Les cartes de l’élection pour la Maison Blanche sont complètement rebattues maintenant que Joe Biden s’est décidé à lâcher prise en se retirant de la course.
Une autre victoire morale vient d’être arrachée par le peuple palestinien, à travers l’avis formulé ce 19 juillet par la Cour de justice internationale (CIJ).
La maison d’édition MIM a annoncé hier cesser son activité après des jours de campagne violente et haineuse sur les réseaux sociaux. Le texte du communiqué accompagnant cette mesure extrême reflète toute l’amertume et l’abattement de cette partie du milieu culturel qui résiste encore à l’hostilité ambiante et à ce nouveau fascisme décomplexé s’exerçant au nom de la religion et de la tradition contre la liberté de création.
Les sillages de Donald Trump sont décidément délétères et imprévisibles. L’ancien président américain, qui mène une agressive campagne pour un retour à la Maison-Blanche le 5 novembre prochain, a échappé de justesse avant-hier à un attentat.
Il ne lui manquait plus que cela : un lapsus ravageur, en plein sommet de l’OTAN, qui lui fait confondre le président ukrainien Zelensky et son pire ennemi Poutine. Elégamment et diplomatiquement minimisée par les dirigeants alliés présents, retenant plutôt l’énergie de l’homme et le «leadership» dont il a fait montre à l’occasion, la méprise très malvenue illustre toute la précarité de l’assurance que peut afficher Joe Biden, candidat à 81 ans à sa propre succession le 5 novembre prochain.
La gauche a réussi son pari au-delà de ce que laissait espérer la configuration des rapports de force lors du premier tour des législatives françaises, il y a plus d’une semaine.
Chronique quotidienne des massacres, de plus en plus lacunaire, déclarations de moins en moins audibles des humanitaires de l’ONU sur le désastre sur place, images chocs émoussées désormais par la boucle de la routine, palabres fastidieux et sans lendemain sur un cessez-le-feu…
La course à la Maison-Blanche, version 2024, n’est pas seulement une grosse compétition politique avec d’inédits enjeux planétaires, mais aussi une rude bataille d’images et de procédures. Joe Biden et Donald Trump rejoueront en novembre prochain un match plus tendu encore que celui qui a fini par tourner à l’avantage du premier il y a quatre ans, et qui a poussé le second à tenter une contestation des résultats à la limite de la subversion.
Très attendue, la première confrontation télévisée entre les deux candidats à la Maison-Blanche semble avoir clairement tourné en faveur du bulldozer Donald Trump face à un Président sortant qui a paru plus que jamais fragilisé.
La France s’apprête dès demain, dimanche, à voir une recomposition en profondeur de sa carte politique, non sans risques et périls. On savait l’extrême droite sur une trajectoire favorable depuis plusieurs années, mais les résultats des dernières élections européennes, et surtout la décision d’Emmanuel Macron de crever l’abcès en convoquant des législatives anticipées, accélèrent de mettre le pays devant un tournant politique dont l’issue aura des répercussions certaines au-delà du contexte européen.
Très contesté tout au long de l’année 2023, à cause de la réforme controversée de la justice initiée par son gouvernement, et menacé lui et son épouse par des poursuites judiciaires pour corruption, le Premier ministre israélien a sauté sur l’occasion, en octobre dernier, pour retourner la situation à son avantage.
Les choses se sont littéralement emballées au soir de mardi dernier, lorsque l'état-major de l'armée israélienne a annoncé avoir mis au point et approuvé des plans opérationnels en perspective d'une «offensive contre le Liban».
Emmanuel Macron a surpris son monde au soir du 9 juin en décidant la dissolution de l’Assemblée nationale française et la convocation du corps électoral pour en renouveler la composition, deux ans avant la fin de la mandature. Ce faisant, il a précipité le pays dans un engrenage inattendu de polémiques et d’enjeux.
La diplomatie américaine reste figée sur le curieux pari d’un accord de cessez-le-feu que son allié israélien passe pourtant son temps à compromettre.
Le 6 juin, les pays du front européen et les Etats-Unis ont célébré en grande pompe le 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie, sur la côte nord-ouest de la France.
Depuis le 8 octobre dernier, une tension chronique faite d'incursions de drones, de tirs de roquettes et d'artillerie marque la zone, avec des pics de gravité sporadiques qui font monter les probabilités d'un conflit ouvert.
Même si ses porte-parole et diplomates répètent tout le temps et partout le contraire, Washington sait très bien que ce sont Netanyahu et son Exécutif qui font obstacle à un arrêt des hostilités.
Le processus en cours, même s’il demeure frappé de beaucoup d’imprécisions, de confusion et de contradictions, est porté par un significatif forcing international.
On ne sait plus, au final, si la proposition est israélienne ou américaine, si Washington a coordonné réellement avec Tel-Aviv sur la question, ou si la Maison Blanche tente de forcer la main à un Netanyahu de plus en plus désemparé et conscient des limites de son jusqu’au-boutisme.
Le groupe TF1 a offert une tribune de choix au Premier ministre israélien pour tenter de requinquer son image et briser l’isolement dans lequel l’acharnement sanguinaire contre Ghaza a fini par envaser son gouvernement.