La chambre pénale près la cour d’Alger a statué, hier, sur le sort des 37 prévenus poursuivis en appel dans l’affaire Sonatrach, après sa mise en délibéré mardi dernier en fin de journée.
Baisser de rideau, tard dans la journée de mardi dernier, sur les débats du procès en appel de Sonatrach devant la chambre pénale près la cour d’Alger et le sort des 37 prévenus, dont quatre sociétés pétrolières internationales, l’italienne Saipem, le canadien SLC-Lavalin, le britannique Petrofac INC et le japonais JGC, sera tranché dimanche prochain.
Le procès en appel de Sonatrach a repris hier à la cour d’Alger avec le réquisitoire et les plaidoiries des parties civiles mais aussi de la défense. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public n’y a pas été par le dos de la cuillère.
Renvoyé devant la chambre pénale près la cour d’Alger, le procès de l’affaire Sonatrach, qui regroupe plusieurs contrats impliquant BRC, SLC-Lavalin, Saipem, Petrofac, JGC et une trentaine de prévenus parmi eux trois anciens ministres, trois anciens PDG de Sonatrach et un PDG de Sonelgaz, s’est poursuivi hier avec l’audition des prévenus.
Jusqu’en fin de journée, le procès de Sonatrach n’était toujours pas ouvert. Ne voyant pas finir l’examen d’une autre affaire prévue le même jour, la présidente a décidé de faire l’appel des prévenus et de leur demander de revenir aujourd’hui avant de les libérer.
Moins chers, faciles à transporter et à cacher, les psychotropes sont devenus un véritable danger pour les jeunes de plus en plus nombreux à avaler ces «tueurs à petit feu».
Commissaire divisionnaire et chef de service de recherche et d’analyse criminelle au niveau de la Direction de la police judiciaire, Faouzi Moualek, évoque des saisies massives de psychotropes, durant les trois dernières années, principalement, la Prégabaline, plus connue sous le nom «saroukh» (la fusée). Dans cet entretien, il apporte un éclairage en revenant sur son introduction illicite à travers la Libye et sa consommation de plus en plus importante en raison de sa disponibilité, son prix et sa facilité de dissipation.
Pour la première fois, un ministre de l’après-2019 se retrouve au centre d’une affaire de corruption, qui lui a valu la mise en détention. Il s’agit de Nassim Diafat, ex-ministre délégué chargé de la Micro-entreprise, qui avait rejoint le gouvernement de Abdelaziz Djerad le 2 janvier 2020 avant de le quitter le 8 septembre 2022, sous Aïmene Benabderrahmane.
Le Syndicat national des magistrats (SNM) a renouvelé, mardi, la composante de son conseil national, à l’issue de l’élection de ses représentants au niveau de toutes les juridictions ainsi que l’administration centrale (ministère de la Justice).
Ajourné une première fois, le procès de l’affaire dite des «SMS» a été renvoyé, hier, par la chambre pénale près la cour d'Alger, au 18 avril. La décision a été prise en raison de la protestation des avocats contre «l’absence dans les dossiers de nombreux documents» liés aux prévenus.
Avec le renforcement du dispositif sécuritaire sur les axes routiers durant la pandémie Covid-19 et tout le long de la région frontalière avec le Maroc, premier producteur mondial de cannabis, en raison de la crise diplomatique qui a suscité la rupture des relations avec ce voisin, les quantités saisies de kif traité ont connu un recul substantiel.
Les quantités de psychotropes saisies en 2022 ont connu une hausse considérable, passant de 2 millions de comprimés en 2021 à 7, 8 millions en 2022, soit une augmentation de 256% en une seule année. C’est ce qu’affirme le commandant Adel Sekhaf, chef de la section Trafic de stupéfiants à la division de la police judiciaire au commandement de la Gendarmerie nationale. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il explique que ces saisies concernent principalement la Prégabaline, venue de Libye et à un degré moindre du Niger.
Les quatre magistrats qui avaient introduit des requêtes devant le tribunal de Chéraga, pour invalider l’assemblée générale du Syndicat national des magistrats (SNM) du 14 février 2023, ont reçu la semaine dernière un courrier du président du syndicat les informant du gel de leur adhésion à l’organisation et leur renvoi devant la commission disciplinaire.
Menée par l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), l’enquête sur le taux de prévalence de consommation de la drogue, principalement le cannabis, dans les ménages, montre qu’en 2022, il a atteint 3,72% des ménages, alors qu’en 2010 il était de 1,15%.
Exerçant à la sous-direction de la prévention au niveau de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), Fateh Douadi se montre «inquiet» face la hausse des volumes de psychotropes, principalement la Prégabaline, saisis par les services de sécurité après leur introduction en Algérie, du territoire libyen.
Depuis quelques années seulement, les psychotropes tendent à occuper la première place des drogues consommées en Algérie. Longtemps détourné de sa vocation de puissant neuroanalgésique et anxiolytique, le «Lyrica» réputé être le plus recherché par les jeunes, pour ses effets euphoriques, commence à être délaissé au profit de la molécule mère, la «Prégabaline», appelée «la rouge et blanche», en référence aux couleurs de ses gélules, à leur forme mais aussi à leurs effets immédiats sur son consommateur.
Plusieurs dossiers de corruption impliquant trois chefs de gouvernement, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Noureddine Bedoui, de nombreux ministres, des hommes d’affaires liés aux cercle présidentiel, incarné par Saïd Bouteflika, le frère-conseiller du défunt Président déchu, ainsi que de hauts fonctionnaires de l’Etat, et ouverts entre 2019 et 2020, sont pour la plupart clôturés avec des décisions définitives et quelques-uns restent pendants au niveau de la Cour suprême.
En renvoyant mardi dernier sous quinzaine (4 avril prochain), le procès en appel de l’affaire dite des «SMS» pour laquelle Saïd Bouteflika, frère cadet et conseiller du défunt Président déchu, de nombreux hommes d’affaires ainsi que des cadres et fonctionnaires de l’Etat, la chambre pénale près la cour d’Alger a surpris de nombreux avocats, surtout que la présidente s’est montrée intransigeante quant à un ajournement de plus de deux semaines.
Déféré devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le journaliste Ihsane El Kadi a refusé de répondre aux questions de la juge, lors d’une audience désertée par le collectif de défense, en signe de «protestation» contre sa détention provisoire. Le parquet a requis 5 ans de prison ferme et une interdiction d’exercice du métier durant 5 ans.
Alors que la direction du Syndicat national des magistrats (SNM) informe les cours de la tenue d’une assemblée générale élective le 4 avril prochain, une nouvelle plainte, cette fois-ci en référé, a été déposée jeudi dernier, par quatre juges, pour geler le nouveau statut de l’organisation, en attendant que le tribunal de Chéraga statue sur leur requête du 20 mars.