Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a fait part, samedi soir, de sa détermination à poursuivre l’entreprise génocidaire dans la Bande de Ghaza, malgré une large réprobation internationale, le procès en cours intenté contre l’entité sioniste par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye et la colère grandissante de la rue en Israël quant à la conduite de la «guerre».
Les deux jours d’audience, jeudi et vendredi derniers, au siège de la Cour internationale de justice (CIJ), organe juridique onusien, basé à La Haye (Pays-Bas), durant lesquels l’Afrique du Sud a défendu sa demande de mesures conservatoires urgentes pour protéger la population de Ghaza du génocide commis par Israël, à travers un cessez-le-feu et l’accès immédiat de l’aide humanitaire et Israël a balayé toutes les accusations à travers des réponses peu convaincantes, qui manquent d’argumentations juridiques.
L’Afrique du Sud défendra, aujourd’hui, sa demande de «mesures conservatoires» contre Israël, devant la Cour internationale de justice (CIJ), parmi lesquelles «un cessez-le-feu immédiat» à Ghaza.
Il y a eu 34 individus arrêtés le 2 janvier et 44 à la mi-décembre 2023. C’est le bilan de deux opérations anti-espions menées en Turquie en moins d’un mois, et coordonnées par le service turc de renseignement, le Milli Istihbarat Teskilati (MIT).
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé hier que 23 084 personnes avaient été tuées dans la Bande de Ghaza depuis le début des opérations militaires engagées par Israël.
C’est un tournant important dans cette guerre immonde menée contre Ghaza, la saisine par l’Afrique du Sud de la Cour pénale internationale (CPI) pour mener des enquêtes et juger Israël pour crimes de génocide.
Le gouvernement israélien est hostile à toute solution politique globale en Palestine et ne s’encombre plus de réserve pour le faire savoir.
La réunion pour l’examen du plan de planification de l’administration de Ghaza post-agression s’est terminée par un échange de propos «virulents» entre les ministres et les hauts gradés de l’armée israélienne, selon Times of Israël.
Israël a mis à exécution ses menaces proférées le 22 novembre dernier, en assassinant Saleh Al Arouri, le numéro deux du mouvement palestinien Hamas, exilé au Liban depuis 2010. Al Arouri (57 ans) a été tué dans une triple frappe de drones, mardi en fin d’après-midi, à Beyrouth.
Déposée le 29 décembre dernier auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), la plainte de l’Afrique du Sud accusant Israël de «crimes de génocide» avance sûrement, contrairement à celle qu’elle a introduite avec quatre autres Etats, des centaines d’avocats et autant d’associations contre les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI) et qui peine depuis deux mois à agir.
Annoncée en grande pompe par les Etats-Unis, l’opération «Prosperity Guardian» (Gardien de la prospérité) risque d’aller vers un échec, surtout que les attaques des Houthis ne ciblent que les navires en lien avec Israël, le pays le plus touché, qui enregistre une chute de ses activités portuaires, qui avoisine les 85% pour uniquement le port d’Eilat.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, affirme qu’Israël rétablira son contrôle sécuritaire sur Ghaza après la guerre, pour empêcher, selon lui, «un retour du Hamas».
La politique des USA au Moyen-Orient s’inscrit dans la continuation du jeu machiavélique joué par la Grande-Bretagne dans cette région du monde où elle s’est employée à créer un foyer de tension permanent.
Le mouvement palestinien Hamas a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les institutions internationales des droits de l’homme à documenter «les violations arbitraires et systématiques d’Israël» contre les prisonniers palestiniens, à les traduire devant les tribunaux compétents et à poursuivre les responsables en justice.
Un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes, y compris un fils du président turc, s'est déroulé lundi à Istanbul sur et autour du Pont de Galata. La manifestation visait à dénoncer le "terrorisme du PKK et d'Israël" tout en exprimant un soutien aux Palestiniens de Ghaza.
Tandis que la situation à Ghaza reste épouvantable et intenable à cause des bombardements israéliens incessants, l’Afrique du Sud a déposé une plainte le 29 décembre devant la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de violer la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide. Pretoria invoque «les droits et les obligations de l’Afrique du Sud» de prévenir le génocide et «de protéger les Palestiniens de Ghaza de la destruction.
Alors que la population civile qui survit aux bombardements souffre de la famine, l’armée d’occupation israélienne a mitraillé, hier matin, un convoi humanitaire acheminé par l’Unrwa (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) sur une route qu’elle a elle-même préalablement arrêtée.
Le mardi 26 décembre, les Houthis, un groupe rebelle yéménite soutenu par l'Iran, ont affirmé avoir lancé un missile sur le navire MSC UNITED en mer Rouge et avoir mené une attaque de drone en direction d'Israël. En réponse, l'armée américaine a détruit mardi 12 drones et 5 missiles tirés par les Houthis du Yémen, selon le Pentagone.
Fortement rémunérés, des mercenaires de diverses nationalités ont rejoint, depuis le début de l’offensive terrestre israélienne sur la Bande de Ghaza, les rangs de l’armée de l’occupation.
L’on se souvient, après l’invasion de 2003, des forces américaines contre le pays du Tigre et de l’Euphrate, de la mise à sac de l’immense patrimoine babylonien qui se résume dans le pillage d’une collection estimée à plus de 15 000 pièces archéologiques du Musée national d’Irak, à Baghdad, dont 5000 sceaux-cylindres d’une très grande valeur.