Le procureur en chef de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a maintenu et défendu sa demande d’émission de mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants israéliens pour des crimes de guerre et contre l’humanité à Ghaza, et affirmé qu’Israël «n’a fait aucun effort réel pour enquêter» sur ces accusations. Il a qualifié «d’indésirable et de malvenu» le vote du Congrès d’une loi sanctionnant les fonctionnaires de la CPI en signe de protestation contre ses décisions à l’égard d’Israël.
Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été annoncé mercredi soir entre le Hamas et Israël, accord qui devrait entrer en vigueur demain, l’entité sioniste a poursuivi sans répit son entreprise génocidaire, gâchant la joie des Palestiniens de retrouver enfin un peu de paix. Plus de 111 morts, dont 27 enfants, ont été enregistrés à Ghaza depuis cette annonce, selon la Défense civile palestinienne.
Froid et imperturbable, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a exposé, mardi soir dans un long discours, la politique de l’administration sortante de Joe Biden, à moins d’une semaine de sa fin de mandat.
Israël et l’organisation de résistance Hamas ont convenu hier un accord pour un cessez-le-feu à Ghaza et la libération d’otages, après 15 mois d’une guerre génocidaire qui a fait des dizaines de milliers de morts.
L’administration Biden a fourni plus de 22 milliards de dollars d’aide militaire à Israël, afin de soutenir la guerre génocidaire contre la population de Ghaza, mais aussi les autres guerres menées contre le Liban, la Syrie, l’Iran et le Yémen.
La Ligue des Etats arabes a condamné hier la publication, par l’entité sioniste, de cartes revendiquant des territoires palestiniens et arabes.
La preuve de l’engagement, sans faille, et du soutien à toute épreuve envers Israël de la part d’une administration américaine sur le départ vient encore d’être fournie récemment.
Un Libanais qui travaille dans le centre de la Force de maintien de la paix des Nations unies au Liban (Finul) a été enlevé, mercredi soir, par une unité de l'armée d'occupation sioniste, alors qu'il se rendait à son travail, a rapporté jeudi l'agence de presse libanaise ANI, citée par l’APS.
l Les forces d’occupation sionistes poursuivaient le bombardement de l’hôpital Kamal Adwan dans la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza, au milieu d’appels à sauver les patients et le personnel médical, a rapporté l’agence palestinienne de presse Wafa, citant des sources médicales.
Peu à peu s’estompe l’émotion suscitée par la chute de Bachar Al Assad et se mettent en place de nouveaux jeux géopolitiques dans lesquels est intégrée la nouvelle Syrie libérée par le mouvement Hayat Tarhir Al Sham, conduit par Mohammad Al Joulani.
Depuis la chute du président syrien, Bachar Al Assad, les autorités israéliennes ont pris des mesures pour renforcer leur présence militaire et civile dans le Golan syrien occupé.
Israël s’acharne comme jamais sur la Syrie. On aurait pu penser qu’il accorderait un peu de répit à ce peuple qui sort d’une dictature sanglante qui lui a été imposée depuis 53 ans par le clan Al Assad.
Après avoir pris le contrôle de la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupé, en «violation» de l’accord de désengagement de 1974, selon l’ONU, Israël a mené des attaques massives contre les installations militaires syriennes.
Voilà près d’un mois que la colère de la société civile marocaine, et même du peuple marocain dans son ensemble, ne s’est pas déridée. La raison ? L’accostage, la première semaine de novembre dernier, d’un navire de guerre israélien au port de Tanger en vue de son ravitaillement.
Dans son dernier rapport, Amnesty International a affirmé sur la base d’une enquête documenté qu’Israël «a commis et continue de commettre un génocide contre la population de Ghaza». Le rapport a été précédé par la publication par des médias américain et britannique, de nombreux aveux glaçants de soldats israéliens sur les crimes de guerre commis à Ghaza.
L’armée d’occupation israélienne continue de semer la mort dans la bande de Ghaza, alors que l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé suspendre la livraison d’aide, depuis un point de passage clé avec Israël.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban, hier à 4h, après des mois de tentatives diplomatiques menées par les Etats-Unis et la France.
Deux mille vingt cinq (2025) s’annonce comme une année chaotique pour un monde qui a déjà souffert de 2024 qui tire a sa fin. Deux chaudrons risquent l’ébullition, le Moyen-Orient et l’Ukraine dans la perspective de la prise de fonction de Donald Trump.
Les débats autour de la situation humanitaire à Ghaza se sont poursuivis très tard dans la soirée d’hier, au sein du Conseil de sécurité de l’Onu, et devront se terminer par le vote d’un projet de résolution présenté et rédigé par le Guyana et les 10 membres non permanents du Conseil de sécurité, exigeant un cessez-le-feu «immédiat, inconditionnel et permanent» à Ghaza.
Jamais l’administration américaine ne s’est autant couchée que celle de Joe Biden. Celui-ci a fait preuve d’une horrible faiblesse devant Benyamin Netanyahu, qui n’a raté aucune occasion de l’humilier publiquement ainsi que son secrétaire d’Etat Antony Blinken.