Dans un acte de cynisme ultime, Israël, qui bombarde sans relâche la bande de Ghaza depuis le 7 octobre, nie être à l'origine de cet acte aussi abject qu’immonde qu’il attribue l'attaque au «Jihad islamique».
Sous la pression de l'Union européenne, TikTok a réagi en supprimant plus de 500 000 vidéos et en fermant 8 000 diffusions en direct liées au conflit Israël-Hamas.
Même l’issue désespérée de fuir vers le sud de l’enclave palestinienne ne se passe pas sans risques pour les centaines de milliers de civils accablés par une longue semaine de bombardements acharnés.
Le Parti des travailleurs (PT) dénonce les massacres des Palestiniens à Ghaza et condamne la déformation des faits par «l’entité sioniste, son allié américain et des médias occidentaux». Fidèle à sa position sur cette question, la formation de Louisa Hanoune déplore, dans une longue déclaration rendue publique hier, l’entreprise d’extermination du peuple palestinien à Ghaza.
Selon les autorités sanitaires à Ghaza, plus de 1537 Palestiniens sont morts jusqu’à hier sous les bombardements, dont près de 500 enfants, alors que des quartiers entiers ont été réduits en décombres. Des habitants de l’enclave ont déjà commencé à boire de l’eau de mer, faute d’eau potable, rapporte l’Unicef, alors que les vivres s’épuisent à cause de la paralysie des circuits de distribution et d’approvisionnement.
«Une déshumanisation aussi flagrante et des tentatives visant à bombarder un peuple pour le soumettre, à utiliser la famine comme méthode de guerre et à éradiquer son existence nationale ne sont rien de moins qu’un génocide», a écrit le représentant palestinien, Riyad Mansour, au Conseil de sécurité de l’ONU.
Près de 900 Palestiniens ont été tués dans des bombardements intenses des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza. Le haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé dans un communiqué le «siège complet» imposé aux populations de Ghaza, affirmant qu’il est contraire au droit international humanitaire.
Des images insoutenables de dévastation sont retransmises en boucle sur les chaînes de télévision, montrant des familles entières anéanties et enterrées sous les décombres de leurs maisons détruites par l’aviation sioniste.
Les derniers développements au Proche-Orient renvoient-ils aux calendes grecques toute solution politique de la question palestinienne ? De l’avis de nombreux observateurs, le spectaculaire assaut mené par des combattants du Hamas palestinien à l’intérieur même des territoires israéliens et la violente réaction de l’occupant israélien à Ghaza enterrent définitivement les Accords d’Oslo (négociés en Norvège et paraphés aux Etats-Unis) de septembre 1993.
Les capitales occidentales découvrent, avec stupeur, que les Palestiniens restent encore capables de réactions guerrières en portant l’action militaire sur des terroirs censément pacifiés par la toute puissance israélienne. L’offensive spectaculaire, conduite à l’aube de ce 7 octobre par les troupes d’élite du mouvement Hamas et baptisée le «Déluge d’Al Aqsa», a ébranlé, en profondeur, énormément de certitudes et de faits accomplis.
Le ministre des Communications israélien, Shlomo Karhi, a salué hier les «liens florissants» entre son pays et l’Arabie Saoudite lors d’une visite à Riyad, sur fond de négociations parrainées par les Etats-Unis en vue d’une normalisation entre ces deux Etats, rapporte l’AFP.
Une délégation de responsables d’Arabie Saoudite, à sa tête Nayef Al Sudaïri, récemment nommé ambassadeur du royaume pour les Territoires palestiniens, est arrivée hier à Jéricho, en Cisjordanie occupée. C’est ce qu’a indiqué Yousra Sweiti, gouverneure par intérim de la ville, citée par l’AFP.
L’engin transporte trois cartons de sandwichs. Un groupe d’Israéliens identifiables à leurs t-shirts estampillés «Tous avec le Maroc» en hébreu.
Lundi, une délégation israélienne a participé à une réunion de l'UNESCO à Ryad, marquant ainsi la première visite publique israélienne annoncée en Arabie saoudite, un pays qui n'a pas de relations officielles avec Israël.
Fuites israéliennes sur une rencontre de niveau ministérielle israélo-libyenne à Rome. Levée de boucliers dans toute la Libye. La ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al Mangoush, qui a assisté à cette réunion, a été exfiltrée vers la Turquie. La télévision libyenne Al Ahrar, citant une source gouvernementale, a annoncé hier son limogeage.
Le président américain Joe Biden a accepté lundi d'accueillir le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou aux États-Unis d'ici la fin de l'année, ce qui marque un apaisement des tensions entre les deux administrations.
En décembre 2004, lorsqu'il se présentait aux élections présidentielles palestiniennes, le leader palestinien avait effectué sa dernière visite dans le camp de réfugiés.
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l'homme dans les Territoires palestiniens occupés, Francica Albanese, a affirmé que «l'entité sioniste a transformé les Territoires palestiniens occupés en une prison ouverte, où les citoyens sont emprisonnés et surveillés en permanence», appelant la communauté internationale «à œuvrer dans le sens de hâter la fin de l'occupation sioniste».
Israël a mené des frappes aériennes en Syrie près de la ville de Homs, sous contrôle des forces du gouvernement, ont rapporté dimanche les médias d'État syriens, et l'armée israélienne a indiqué plus tard qu'elle avait répondu à des tirs de roquettes.
Le Front marocain en soutien à la Palestine et contre la normalisation multiplie les dénonciation et des actions contre la présence sioniste dans les secteurs agricole, culturel et politique au Maroc.