Plus d’une trentaine d’anciens ministres, hauts cadres de l’Etat et officiers de l’armée poursuivis ou condamnés par la justice pour corruption, trouvent refuge dans des pays où l’extradition est souvent le fruit de négociations politiques. Aussi bien pour Chakib Khelil, Farid Bedjaoui ou encore Réda Hamech, Abdessalem Bouchouareb, Omar Habour ou le général Ghali Beleksir, le choix des pays d’asile n’est pas fortuit. Il répond à des garanties souvent assurées, par ces Etats aux criminels au col blanc.
Plus d’une trentaine d’anciens ministres, hauts cadres de l’Etat et officiers de l’armée poursuivis ou condamnés par la justice pour corruption, trouvent refuge dans des pays où l’extradition est souvent le fruit de négociations politiques.
Alors que le président du pôle pénal financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, se montrait intransigeant sur la question du report, avocats et prévenus ont fini par obtenir, hier, le renvoi du procès de Tayeb Louh, ex-ministre de la Justice, avec son ancien inspecteur général, Tayeb Belhachem, et l’homme d’affaires Noah-Tarek Kouninef, au 21 février. Louh devra être jugé pour avoir «interféré» dans le travail des juges et fait annuler au moins 8 mandats d’arrêt et des poursuites engagées contre Noah Kouninef à Mostaganem.
Présent en Algérie depuis le début des années 2000, le fournisseur de services pétroliers Petrofac a fait l’objet, il y a près de deux mois, d’une ordonnance de confiscation d’importantes sommes d’argent après sa condamnation, par la justice britannique, et celle de deux de ses cadres dirigeants.
Prévu hier devant le tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger, le procès du gendarme déserteur, extradé d’Espagne au mois d’août dernier, Mohamed Abdellah, a été renvoyé au 27 du mois en cours, en raison de l’absence du collectif de défense du prévenu. Mohamed Abdellah devait être jugé pour une affaire qui lui a valu une condamnation par contumace de 10 ans de prison en 2021.
Pour la seconde fois, le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a renvoyé jeudi dernier le procès de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, au 17 du mois en cours, en raison de l’absence d’un des avocats.
Le Trésor public a réclamé le paiement solidaire d’un montant de plus de 127,297 milliards de dinars, alors que les Douanes d’Oran, d’Alger, de Mostaganem, de Skikda et d’Arzew ont demandé le paiement de plus de 37,67 milliards de dinars.
Une peine maximale de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende de 2 millions de dinars a été requise hier par défaut, contre l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, en fuite aux Etats-Unis, avec confiscation de tous ses biens immobiliers et financiers et ceux des membres de sa famille, et confirmation du mandat d’arrêt international.
Reporté à deux reprises, le procès de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, s’est ouvert hier au pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, par l’audition des principaux accusés poursuivis pour corruption.
Prévu hier devant le tribunal criminel d’appel, le procès de l’ancien garde des Sceaux, Tayeb Louh, et de Saïd Bouteflika a été renvoyé à la prochaine session, à la demande de leurs avocats λ Ils devaient être rejugés pour l’affaire dite des «SMS», qu’ils échangeaient pour «interférer» dans le travail de la justice.
L’ancien Garde des sceaux, Tayeb Louh et Said Bouteflika, le frère conseiller du défunt président déchu, comparaitront aujourd’hui, devant le tribunal criminel d’appel à Alger, dans le cadre de l’affaire dite des « SMS », qu’ils échangeaient pour « interférer » dans le travail de la justice au profit du patron de l’ETRHB, Ali Haddad, et de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khellil, pour laquelle, ils avaient été condamnés respectivement à 6 ans de réclusion criminelle et à 2 ans de prison.
L’ex-candidat à l’élection présidentielle annulée d’avril 2019, le général-major à la retraite Ali Ghediri, a été condamné à une peine de 4 ans de prison ferme, tandis que son coaccusé, Hocine Gouasmia, a écopé de 10 ans de réclusion criminelle. Le parquet a requis 20 ans de réclusion contre Hocine Gouasmia et 10 ans contre Ali Ghediri.
Le procureur général près la cour d'Alger a requis, aujourd'hui jeudi 27 janvier, une peine de 10 ans de réclusion criminelle contre Ali Ghediri.
Au rôle de la liste additive des procès programmés durant la 1re session criminelle de la cour d’Alger, l’examen de l’affaire du général à la retraite Ali Ghediri a été ajourné hier de 24 heures, en raison de la grève des avocats, qui prendra fin dès aujourd’hui.
Une peine de 10 ans de prison ferme a été requise contre l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et l’ancien chef du protocole de la Présidence, Mokhtar Reguieg, dans le cadre du procès de l’homme d’affaires Hocine Metidji, patron du groupe éponyme, contre lequel la même peine a été réclamée, mais avec une amende de 8 millions de dinars et une interdiction de se faire élire durant 3 ans, alors que sa défense a plaidé la relaxe en dénonçant ce qu’elle qualifie de «harcèlement judiciaire».
Une condamnation à la peine capitale a été prononcée, lundi dernier, par le tribunal militaire de Blida, contre Guermit Benouira, ancien secrétaire particulier du défunt chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah. Programmé depuis un mois, le procès concerne la divulgation «d’informations sensibles et confidentielles», et dans lequel Mohamed Larbi Zitout et le général Ghali Beleksir ont écopé d’une peine de prison à perpétuité.
Une peine de 10 ans de prison ferme a été requise par le pole financier d’Alger, contre l’ex Premier ministre Abdelmalek Sellal, l'ancien chef du protocole de la présidence, Mokhtar Reguieg, assortie d’une amende d’un million de dinars et d’une interdiction du droit de se faire élire durant 5 ans, dans le cadre du procès de l’homme d’affaire, Hocine Metidji, patron du groupe éponyme, contre lequel, la meme peine a été réclamée mais avec une amende de 8 millions de dinars et une interdiction de se faire élire, durant 3 ans.
Des peines de 8 ans de prison assorties d’une amende d’un million de dinars ont été requises hier contre l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, l’ex-ministre des Ressources en eau Hocine Necib, et Djamel Eddine Chelghoum, PDG du groupe Amenhyd. Le procureur a également réclamé une condamnation de 6 ans de prison ferme contre les quatre walis, Mohamed Hattab, Abdelkader Zoukh, Kamel Abbès et Hadjri Darfouf, mais aussi contre Chelghoum Abdelkader et son frère El Bachir. Une amende de 32 millions de dinars a été demandée contre chacune des sociétés du groupe.
Alors que son procès en appel lié à l’annulation des mandats d’arrêt internationaux contre Chakib Khellil et les membres de sa famille est prévu le 30 janvier, l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, devra être jugé pour une seconde affaire avec son ex-inspecteur général, Benhachem, et Noah Kouninef, le 24 janvier.
L’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal s’est défendu, jeudi dernier, en affirmant avoir assumé «une fonction politique» et, de ce fait, il n’est ni un agent public ni un fonctionnaire pour être visé par la loi sur la corruption. Il qualifie les poursuites de «nulles et non avenues» et précise que la décision prise en tant que Premier ministre était politique et collégiale. Les deux anciens walis Mohamed Hattab et Abdelkader Zoukh ainsi que l’ex-ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, ont tous nié les faits qui leur sont reprochés.