Concentrés sur la nécessité de poursuivre l’entité sioniste pour les crimes génocidaires commis à Ghaza, les participants à la Conférence internationale d’Alger «Justice pour la Palestine» ont achevé leurs travaux avec l’annonce d’un dépôt de plainte pas uniquement à la CPI, mais aussi au niveau de tous les tribunaux à compétence universelle. Ils ont installé un comité pour exécuter la décision et suivre les procédures. Pour certains experts, c’est une victoire, mais les plus sceptiques parlent d’utopie.
Plus de 400 points, situés dans la Bande de Ghaza, ont été pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes durant la journée d’hier, faisant 260 morts et 650 blessés. Le plus grand massacre a été commis au nord de la Bande, plus exactement dans le camp des réfugiés de Jabaliya, avec plus de 100 civils tués et des centaines d’autres blessés. Plusieurs milliers de manifestants ont battu le pavé hier à Londres et Paris pour dénoncer la reprise des massacres dans l’enclave palestinienne et réclamer un cessez-le-feu durable.
Un collectif d’avocats des barreaux d’Algérie, du Liban, de Jordanie, de Tunisie, de Mauritanie, de Libye et de Palestine a été installé pour engager «immédiatement» des plaintes auprès de la CPI (Cour pénale internationale) et des juridictions à compétence universelle, contre l’entité sioniste pour les crimes génocidaires commis en Palestine occupée.
Après sept jours de trêve humanitaire, que la communauté internationale voulait voir prolongée, l’armée israélienne a violemment relancé les hostilités sur la population de la Bande de Ghaza, faisant plusieurs dizaines de victimes.
Le monde retient son souffle sur la décision que prendra Netanyahu après la fin de la trêve. Va-t-il ordonner la reprise des bombardements sur Ghaza, notamment sa partie sud dans laquelle s’est réfugiée la majeure partie de la population ?
Sur le plan humanitaire, les aides continuaient, hier, à se frayer difficilement un chemin vers le nord de l’enclave, pourtant le plus affecté par plus de 50 jours de bombardements intensifs. Le carburant, les médicaments et équipements médicaux, la nourriture et l’eau manquent toujours, alors que des pluies sont venues compliquer la situation sur le terrain.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs d’Espagne et de Belgique afin de leur adresser un «discours de réprimande» en réponse aux déclarations émises par les Premiers ministres espagnol, Pedro Sánchez, et belge, Alexander de Croo.
Les tractations se poursuivent pour tenter de prolonger l’accord de trêve qui en est à son dernier jour.
Les négociations entamées entre Israël et le Hamas par le biais du Qatar affichaient hier des signes prometteurs d’un accord imminent, selon le Qatar. Menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, ces pourparlers visent à instaurer une trêve (de cinq jours) renouvelable dans la guerre à Ghaza.
Israël a rapatrié son ambassadeur en Afrique du Sud, comme annoncé par son ministère des Affaires étrangères le lundi 20 novembre. Cette décision fait suite au rappel par Pretoria de tous ses diplomates en poste en Israël. La tension s'est accentuée à la veille d'un sommet virtuel des Brics sur la guerre à Ghaza.
Jamais l’Etat sioniste n’aurait eu autant d’arrogance, autant de liberté de manœuvre et d’action et, bien sûr, autant d’impunité à semer la mort et l’horreur chez les Palestiniens, si derrière lui ne se posait pas comme garant inconditionnel de tous ses actes ignobles la première puissance nucléaire du monde, en l’occurrence les Etats-Unis d’Amérique.
S’il fallait encore une illustration au délire sanguinaire qui s’empare du gouvernement de Benyamin Netanyahu, son ministre du Patrimoine vient de donner une fort bien édifiante idée sur l’état d’esprit qui prévaut chez les politiques à Tel-Aviv. Amichai Eliyahu, répondant aux questions d’une radio locale, estime, sans sourciller, que la «solution» pour les soucis que posent les combattants du Hamas pourrait être le lâcher d’une bombe nucléaire sur la Bande de Ghaza.
L'Iran est sur le pied de guerre depuis les attaques du mouvement Hamas contre des colonies et des bases militaires israéliennes le 7 octobre dernier, et l'effroyable riposte militaire de Tel-Aviv contre la bande de Ghaza.
«Le peuple palestinien a vu ses terres régulièrement dévorées par les colonies et en proie à la violence, son économie étouffée, ses habitants déplacés et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d’une solution politique à leur situation se sont évanouis», a rappelé le secrétaire général de l’ONU.
La commission de l’Assemblée tunisienne a adopté un projet de loi criminalisant la normalisation avec Israël.
Le bilan des morts frôle déjà les 6000 et celui des blessés file vers les 18 000, essentiellement des femmes et des enfants.
Le rejet de la normalisation des relations avec Israël a été exprimé par les manifestants, mettant les dirigeants dans une mauvaise posture.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeinah, a indiqué, hier, que la riposte palestinienne contre les forces d’occupation israéliennes était le «résultat logique» de la politique d’Israël qui tourne le dos aux résolutions et aux droits internationaux, ainsi que de son «entêtement» à aller de l’avant dans sa politique répressive.
La situation humanitaire se dégrade de plus en plus à Ghaza. L’aide continue d’arriver au compte-gouttes, suscitant une vive inquiétude de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
L'Algérie a condamné, lors d'une réunion extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), l'agression continue de l'entité sioniste contre le peuple palestinien et réaffirmé sa position immuable de soutien à la cause palestinienne.