il avait à peine 22 ans lorsque son nom a fait le tour du monde. Surnommé Le Général, le jeune homme a escroqué, à partir de l’étranger, de nombreux hauts fonctionnaires de l’Etat et de diplomates en leur promettant des promotions, des postes à l’étranger ou encore de régler leurs problèmes et d’obtenir un logement, en leur soutirant d’importantes sommes d’argent en dinars et en devise.
Les bagages et la carrière professionnelle suffiront-ils à Mohamed Meziane pour remettre de l’ordre dans le secteur de la Communication ? Nommé en tant que ministre, cet enfant de Bab El Oued, aux nombreux diplômes universitaires en communication, a assumé des fonctions dans le métier qu’il connaît le plus, mais aussi dans la diplomatie.
Les débats autour de la situation humanitaire à Ghaza se sont poursuivis très tard dans la soirée d’hier, au sein du Conseil de sécurité de l’Onu, et devront se terminer par le vote d’un projet de résolution présenté et rédigé par le Guyana et les 10 membres non permanents du Conseil de sécurité, exigeant un cessez-le-feu «immédiat, inconditionnel et permanent» à Ghaza.
Deux projets de résolutions liés à la Palestine ont été adoptés à l’ONU. L’un consacre «le droit du peuple palestinien à l’autodétermination» et l’autre sa «souveraineté permanente dans le Territoires occupés, y compris El Qods (Jérusalem-Est), et celle de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles». Une troisième résolution, condamnant l’utilisation de mercenaires, quelles qu’en soient les formes et les manifestations, y compris celles des sociétés militaires et de sécurité privées, «comme moyen de violer les droits humains et d’empêcher l’exercice du droit des peuples à l’autodétermination», a été entérinée par 125 voix pour 51 contre et 6 abstentions.
A l’exception d’Israël, il y a eu unanimité autour de la nécessité de la poursuite des activités de l’UNRWA d’aide à la survie des Palestiniens. «Son mandat ne sera rempli que lorsque les Palestiniens cesseront d’être des réfugiés », ont souligné, majoritairement les représentants des Etats lors du dernier jour des débats à la 4ème commission de l’ONU, consacrés à l’UNRWA après le vote par la Knesset, d’une législation de démantèlement l’agence.
Le département d’Etat américain a nié toute preuve sur le fait qu’Israël commet un génocide à Ghaza, en réponse au rapport d’un groupe spécial de l’Onu, qui a affirmé le contraire. Pour les experts onusiens, l’armée sioniste a largué plus de 25 000 tonnes d’explosifs sur l’enclave, soit l’équivalent de deux bombes nucléaires. Pour eux, «les destructions massives qui en ont résulté sont conformes aux caractéristiques d’un génocide» et «auront un impact sur la santé des Ghazaouis pendant des générations». Les etats-unis ont déclaré «ne pas avoir constaté de déplacements spécifiques» de civils, qualifiés par HRW de «crime contre l’humanité», et justifié le comportement de l’armée israélienne.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a été fortement acculé par ses membres qui l’ont appelé «à agir immédiatement, dans les jours qui viennent et non pas les semaines», afin «d’empêcher la famine» à Ghaza. En effet, lors d’une réunion d’urgence convoquée par l’Algérie, la Slovénie, le Guyana et la Suisse, l’écrasante majorité des membres du Conseil a violemment critiqué Israël, en tant que force occupante, et dénoncé le «recours à la famine comme moyen de guerre», l’interdiction, par une loi israélienne, de l’Unrwa et appelé «à l’urgence d’un cessez-le feu immédiat, sans condition et permanent».
Dès l’ouverture des travaux du Conseil de sécurité, auxquels ont pris part les représentants du Liban (au nom du Groupe arabe), d'Israël et de la Palestine, en tant que membre observateur, un décor apocalyptique de la situation humanitaire a été planté par le témoignage des experts onusiens du Commissariat des droits de l’homme, de l'Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et des Affaires humanitaires et de secours.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a ouvert, hier, à la demande de l’Algérie, du Guyana, de la Slovénie et de la Suisse, un débat sur la famine au nord de Ghaza. La réunion se tient alors que le délai d’un mois imposé par les Etats-Unis à Israël, pour autoriser l’accès de l’aide humanitaire à l’enclave sous peine de blocus sur les armes, tire à sa fin sans que l’Etat hébreu n’apporte les réponses exigées.
