La Banque d’Algérie a publié, lundi sur son site internet, son rapport annuel 2022 sur l’évolution économique et monétaire du pays.
Face à la flambée des prix des viandes blanches et des œufs, en dépit des mesures de régulation annoncées à maintes reprises ces derniers mois, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) est revenu à la charge en convoquant, le 19 novembre, une réunion d’urgence avec les principaux acteurs de la filière avicole. Une réunion à l’issue de laquelle un communiqué a été rendu public hier.
Dans sa dernière note, l’Office national des statistiques (ONS) fait ressortir une hausse des importations au premier semestre 2023 de l’ordre de 2,6% par rapport à la même période 2022 et une baisse des exportations à hauteur de 16,5%.
Le financement de l’économie, un dossier récurrent, qui revient à chaque fois dans les débats, est encore aujourd’hui au centre des préoccupations des pouvoirs publics.
Au terme des journées de l’entrepreneuriat organisées par le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est longuement revenu devant les chefs d’entreprises et les jeunes porteurs de projets sur les dossiers économiques de l’heure.
Le président Tebboune a appelé les opérateurs économiques du secteur privé à investir dans le domaine bancaire, à travers la création de banques privées. Il s’agit d’alléger les entités financières publiques dans le financement des projets d'investissement.
Les recettes fiscales ordinaires ont connu une hausse de 16% durant les sept premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période de l’année 2022, atteignant 2488 Mds DA.
La part de la recherche développement (R&D) dans les entreprises algériennes, qu’elles soient privées ou publiques, est toujours insignifiante alors que c’est la clé de l’innovation. En dépit des tentatives successives des pouvoirs publics de mettre en place des politiques d’innovation, à même de permettre la construction d’un système national d’innovation (SNI) efficace, les résultats restent timides en matière d’encouragement de l’entrepreneuriat ; de création d’emplois et d’améliorer les performances de l’économie nationale.
Le programme quinquennal 2025-2030 dédié au secteur de l’agriculture est en préparation. Le programme qui met l’accent sur le défi de la sécurité alimentaire va même au-delà de cette période et prend en considération le contexte géopolitique à l’échelle mondiale.
En ces temps de stress hydrique, la question relative à l’assurance contre les calamités agricoles continue à faire débat. Entre les attentes des agriculteurs, les pertes enregistrées dans les filières stratégiques, les mesures mises en œuvre par le gouvernement pour atténuer une telle situation et les dispositifs en attente de lancement, le dossier revêt une importance cruciale.
L’accompagnement financier des entreprises publiques en difficultés se poursuit. L’Etat, qui a dégagé dans le cadre de différents programmes d’importantes enveloppes financières pour voler au secours de ces entreprises, revient à la charge en inscrivant ce dossier parmi ses priorités en 2024.
Alors que la situation était déjà dramatique avant le 7 octobre dans l’enclave de Ghaza, frappée par un blocus depuis de nombreuses années, les conditions se sont encore dégradées ces dernières semaines sur le marché du travail. Les Ghazaouis, confrontés depuis longtemps à des taux élevés de pauvreté, de vulnérabilité et à l’un des taux de chômage les plus élevés au monde, atteignant 46,4% au deuxième trimestre 2023, subissent de plein fouet les conséquences des attaques israéliennes sur le plan social. En effet, au moins 61% des emplois, soit 182 000 emplois ont été perdus à Ghaza depuis le début de la guerre.
Le rapport «Perspectives de récolte et situation alimentaire», qui fournit une analyse prospective de la situation alimentaire à travers le monde, prévoit une production en baisse de la production céréalière en Afrique du Nord, notamment en Algérie.
Dans son nouveau Bulletin sur l’offre et la demande de céréales, publié hier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a maintenu ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2023. Cette dernière devrait s’établir à 2819 millions de tonnes, un niveau record.
Avec les perturbations observées depuis quelques mois dans la distribution de certains produits alimentaire de large consommation, à l’exemple des légumes secs et du sucre, les responsables en charge des secteurs du commerce et de l’agriculture travaillent actuellement sur l’organisation des réseaux de commercialisation et sur la régulation du marché.
L es entraves à l’investissement agricole dans le Grand Sud n’ont pas complètement disparu. La situation risque de retarder la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement dans ces régions où le cap est mis sur le développement des filières stratégiques de la production au stockage.
Un récent rapport de la Banque mondiale (BM) fait ressortir une baisse des transferts de fonds vers l’Algérie. Une baisse entamée depuis quelques années et qui s’est accentuée en 2022 puisque l’Algérie occupe, selon la même source, la neuvième place en termes de fonds reçus. Elle arrive bien après la Tunisie l’Egypte, le Maroc et le Nigeria.
La 11e commission gouvernementale algéro-russe pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique, tenue les 26 et 27 octobre à Moscou, s’est terminée par la signature de plusieurs accords et le procès-verbal de la Commission, constituant une feuille de route pour l’avenir.
En visite de travail, jeudi, dans la wilaya de Biskra, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a souligné la nécessité d’organiser la filière phœnicicole. Une filière qui fait face à de nombreuses difficultés sur le terrain.
Les travaux de la 11e session de la Grande commission mixte algéro-russe de coopération économique, commerciale, scientifique et technique ont débuté, hier, à Moscou.