Après l’assassinat par l’entité sioniste du général de brigade Fayak Mabhouh, responsable de la sécurité des convois humanitaires vers le nord de Ghaza, et du lieutenant colonel Raed Al Bana, tué avec plusieurs membres de sa famille après le bombardement de sa maison familiale, c’est au tour du colonel Mahmoud Al Bayoumi, chef du commissariat de Nuseirat, de subir le même sort.
L’administration Biden exporte son «sommet pour la démocratie» cette année : Séoul, la capitale sud-coréenne, a accueilli lundi dernier des dirigeants du monde et des ONG autour des risques que représentent les usages incontrôlés de l’intelligence artificielle (IA) sur les régimes politiques libéraux et les conditions de l’exercice démocratique, notamment les élections.
L’armée d’occupation n’en est pas à sa première offensive contre l’hôpital Al Shifa. Elle l’avait pris d’assaut le 15 novembre, prétendant que le Hamas disposait d’un centre de commandement élaboré en dessous de l’établissement.
L'ONG Oxfam accuse lundi dans un rapport Israël d'empêcher «délibérément» l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, que ce soit de la nourriture mais aussi des équipements médicaux, en violation du droit humanitaire international.
Malgré les opérations humanitaires qui se multiplient pour tenter d’approvisionner la bande de Ghaza, les quantités de vivres qui réussissent à entrer dans l’enclave assiégée demeurent extrêmement insuffisantes. «Il est impensable qu’en 2024, dans un monde qui produit plus que suffisamment de nourriture, des enfants palestiniens meurent de faim», déplore l’ONG Defence For Children.
Malgré l’escalade, les deux parties impliquées – Israël et le Hezbollah – semblent vouloir éviter une guerre ouverte, conscientes des conséquences désastreuses que cela pourrait entraîner.
Israël a intensifié ses efforts pour renforcer son contrôle sur Ghaza en construisant un corridor de sept kilomètres de long, coupant l’enclave en deux, selon des sources militaires israéliennes. Ce corridor est équipé de routes pour les véhicules militaires appelé «route 749».
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, multiplie les sorties diplomatiques en vue de sensibiliser les différentes instances, régionales et internationales, sur la situation en Palestine, en particulier dans la bande de Ghaza.
C'est le summum de l’hypocrisie, ce largage sur Ghaza par Washington, par voie aérienne, de quelques milliers de «doses» de nourriture.
Israël a soumis, lundi à la Cour internationale de justice (CIJ), son rapport sur «les mesures prises pour empêcher et prévenir tout risque de génocide à Ghaza». C’était quelques heures seulement avant l’expiration du délai d’un mois, imparti par cette haute juridiction onusienne le 26 janvier dernier.
Une nouvelle trêve entre le Hamas et Israël est prévue en début de semaine prochaine et pourrait durer tout le mois de Ramadhan.
«Tout transfert d'armes ou de munitions vers Israël, qui seraient utilisées à Ghaza, est susceptible de violer le droit international humanitaire et doit cesser immédiatement» ont averti vendredi dernier, à partir de Genève, une vingtaine d’experts onusiens, et mis en garde tous les Etats, qui selon eux, «ne doivent pas se rendre complices de crimes internationaux par le biais de transferts d'armes».
Des experts de l’ONU ont appelé, hier, à l’arrêt immédiat des exportations vers l’entité sioniste d’armes susceptibles d’être utilisées à Ghaza. «Tout transfert d’armes ou de munitions à l’entité sioniste, qui seraient utilisées à Ghaza, serait de nature à violer le droit international humanitaire et doit cesser immédiatement», a déclaré le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), dans un communiqué.
L’histoire et la géographie placent fatalement et cycliquement «le monde arabe», sa composante moyen-orientale notamment, au centre d’événements géopolitiques majeurs, avec cette plaie de fixation permanente dénommée Israël.
«Rafah est devenue un réservoir explosif et son invasion signifierait des milliers de morts», alerte le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh.
La voix de la Palestine a résonné durant trois heures au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas), siège de la Cour internationale de justice (CIJ), où des audiences publiques consacrées aux conséquences juridiques de la pratique coloniale d’Israël sur les Territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, ont été ouvertes hier.
Malgré les appels répétés de la communauté internationale à mettre fin à la guerre, les Etats-Unis ont menacé d’opposer leur veto au projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, soumis par l’Algérie, appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat.
Observateur averti et assidu des évolutions de la géopolitique mondiale et leur impact sur le monde arabe notamment, le politologue Hasni Abidi ne croit pas trop à la possibilité d’une révision significative par la Maison- Blanche de sa façon de traiter avec Tel-Aviv, malgré les tensions générées par la guerre de Ghaza. Auteur entre autres des ouvrages Le Moyen Orient, le temps des incertitudes et Le Moyen-Orient selon Joe Biden, il recentre dans l’entretien qui suit les enjeux des relations entre Washington et l’Etat hébreu, dans un contexte marqué par la proximité d’une présidentielle américaine décisive et une rivalité internationale exacerbée.
Dans un monde où toutes les valeurs humaines ont été anéanties, nul ne peut être insensible aux atrocités commises depuis 130 jours dans la Bande de Ghaza par l’Etat criminel d’Israël.
Hier encore la cruauté s’est manifestée dans toute sa barbarie dans le quartier Cheikh Redouane, un des toponymes martyrs dans la cartographie de l’horreur qu’Israël fixe quotidiennement comme autant de plaies dans le corps de Ghaza.