Alors qu’elle n’a toujours pas statué sur les demandes de mandats d’arrêt émises, le 20 mai dernier, contre des dirigeants israéliens, la Cour pénale internationale (CPI) a décidé de lancer une nouvelle enquête externe sur une présumée «inconduite sexuelle» de son procureur en chef Karim Khan. La décision intervient après la lettre de six sénateurs américains adressée à la Cour, dans laquelle ils évoquent «un éventuel lien» entre les accusations contre Karim Khan et l’émission de mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens et demandent une nouvelle enquête, après six mois de son classement par le mécanisme de contrôle interne de la juridiction.
«Si nous refusons ou banalisons les décisions de justice, cela veut dire que nous ignorons cette institution. Ce n’est pas normal. Je suis frappé par cette légèreté avec laquelle, souvent, les entreprises économiques remettent en cause les décisions du tribunal et refusent de les exécuter.» C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de l’Ugta, en mettant l’accent sur l’importance de la médiation et sur le dialogue social qui, selon lui, commence dans le bureau de l’inspecteur du travail. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il revient sur le contenu de ses deux rencontres avec le président de la République, mais aussi sur les conflits sociaux, le rôle de l’Inspection du travail, les licenciements abusifs et l’absence de débat et de réflexion, faute d’universitaires politiques que l’université ne forme pas, a-t-il dit.
Au moins 100 000 Palestiniens sont encore bloqués dans les régions de Jabaliya, Beit Lahia et Beit Hanoun, au nord de Ghaza, privés de nourriture, d’eau, de soins médicaux et d’électricité en raison d’un blocus imposé par l’armée sioniste depuis le 6 octobre dernier, soit plus de trois semaines, durant lesquelles, des bombardements aériens et terrestres ont tué plus d’un milliers de Palestiniens et dévasté de nombreuses habitations et infrastructures de base.
l Le Parlement israélien votera aujourd’hui deux projets de loi qui bannissent la présence de l’Unrwa, l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, en Israël et dans les Territoires palestiniens qu’il occupe.
Après avoir assiégé l’hôpital Kamel Adwan, coupé l’eau, la nourriture et les médicaments à ses 600 occupants, dont 150 malades, le personnel médical et des centaines de déplacés ayant fui les bombardements, l’armée israélienne s’est retirée en laissant, derrière elle, des morts, la désolation et la destruction.
L’opération limitée et intense» annoncée par le ministre de la Défense israélien, le 30 septembre dernier, la veille de l’attaque, contre le Sud-Liban, devient de plus en plus un cauchemar pour l’armée sioniste.
Durant le procès, l’ancien dirigeant de la JSK ainsi que son collectif d’avocats ont rejeté les accusations et dénoncé de «graves vices de procédures»
L’assassinat du chef de la résistance palestinienne, Yahya Sinwar, a permis aux Américains de faire avancer la conclusion d’un «méga-accord» avec l’Arabie Saoudite, qui consiste à lui céder la Palestine. Un ancien plan, discuté quelques semaines seulement, avant qu’il ne soit mis en échec par les attaques du 7 octobre.
Au moins 45 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, de l’aube de la journée d’hier au milieu de l’après-midi, à Ghaza, dont 33 au nord de l’enclave, privée de nourriture, d’eau, de médicaments, de soins et où «l’odeur de la mort est partout, après les bombardements aériens et terrestres incessants», a déclaré, hier, le commissaire de l’Unrwa, Phillipe Lazzarini.
Alors que l’armée américaine annonçait l’installation en Israël d’une batterie de défense aérienne, par une centaine de soldats chargés de la faire fonctionner et une aide militaire urgente de 3,5 milliards de dollars (sur les 8,7 milliards de dollars validés) à l’armée sioniste, 57 Palestiniens ont été tués par des raids aériens et des tirs de l’artillerie lourde contre des bâtiments résidentiels et des centres pour déplacés à Ghaza, dont 44, au nord de l’enclave, où la population est assiégée, coupée du monde, de nourriture, d’eau et de soins, depuis plus de deux semaines.
Assiégé depuis plus de deux semaines, le camp de réfugiés de la ville de Jabaliya au nord de Ghaza a vécu, encore fois, une nuit d’horreur. Privés d’eau, de nourriture, de médicaments et d’électricité, les 400 000 habitants de cette région sont chaque jour et chaque nuit soumis à d’intensifs bombardements aériens et terrestres.