), selon le premier responsable du secteur. Ces régions alimentent par ailleurs les besoins nationaux en céréales à hauteur de 11%, contre 26,4% pour les fruits et légumes, 32% pour la pomme de terre et enfin plus de 98% pour les dattes.
Les évaluations effectuées au niveau des entreprises publiques ont fait ressortir des déficiences ayant trait à l’organisation et au contrôle interne. Ce qui n’a pas été sans impact sur la réalisation de leurs missions statutaires et l’atteinte de leurs objectifs en termes de performance.
Le nouveau ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, après deux ans de règne de Mohamed Abdelhafid Henni, est appelé à répondre aux préoccupations du monde agricole mais aussi celles des consommateurs qui paient de plus en cher leurs couffins. Il s’agit surtout de parvenir à des mécanismes pour accompagner les agriculteurs et garantir le bon fonctionnement des filières.
Le groupe Oxford Business (OBG), en partenariat avec l’Association mondiale des organismes de promotion de l’investissement (Waipa), vient de publier un rapport-focus sur le rôle des zones économiques spéciales (ZES) dans une perspective d’intégration régionale, à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Le bilan de la BM fait ressortir une «importante décélération» du rythme de progression des crédits accordés par les banques privées.
Les dernières pluies qui se sont abattues sur le nord du pays sont arrivées malheureusement en retard pour la filière oléicole, la période de gonflement du fruit étant dépassée. De ce fait, pas de changement concernant les prévisions de production d’huile d’olive en Algérie.
Dans la partie consacrée à la croissance économique décortiquée par secteurs d’activité, la Banque d’Algérie (BA) dans son rapport sur l’évaluation économique et monétaire du pays en 2022 relève «des résultats fortement appréciables» dans l’agriculture, avec une production qui représente 11,6% du PIB courant.