La production moyenne de pétrole de l’Algérie en 2024 était d’environ 907 000 b/j au premier trimestre, pour baisser au cours du deuxième trimestre à 904 000 b/j et rebondir à nouveau au troisième trimestre de cette année à 909 000 b/j.
La production pétrolière de l’Algérie devrait se maintenir en 2025 à 908 000 barils par jour (b/j) jusqu’à la fin du premier trimestre de l’année prochaine. C’est ce que prévoit la plateforme d’information arabe spécialisée dans l’énergie Attaqa. Selon la même source, en cas de retour progressif à la part algérienne des réductions volontaires de production, c’est-à-dire les 51 000 b/j, la production pétrolière algérienne passerait en avril 2025 à environ 911 000 b/j en mai 2025 et augmenterait de 3000 b/j sur une base mensuelle, pour atteindre environ 914 000 b/j et continuerait de croître en juin prochain pour se situer autour de 917 000 b/j.
La hausse prévue en juillet 2025 est de 2000 b/j. Ainsi, la production passerait à 919 000 b/j au cours de cette période, puis augmentera de 3000 b/j en août, pour atteindre un total de 922 000 b/j. La tendance haussière est appelée à se poursuivre, d’après la plateforme Attaqa, qui prévoit une production et de 925 000 b/j en septembre 2025 et de 928 000 b/j en octobre de la même année. Par la suite, la production augmenterait de 3000 barils par mois en novembre prochain, atteignant 931 000 b/j. Le plus haut niveau de production serait atteint en décembre, selon Attaqa, pour s’élever à 934 000 b/j.
Ce sera donc la reprise de la production d’hydrocarbures en 2025. Ce qui augmenterait les recettes d’exportations d’hydrocarbures de l’Algérie et soutiendrait un rebond de la croissance du pays en 2025, selon les prévisions de la Banque mondiale (BM) contenues dans son dernier rapport semestriel consacré à l’Algérie.
Parcours ascendant
Les perspectives de production s’annoncent également en croissance pour 2026. Ainsi, Attaqa table sur 1,007 million b/j au cours de cette année. Des prévisions qui sont tracées sans tenir compte d’autres changements liés aux plans de réduction de la production et aux réductions volontaires, selon les quotas de production pétrolière des pays de l’OPEP+. Ainsi, en janvier 2026, la production devrait atteindre 936 000 b/j, avant de remonter à 939 000 b/j en février et 942 000 b/j en mars, poursuivant son parcours ascendant avec un taux de croissance mensuel compris entre 2000 et 3000 b/j.
La production pétrolière de l’Algérie en 2026 serait de 956 000 b/j d’ici août (dernier mois selon le plan d’atténuation progressive de réduction volontaire de la production), et se stabilisera au niveau de 959 000 b/j au cours de la période allant de septembre à fin décembre 2026, selon la même source. Concernant 2024, la production moyenne de pétrole de l’Algérie était d’environ 907 000 b/j au premier trimestre, pour baisser au cours du deuxième trimestre à 904 000 b/j et rebondir à nouveau au troisième trimestre de cette année à 909 000 b/j, Attaqa a évalué cette production à 910 000 b/j en novembre.
Pour rappel, les pays membres de l’OPEP et leurs alliés (groupe OPEP+) ont convenu, début décembre, de prolonger la réduction de la production de pétrole pour tous les membres jusqu’à fin 2026, et huit ministres ont décidé de prolonger une réduction volontaire de production de 2,2 millions b/j jusqu’à la fin du premier trimestre de 2025. Dans ce cadre, l’Algérie participe à hauteur de 51 000 b/j aux réductions volontaires de production tandis que sa part des réductions volontaires supplémentaires est d’environ 48 000 b/j pour un total de 99 000 b/j.