Les juristes estiment, dans une déclaration commune, que l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) est une «rupture avec 75 ans d’impunité dont avait jouit le seul membre des Nations unies enfanté par l’organisation internationale (Israël, ndlr)».
Le Dr Santosh Kumar, directeur médical de l’organisation ActionAid, revenu de Ghaza la semaine dernière, a déclaré : «Les gens meurent de faim et ne sont pas traités avec dignité... Ils m’ont dit que les morts étaient plus heureux que les vivants.»
Un collectif de 100 000 avocats représentant les Ordres professionnels de Tunisie, de Palestine, d’Algérie, de Jordanie, de Mauritanie et depuis peu de Libye, ont pris part à l’action judiciaire engagée vendredi dernier devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste pour les crimes de génocide, contre l’humanité et de guerre.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, c’est la sphère arabe, voire musulmane, qui est devenue le principal théâtre de conflits permanents et de guerres d’envergure.
Alors que l’entité sioniste n’a toujours pas présenté de preuves corroborant ses accusations contre 12 fonctionnaires de l’Unrwa, «un groupe d’experts», dirigé par l’ancienne cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a été désigné par le chef de l’Onu, pour évaluer le travail de l’agence.
En menant une guerre barbare contre Ghaza, Israël donne l’impression de vouloir vider l’enclave de ses habitants, montrant ainsi le visage hideux de l’Etat sioniste.
Amnesty International a documenté plusieurs cas où des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des Palestiniens sans défense en Cisjordanie occupée, dont un adolescent de 15 ans. Amnesty dénonce également les attaques répétées contre des équipes de secouristes et des ambulances pour les empêcher d’évacuer les blessés, les laissant se vider de leur sang de façon inhumaine.
Dans le viseur d’Israël depuis le début de la guerre, l’Unrwa est devenu, dès le prononcé des injonctions de la CIJ, un ennemi à abattre. Témoin gênant des actes de génocide commis à Ghaza, qui a aidé les magistrats de la Cour de La Haye à argumenter l’accusation et qui empêche par sa présence à Ghaza la bonne exécution du plan de déportation forcée des réfugiés, l’Unrwa se retrouve privée de fonds, avec lesquels elle maintient en vie plus de 1,7 million de Palestiniens.
Le verdict de la Cour internationale de justice (CIJ) n’a pas empêché Israël de poursuivre ses actes génocidaires à Ghaza,qui ont fait, depuis le prononcé de la sentence à La Haye, plus de 170 morts et contraint à la déportation de milliers de rescapés.
Les Nations unies, par le biais de son secrétaire général, António Guterres, ont exprimé leur «choc» face aux allégations et ont appelé à une enquête approfondie, soulignant l’importance de maintenir l’assistance humanitaire dans la région.
Comme un seul homme, les médias occidentaux ont mis en sourdine et fait passer au deuxième plan le drame qui se joue tous les jours à Ghaza et en Cisjordanie. Télés et journaux du monde après avoir abondamment, depuis le 7 octobre dernier, péroré sur «l’acte terroriste d’agression sur Israël», voilà que depuis quelque temps les actes de crimes de guerre de l’armée israélienne ne sont plus cités, alors que des sources palestiniennes intra muros indiquent que des centaines de Ghazaouis, femmes et enfants en grand nombre, sont massacrés ou amputés.
Les magistrats de la Cour internationale de justice (CIJ) ont majoritairement (une à deux voix contre sur 18), voté, hier en milieu d’après-midi, sept mesures conservatoires urgentes, «à effet immédiat» qu’Israël doit exécuter. Avant de lire les six mesures conservatoires d’urgence, la Cour s’est déclarée «compétente» pour examiner la requête de l’Afrique du Sud, accusant Israël de violer, à Ghaza, la Convention contre le génocide, dont ils sont tous deux signataires.
Plusieurs plaintes pour génocide se succèdent tantôt contre l’Etat d’Israël, tantôt contre ses dirigeants devant la Cour pénale internationale (CPI) et les tribunaux à compétence universelle.
Un tir de roquettes de combattants du Hamas a mis, avant-hier, hors d’état de nuire 24 officiers et soldats de l’armée israélienne à Ghaza, ce qui a lourdement aggravé le bilan des militaires tués depuis 110 jours estimé à plus de 200, avec des milliers de blessés lourds. Jour noir, dit-on en Israël, où depuis le 7 octobre dernier, les mythes se sont effondrés un à un face aux nouvelles réalités.
La rue en colère accentue la pression sur les responsables israéliens pour conclure «immédiatement» un accord d’échange de prisonniers avec la résistance palestinienne, conduite par les Brigades Al Qassam et le Jihad islamique.
Selon le ministère palestinien de la Santé, le bilan des attaques de l’armée d’occupation contre Ghaza depuis le 7 octobre dernier s’est alourdi à 25 105 martyrs et 62 681 blessés.
Une cinquantaine d’avocats sud-africains sont en passe de préparer une procédure à même de poursuivre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne devant des tribunaux civils pour «complicité» avec l’entité sioniste dans son agression génocidaire contre la Bande de Ghaza, rapportent des médias locaux.
Les frappes de l’armée d’occupation israélienne ont provoqué un mouvement de panique chez les centaines de personnes, déplacées par les combats, qui ont trouvé refuge ces dernières semaines dans la vaste enceinte de l’hôpital Nasser de Khan Younès. Les autorités locales palestiniennes ont fait état d’au moins 81 morts dans la nuit de mardi à mercredi à Khan Younès et d’autres secteurs de l’ensemble de Ghaza.
Effaré, le monde entier découvre que les autorités israéliennes n’ont aucun but politique à Ghaza et que le seul cap qu’ils maintiennent, plus de 100 jours après leur offensive, est la destruction systématique de l’enclave, population et bâti en même temps.
Dès minuit, les images de tirs, d’explosion, de la fumée qui s’élève, non loin du consulat américain et le retentissement des sirènes dans la région d’Erbil, située au Kurdistan irakien, ont fait le buzz sur les plateformes numériques, suscitant les plus folles interprétations, et se sont accentuées avec l’arrêt des activités de l’aéroport.