S ’il y a encore des climato-sceptiques dans nos contrées, l’exceptionnel épisode météorologique vécu par la région du Sahara, dont l’extrême Sud-Ouest algérien, depuis le début du mois, offre une démonstration aussi spectaculaire que probante sur les mutations accélérées des anciens paradigmes climatiques.
Les résultats préliminaires ou provisoires de l’élection présidentielle communiqués, hier, par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), douchent froidement les attentes des deux adversaires du candidat Abdelmadjid Tebboune.
Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques exacerbées depuis au moins deux années, et l’apparition de lignes de fractures nouvelles y compris en Afrique, Pékin veut se poser au moins comme une puissance refuge, en misant à terme sur des dividendes certains en matière d’influences diplomatique et économique.
Le ministre de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé un nouveau bilan hier, porté désormais à près de 41 000 victimes, des femmes et des mineurs en majorité, depuis le début du conflit.
La polémique», en fait la cabale contre la boxeuse algérienne Imane Khelif, a atteint des proportions et des formes sans doute inédites dans les annales des Jeux olympiques.
Le raid israélien a tué hier le chef du bureau politique du Mouvement Hamas, Ismail Haniyeh, mais il a aussi porté un coup très sévère au statut de la République islamique d’Iran et son capital d’influence en tant que puissance régionale.
Pour le politologue Hasni Abidi, spécialiste du Moyen-Orient, l’Iran est plus que jamais ébranlé dans ses prétentions de leadership régional, face à un gouvernement israélien obsédé par l’impératif de barrer la route à ses projets de se doter de l’arme nucléaire.
Emmanuel Macron a donc choisi le 25e anniversaire de l’intronisation de Mohammed VI à la tête de la monarchie marocaine, ce 30 juillet, pour lui faire le présent de reconnaître son plan d’autonomie pour le Sahara occidental» comme constituant désormais «la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée».
La Fédération de Russie menace de mettre de côté le moratoire sur le déploiement des capacités de frappes nucléaires, signé il y a plus de 35 ans avec les Etats-Unis, si la puissance américaine maintient ses projections d’implanter des batteries de missiles dans certains pays européens.
Les vents sont décidément bien favorables à Kamala Harris qui, en quelques jours seulement, a pu faire oublier Joe Biden, sa campagne éphémère de candidat, puis son retrait de la course.
Paris s’est réveillée hier matin sur une alerte au sabotage qui a ciblé le réseau ferroviaire à travers le pays, les lignes TGV en particulier.
Les cartes de l’élection pour la Maison Blanche sont complètement rebattues maintenant que Joe Biden s’est décidé à lâcher prise en se retirant de la course.
Une autre victoire morale vient d’être arrachée par le peuple palestinien, à travers l’avis formulé ce 19 juillet par la Cour de justice internationale (CIJ).
La maison d’édition MIM a annoncé hier cesser son activité après des jours de campagne violente et haineuse sur les réseaux sociaux. Le texte du communiqué accompagnant cette mesure extrême reflète toute l’amertume et l’abattement de cette partie du milieu culturel qui résiste encore à l’hostilité ambiante et à ce nouveau fascisme décomplexé s’exerçant au nom de la religion et de la tradition contre la liberté de création.
Les sillages de Donald Trump sont décidément délétères et imprévisibles. L’ancien président américain, qui mène une agressive campagne pour un retour à la Maison-Blanche le 5 novembre prochain, a échappé de justesse avant-hier à un attentat.
Il ne lui manquait plus que cela : un lapsus ravageur, en plein sommet de l’OTAN, qui lui fait confondre le président ukrainien Zelensky et son pire ennemi Poutine. Elégamment et diplomatiquement minimisée par les dirigeants alliés présents, retenant plutôt l’énergie de l’homme et le «leadership» dont il a fait montre à l’occasion, la méprise très malvenue illustre toute la précarité de l’assurance que peut afficher Joe Biden, candidat à 81 ans à sa propre succession le 5 novembre prochain.
La gauche a réussi son pari au-delà de ce que laissait espérer la configuration des rapports de force lors du premier tour des législatives françaises, il y a plus d’une semaine.
Chronique quotidienne des massacres, de plus en plus lacunaire, déclarations de moins en moins audibles des humanitaires de l’ONU sur le désastre sur place, images chocs émoussées désormais par la boucle de la routine, palabres fastidieux et sans lendemain sur un cessez-le-feu…
La course à la Maison-Blanche, version 2024, n’est pas seulement une grosse compétition politique avec d’inédits enjeux planétaires, mais aussi une rude bataille d’images et de procédures. Joe Biden et Donald Trump rejoueront en novembre prochain un match plus tendu encore que celui qui a fini par tourner à l’avantage du premier il y a quatre ans, et qui a poussé le second à tenter une contestation des résultats à la limite de la subversion.
Très attendue, la première confrontation télévisée entre les deux candidats à la Maison-Blanche semble avoir clairement tourné en faveur du bulldozer Donald Trump face à un Président sortant qui a paru plus que jamais fragilisé.