La nouvelle note de la BA fait ainsi ressortir un léger recul des niveaux de taux effectifs moyens pratiqués au cours du dernier semestre de 2024 pour les crédits d’investissement à moyen terme, le leasing, l’habitat et la consommation.
Une nouvelle note de la Banque d’Algérie (BA) signé le 11 décembre dernier par le directeur général des crédits et de la règlementation bancaire, fixe de nouveaux seuils de taux excessifs à ne pas dépasser au titre du premier semestre de cette nouvelle année.
La nouvelle note de la BA fait ainsi ressortir un léger recul des niveaux de taux effectifs moyens pratiqués au cours du dernier semestre de 2024 pour les crédits d’investissement à moyen terme, le leasing, l’habitat et la consommation, tandis que les autres catégories de financements ont évolué très légèrement à la hausse.
Entre le premier et le deuxième semestre de l’année écoulée, les taux effectifs moyens appliqués aux crédits à la consommation, tel que le font ressortir. Dans la note en question, les crédits sont passés de 9,58 à 9,52%, tandis que les financements destinés à l’habitat ont baissé de 6,94 à 6,75%. Pour les crédits destinés à l’investissement, un recul de 6,66 à 6,48% pour les financements à moyen terme et de 10,79 à 10,55 pour le leasing sont à relever.
Parallèlement, les crédits à court et long termes ont légèrement augmenté passant respectivement de 7,08 à 7,21% et de 6,05 à 6,13%. Sur l’ensemble de l’année écoulée, les coûts des crédits destinés aux entreprises et à l’investissement ont connu globalement une relative tendance baissière, les nouveaux seuils de taux excessifs fixés par la Banque centrale indiquant une possible continuation de cette baisse pour les financements à moyen terme et le leasing, au même titre que pour les crédits destinés à l’habitat et ceux à la consommation.
Assurant sa mission de régulation et conformément à la réglementation bancaire en vigueur, la BA intervient périodiquement pour fixer de nouveaux seuils de taux d’intérêts excessifs, les plafonds de rémunération des crédits que les banques ne doivent pas dépasser sur différents types de financements durant la période considérée.
Comparativement au semestre précédent, les seuils de taux excessifs fixés par la BA aux banques primaires pour les six prochains mois passent ainsi de 10,54 à 10,47% pour les crédits à la consommation, de 7,79 à 7,93% pour les crédits à court terme, de 7,32 à 7,13% pour ceux à moyen terme, de 6,66 à 6,74% pour ceux à long terme et 11,87 à 11,60% pour le leasing.
De même, le seuil fixé pour les découverts évolue de 8,48 à 8,58%, tandis que celui relatif aux crédits de financement de l’habitat recule de 7,63 à 7,43%. Pour rappel, le ministre des Finances, Laaziz Faid avait annoncé en avril dernier que les banques allaient abaisser leurs taux pour encourager l’investissement.