Même la terrible guerre déclenchée par Israël avec des moyens hors du commun n’a donné le moindre répit au terrible calvaire enduré par les Palestiniens de Ghaza. La faim et la soif sont toujours le lot quotidien de ce peuple abandonné à son sort face à un ennemi mû par une cruauté inimaginable et par une folie destructrice unique en son genre en ce XXIe siècle.
Que cherche Israël en orchestrant une agression contre l’Iran et en plongeant toute la région dans la perspective d’une guerre aux conséquences potentiellement cataclysmiques ? Depuis quatre jours, Israël bombarde sans relâche des cibles iraniennes, causant la mort de plus de 240 personnes, dont plusieurs hauts gradés de l’appareil militaire. Téhéran, en retour, a frappé avec une force que l’Etat sioniste n’avait jamais expérimentée jusque-là.
L’Iran a accusé hier Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un «dangereux cycle de violence». Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a estimé, lors d’un appel avec son homologue chinois, Wang Yi, que cette agression «pousse la région vers plus de violence».
Dans la nuit du 13 au 14 juin 2025, la République islamique d’Iran a lancé une salve massive de plus de 150 missiles balistiques contre le territoire israélien, en riposte à l’opération menée par l’armée israélienne sur le sol iranien, ciblant plus de 200 sites militaires, stratégiques et nucléaires. Le cycle de représailles a désormais la forme d’une confrontation militaire directe, avec son cortège d’incertitudes.
Les frappes israéliennes massives, hier, contre l’Iran ont marqué une escalade sans précédent dans la tension entre les deux pays.
Nous avons frappé au cœur du programme d’enrichissement nucléaire iranien», a déclaré Netanyahu sur les chaînes de télévision israéliennes avant de poursuivre : «Nous avons frappé au cœur du programme d’armement nucléaire iranien, ciblé la principale installation d’enrichissement iranienne à Natanz et les principaux scientifiques nucléaires iraniens travaillant sur la bombe iranienne et frappé au cœur du programme de missiles balistiques iranien.»
Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement marocain et actuel secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), multiplie les prises de parole contre la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.
L’Occident a encore révélé son visage de partisan de la guerre au service d’une domination globale face au désordre du monde. La violence s’installe, non plus en tant que prolongement éventuel de la politique, mais comme son remplacement.
L’UNRWA a indiqué, hier, que les enfants de la bande de Ghaza «endurent des souffrances inimaginables», au moment où l’enclave palestinienne continue de faire l’objet d’agressions sionistes barbares et de blocus humanitaire étouffant.
Alors qu’une enquête interne a été ouverte sur des «allégations d’inconduite sexuelle» au moment où il a requis des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants israéliens, le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, fait l’objet de lourdes sanctions américaines, allant de sa privation d’accès à ses mails, de ses comptes bancaires, de soutien financier, matériel et technologique et de l’aide des ONG, nécessaires pour son travail, jusqu’aux menaces d’arrestation aux Etats-Unis.
Le Hamas s’est dit prêt à libérer tous les otages enlevés durant l’attaque du 7 octobre dans le cadre d’un accord global mettant fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total israélien de Ghaza et exclurait son désarmement.
La Mission de paix de l'ONU au Liban a protesté hier contre un «tir direct» de l'armée israélienne contre l'une de ses positions dans le sud du Liban, le premier depuis le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.
«Israël inflige à la population palestinienne de Ghaza des conditions de vie calculées pour entraîner sa destruction physique», accuse Amnesty International.
Israël a décidé de passer à la vitesse supérieure et de mettre le feu à tout le Moyen-Orient. Il a annoncé, samedi, le rappel de dizaines de milliers de réservistes – 60 000 selon la presse. L’instabilité prend des dimensions plus grave pour tous les pays de la région.
Les travaux du 38e congrès de l’Union interparlementaire arabe (UIPA) ont été sanctionnés, hier, par la Déclaration d’Alger. Ayant pour thématique le «Rôle de l’UIPA à la lumière des mutations régionales et internationales», la cause palestinienne s’est imposée comme thème central lors de cette conférence, qui a débuté samedi et pris fin hier.
Deux mois après le début du blocus total de Ghaza, Amnesty International dénonce un acte de génocide délibéré, perpétré par Israël. L’ONG appelle à une levée immédiate du siège et exhorte la communauté internationale à mettre fin à ce qu’elle décrit comme une punition collective illégale et un crime de guerre.
Ghaza encerclée, bombardée. Une population de plus de deux millions de personnes au bord de la famine, des milliers d’enfants malnutris, à cause du blocus imposé depuis plus de deux mois par les sionistes et les racistes suprémacistes de Tel-Aviv, alors que plus de 3000 camions d’aide humanitaire attendent aux frontières de l’enclave l’autorisation d’entrer sur le territoire palestinien afin de soulager la population, cantonnée par force dans ce qui n’est moins rien qu’une vaste fosse commune.
Alors qu’Israël a déserté les audiences de la Cour internationale de justice (CIJ) qu’il qualifie de «cirque», une dizaine d’Etats ont exprimé hier leur avis sur le manquement de l’Etat hébreu au droit international et ceux humanitaires et à la Charte de l’Onu, en bannissant les activités de l’Unrwa, sur son territoire et celui de la Palestine.
Le représentant de l’Arabie Saoudite a, quant à lui, rappelé que «cette même Cour a dit que l’annexion des territoires palestiniens et les violations du droit international doivent cesser en toute urgence, tout comme les crimes commis à Ghaza. Malheureusement, Israël a fait le choix de montrer qu’il est hors la loi».
Dans son dernier rapport sur la situation des droits humains dans le monde, Amnesty International a vigoureusement dénoncé les violations massives du droit international commises par Israël à Ghaza. «Les recherches d’Amnesty ont montré qu’Israël a perpétré des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l’intention spécifique de détruire la population palestinienne de Ghaza», accuse l’ONG.