Réduction du cash, pouvoir d’achat, informel… : Les engagements de Faïd pour 2025

07/01/2025 mis à jour: 12:16
2018

Le ministre des Finances, Laâziz Faïd, a mis en avant les efforts du gouvernement pour réduire l’utilisation du cash dans les transactions financières, en faveur d’une économie moderne et transparente.

La réforme financière n’est pas la responsabilité exclusive du ministère des Finances, mais un projet national ambitieux reposant sur une responsabilité partagée, où la négligence n’a pas sa place.» C’est ce qu’a déclaré hier le ministre des Finances, Laâziz Faïd, à l’occasion de  la cérémonie de remise des allocations budgétaires prévues par la loi de finances 2025.

S’engageant à faire de cette année celle de la concrétisation de la poursuite des réformes, le premier argentier du pays a souligné que la loi de finances 2025 représente une étape sérieuse pour améliorer le bien-être des citoyens et protéger leur pouvoir d’achat. «2025 sera l’année de la concrétisation effective et efficace à tous les niveaux de prise de décision», s’est engagé le ministre pour qui il y a lieu de renforcer la logique d’efficacité dans la gestion. Il a, dans ce sillage, appelé  les responsables, à tous les niveaux, à assumer leurs responsabilités et à rendre des comptes de leurs réalisations.

Par ailleurs, la loi élaborée pour cet exercice financier contribuera à l’intégration des acteurs exerçant dans les activités  informelles  en les incitant à intégrer le circuit  formel. Ce sera également une année qui connaîtra, selon le ministre, des avancées en matière de l’utilisation du mode de paiement électronique.

Objectifs : «Réduire le cash,  renforcer la transparence et lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme». D’où l’accent sur l’utilisation des moyens digitaux dans ce cadre. Des mesures entreront en vigueur dès ce mois de janvier. Le cap est  donc mis sur la généralisation des systèmes de paiement électronique.

Recettes budgétaires en hausse

Ce qui reflète, selon le ministre, «la vision ambitieuse de l’Etat de suivre le rythme des développements technologiques mondiaux». Le ministre a en effet mis en avant les efforts du gouvernement pour réduire l’utilisation du cash dans les transactions financières, en faveur d’une économie moderne et transparente.

Globalement, pour le ministre, cette loi de finances, «soigneusement élaborée», traduit l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins du pays tout en consolidant sa stabilité économique. Le texte en question vise, selon Faïd, à réaliser des projets de développement durable et l’augmentation du budget dans cette loi qui s’inscrit dans la démarche de réalisation de ces projets sur le terrain.

Les dépenses budgétaires pour cet exercice sont pour rappel arrêtées à 16 794,61 milliards de dinars (mds DA) en 2025, en hausse pour la quatrième année consécutive et à hauteur de 9,9% par rapport à 2024. Cette croissance s’explique par des mesures qui ont été prises, notamment la revalorisation des salaires de certains secteurs, des pensions et des bourses des étudiants ainsi que des transferts sociaux.

Parallèlement, les recettes budgétaires sont attendues en augmentation de 3,5% par rapport aux prévisions de clôture de l’année 2024, pour atteindre 8523,06 mds DA, des recettes tirées essentiellement par l’augmentation des recettes fiscales (+9%). Mais, au-delà des chiffres, il s’agit pour Laâziz Faïd d’un engagement de travail. Le ministre n’a pas manqué d’ailleurs d’insister sur l’accélération de la mise en œuvre des décisions en matière de réformes, d’inclusion financière et de lutte contre l’informel.               

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