Comment l’Amérique a-t-elle fait pour mettre à sa tête un monstre froid comme Donald Trump ? On répondra que c’est la démocratie. En 1933, Adolph Hitler était arrivé au pouvoir par la voie des urnes. Il avait mis l’Europe à feu et à sang. L’actuel locataire de la Maison-Blanche a lui aussi été élu par le peuple américain.
L’un des plus grands crimes de l’histoire est en train d’être perpétré à Ghaza sous le regard d’une humanité pétrifiée, incapable de réagir face au génocide du peuple palestinien. Deux hommes orchestrent la plus grande opération criminelle du XXIe siècle.
Depuis son accession à la présidence de la République, on a toujours prêté à Recep Tayyip Erdogan l’intention de ressusciter un jour le califat ottoman. De ce fait, il n’a jamais été tendre avec ceux qui peuvent lui barrer le chemin. Fidèle à sa réputation, il a commencé à utiliser une arme que lui est chère : la répression.
La bête sauvage s’est déchaînée à nouveau. Avec l’extraordinaire courage qu’on lui connaît, Benyamin Netanyahu a rompu unilatéralement et sans crier gare la trêve qu’il a conclue avec le Hamas et a déclenché le feu de l’enfer sur les enfants et les femmes de la bande de Ghaza.
Avant même son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump faisait peur. Il était connu pour son premier mandat, durant lequel il n’a pas laissé de bons souvenirs. Désormais, tout le monde, amis, s’il en a, comme ennemis, sait que c’est un homme imprévisible, colérique, sans scrupules. Il est entouré de courtisans qui le flattent dans le sens du poil et n’osent pas remettre en cause ses décisions. Aucun chef d’Etat américain avant lui n’a été autant scruté, surveillé avec intérêt et craint comme lui.
Une nouvelle fois, l’ONU a condamné hier les «actes génocidaires» et «crimes contre l’humanité» commis à Ghaza par Israël. Comme à leur habitude, manipulant mensonges et contre-vérités, les Israéliens démentent totalement et, souvent pour se dérober, accusent l’Organisation internationale de faire dans l’antisémitisme, soutenus comme toujours par les seuls Américains.
Que cherchent réellement les Etats-Unis et Israël au Moyen-Orient ? Après avoir spolié le peuple palestinien de ses terres ancestrales, ils ont pourri le climat au Moyen-Orient au point que les peuples de cette région vivent désormais dans l’angoisse permanente et dans l’incertitude du lendemain. Pourtant, ces peuples ont fait concession sur concession, parfois au prix de leur sécurité, de leur bien-être et de leur quiétude.
Rarement le monde n’a connu un monstre sans pitié pour l’espèce humaine, sans foi ni loi, qui piétine ses citoyens alors qu’il est déjà poursuivi pour crimes contre l’humanité.
Le Maroc d’aujourd’hui n’est plus le Maroc d’antan, ce Maroc où on cultivait la solidarité et la fraternité intermaghrébine, marquée par un soutien résolu à la lutte du peuple algérien contre le colonialisme français et pour son émancipation.
Malgré l’accord de cessez-le-feu, Benyamin Netanyahu tient un discours qui inquiète, un discours qui laisse penser que l’embrasement de tout le Proche-Orient est dans un avenir proche. Jamais il n’a employé le mot «paix». Il ne parle que de guerre avec une telle sûreté qui fait croire qu’il a toutes les cartes en main et que c’est lui qui fait la loi dans toute la région.
Donald Trump est déterminé à mettre en place un nouvel ordre mondial basé sur la loi du plus fort, sur l’injustice, le déni des droits des faibles. Il signe des décrets à la hussarde, sans demander conseil à quiconque, sans respecter le droit et la légalité internationaux.
La tragédie du peuple palestinien n’est pas près de connaître la fin. Il n’y a qu’à voir le psychopathe Benyamin Netanyahu depuis son séjour à Washington, où il s’est longuement entretenu avec Donald Trump. Il est sur un nuage, lui qui était dans de beaux draps depuis que l’organisation Hamas a déclenché l’affaire des otages le 7 octobre 2023.
Pauvre Mexique si loin du bon Dieu et si proche des Etats-Unis.» Le président mexicain Porfirio Diaz, à la tête du pays dans les années 30, avait des tas de raisons de se lamenter du voisinage avec l’Oncle Sam. A l’époque déjà, l’Amérique latine était sous la totale influence des Américains, une influence qui se renforcera à partir des années 40 avec la création de la CIA.
L ’arrivée au pouvoir de Donald Trump était attendue avec appréhension par le monde entier, car il est connu pour être imprévisible, partisan du chaos, qui ne respecte ni les peuples ni les Etats.
On croyait qu’avec le cessez-le-feu à Ghaza, le peuple palestinien est enfin sorti d’un enfer qui a duré 400 jours. Il n’en est rien. L’armée israélienne qui était en opération à Ghaza a simplement changé de théâtre d’opération.
Israël continue de faire la loi au Proche-Orient prenant unilatéralement des décisions, en violation des lois internationales. Jeudi, il a encore imposé son diktat en interdisant toute activité à l’UNRWA, un crime impardonnable parce que cette organisation est un instrument irremplaçable qui a été créé en 1949 par l’ONU pour prendre en charge les réfugiés palestiniens chassés de leurs terres et de leurs maisons par les occupants israéliens.
Le monde va en baver avec les 4 années de Donald Trump à la Maison-Blanche, et personne ne peut prédire qu’il en sortira indemne.
Les souffrances du peuple palestinien ne sont pas près de prendre fin. Au contraire, Trump avait promis l’enfer si les négociations de Doha n’arrivent pas à un accord avant sa prestation de serment, le 20 janvier. Nétanyahou a obtempéré. Mais il a sauté pour mieux rebondir.
Le peuple palestinien est sorti, mercredi soir, de 15 mois d’enfer. La joie et ses larmes ont éclaté à l’annonce du cessez-le-feu conclu à Doha. 15 mois durant lesquels des milliers de femmes et d’enfants sont morts sous les bombes «made in America».
Le désir de vivre est plus fort que tout chez le peuple libanais. Que d’épreuves n’a-t-il passées depuis 1976, année du début de la guerre civile.