Le rejet de la normalisation des relations avec Israël a été exprimé par les manifestants, mettant les dirigeants dans une mauvaise posture.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeinah, a indiqué, hier, que la riposte palestinienne contre les forces d’occupation israéliennes était le «résultat logique» de la politique d’Israël qui tourne le dos aux résolutions et aux droits internationaux, ainsi que de son «entêtement» à aller de l’avant dans sa politique répressive.
La situation humanitaire se dégrade de plus en plus à Ghaza. L’aide continue d’arriver au compte-gouttes, suscitant une vive inquiétude de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
L'Algérie a condamné, lors d'une réunion extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), l'agression continue de l'entité sioniste contre le peuple palestinien et réaffirmé sa position immuable de soutien à la cause palestinienne.
Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a exprimé hier à Ain Fakroun (Oum El Bouaghi) la ferme condamnation de son parti des crimes sionistes répétés subis par le peuple palestinien à Ghaza et qui, a-t-il dit, relèvent du «génocide».
Dans un acte de cynisme ultime, Israël, qui bombarde sans relâche la bande de Ghaza depuis le 7 octobre, nie être à l'origine de cet acte aussi abject qu’immonde qu’il attribue l'attaque au «Jihad islamique».
Sous la pression de l'Union européenne, TikTok a réagi en supprimant plus de 500 000 vidéos et en fermant 8 000 diffusions en direct liées au conflit Israël-Hamas.
Même l’issue désespérée de fuir vers le sud de l’enclave palestinienne ne se passe pas sans risques pour les centaines de milliers de civils accablés par une longue semaine de bombardements acharnés.
Le Parti des travailleurs (PT) dénonce les massacres des Palestiniens à Ghaza et condamne la déformation des faits par «l’entité sioniste, son allié américain et des médias occidentaux». Fidèle à sa position sur cette question, la formation de Louisa Hanoune déplore, dans une longue déclaration rendue publique hier, l’entreprise d’extermination du peuple palestinien à Ghaza.
Selon les autorités sanitaires à Ghaza, plus de 1537 Palestiniens sont morts jusqu’à hier sous les bombardements, dont près de 500 enfants, alors que des quartiers entiers ont été réduits en décombres. Des habitants de l’enclave ont déjà commencé à boire de l’eau de mer, faute d’eau potable, rapporte l’Unicef, alors que les vivres s’épuisent à cause de la paralysie des circuits de distribution et d’approvisionnement.
«Une déshumanisation aussi flagrante et des tentatives visant à bombarder un peuple pour le soumettre, à utiliser la famine comme méthode de guerre et à éradiquer son existence nationale ne sont rien de moins qu’un génocide», a écrit le représentant palestinien, Riyad Mansour, au Conseil de sécurité de l’ONU.
Près de 900 Palestiniens ont été tués dans des bombardements intenses des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza. Le haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé dans un communiqué le «siège complet» imposé aux populations de Ghaza, affirmant qu’il est contraire au droit international humanitaire.
Des images insoutenables de dévastation sont retransmises en boucle sur les chaînes de télévision, montrant des familles entières anéanties et enterrées sous les décombres de leurs maisons détruites par l’aviation sioniste.
Les derniers développements au Proche-Orient renvoient-ils aux calendes grecques toute solution politique de la question palestinienne ? De l’avis de nombreux observateurs, le spectaculaire assaut mené par des combattants du Hamas palestinien à l’intérieur même des territoires israéliens et la violente réaction de l’occupant israélien à Ghaza enterrent définitivement les Accords d’Oslo (négociés en Norvège et paraphés aux Etats-Unis) de septembre 1993.
Les capitales occidentales découvrent, avec stupeur, que les Palestiniens restent encore capables de réactions guerrières en portant l’action militaire sur des terroirs censément pacifiés par la toute puissance israélienne. L’offensive spectaculaire, conduite à l’aube de ce 7 octobre par les troupes d’élite du mouvement Hamas et baptisée le «Déluge d’Al Aqsa», a ébranlé, en profondeur, énormément de certitudes et de faits accomplis.
Le ministre des Communications israélien, Shlomo Karhi, a salué hier les «liens florissants» entre son pays et l’Arabie Saoudite lors d’une visite à Riyad, sur fond de négociations parrainées par les Etats-Unis en vue d’une normalisation entre ces deux Etats, rapporte l’AFP.
Une délégation de responsables d’Arabie Saoudite, à sa tête Nayef Al Sudaïri, récemment nommé ambassadeur du royaume pour les Territoires palestiniens, est arrivée hier à Jéricho, en Cisjordanie occupée. C’est ce qu’a indiqué Yousra Sweiti, gouverneure par intérim de la ville, citée par l’AFP.
L’engin transporte trois cartons de sandwichs. Un groupe d’Israéliens identifiables à leurs t-shirts estampillés «Tous avec le Maroc» en hébreu.
Lundi, une délégation israélienne a participé à une réunion de l'UNESCO à Ryad, marquant ainsi la première visite publique israélienne annoncée en Arabie saoudite, un pays qui n'a pas de relations officielles avec Israël.
Fuites israéliennes sur une rencontre de niveau ministérielle israélo-libyenne à Rome. Levée de boucliers dans toute la Libye. La ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al Mangoush, qui a assisté à cette réunion, a été exfiltrée vers la Turquie. La télévision libyenne Al Ahrar, citant une source gouvernementale, a annoncé hier son limogeage.