Dès 8h30, les armes devront se taire à Ghaza, et les trois premiers otages seront libérés cet après-midi par le Hamas, en échange de 95 prisonniers palestiniens. Un moment tant attendu, mais enfin arrivé, sur fond d’intensification par Israël de son offensive militaire, qui a fait passer la barre du nombre de Palestiniens tués à 47 000, des portés disparus à plus 11 000 et celle des blessés à plus de 110 000. Cette première phase devra permettre l’entrée en grande quantité de l’aide humanitaire et préparer la deuxième phase, dont les pourparlers devront avoir lieu au 16e jour.
Le procureur en chef de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a maintenu et défendu sa demande d’émission de mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants israéliens pour des crimes de guerre et contre l’humanité à Ghaza, et affirmé qu’Israël «n’a fait aucun effort réel pour enquêter» sur ces accusations. Il a qualifié «d’indésirable et de malvenu» le vote du Congrès d’une loi sanctionnant les fonctionnaires de la CPI en signe de protestation contre ses décisions à l’égard d’Israël.
Les dernières 48 heures qui ont suivi l’annonce d’un accord pour un cessez-le-feu à Ghaza ont été particulièrement meurtrières pour les Ghazaouis, parmi lesquels près d’une centaine ont été tués et des dizaines autres blessés par des raids sionistes, mais aussi très tendues au sein du gouvernement israélien, menacé de dissolution par une coalition de l’extrême droite opposée à la fin de la guerre.
Froid et imperturbable, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a exposé, mardi soir dans un long discours, la politique de l’administration sortante de Joe Biden, à moins d’une semaine de sa fin de mandat.
Les pourparlers autour d’un accord de cessez-le-feu tirent à leur fin alors que les présidents américains, Joe Biden, en fin de mandat, Donald Trump, son successeur, ainsi que le ministre des Affaires étrangères qatari évoquent un cessez-le-feu imminent, après la validation de l’accord, par le mouvement de résistance Hamas.
Aussi bien les médias israéliens, américains que britanniques ont évoqué une «lueur d’espoir» tout en restant prudents, alors que l’administration Biden sortante et celle de Trump qui la remplacera font la course pour s’approprier, chacune de son côté, un cessez-le feu, avant le 20 janvier.
Depuis 2022, le Syndicat national des magistrats (SNM) n’a cessé de plaider pour «faire sortir le projet portant statut de la magistrature des tiroirs».
Des chercheurs de plusieurs universités britanniques ont affirmé que le bilan de la guerre génocidaire menée par l’armée sioniste contre Ghaza est plus élevé de 41% de celui enregistré par le ministère de la Santé palestinien.
L’administration Biden a fourni plus de 22 milliards de dollars d’aide militaire à Israël, afin de soutenir la guerre génocidaire contre la population de Ghaza, mais aussi les autres guerres menées contre le Liban, la Syrie, l’Iran et le Yémen.
Parce que le génocide et les crimes de guerre sous toutes leurs formes, commis à Ghaza, sont documentés à travers des photos et des enregistrements vidéo largement partagés sur les réseaux sociaux par leurs auteurs, des milliers de soldats israéliens risquent d’être arrêtés, une fois hors de leur pays.
Un des ténors du barreau d’Alger, en l’occurrence Me Khaled Bourayou, s’est éteint hier, chez lui, dans son sommeil, après une longue maladie.
La Cour internationale de justice (CIJ) a annoncé, lundi en fin de journée, la saisine par le secrétaire général de l’Onu demandant un avis consultatif sur «les obligations d’Israël en ce qui concerne la présence et les activités des Nations unies, d’autres organisations internationales et d’Etats tiers dans les Territoires palestiniens occupés et en lien avec ces derniers».
La chambre d’accusation près la cour d’Alger a renvoyé l’examen de l’affaire des anciens cadres du parti dissous et dirigeants d’organisations terroristes qui avaient bénéficié de la loi portant réconciliation nationale, à mercredi prochain, pour «remise de documents». Le sort des 18 accusés en détention et de deux autres en fuite n’a donc pas été tranché.
La chambre d’accusation près la cour d’Alger a rejeté, hier, l’appel pour la libération provisoire de l’écrivain Boualem Sansal. Le collectif de la défense de Sansal s‘est basé sur l’article 123 du code de procédure pénale pour contester la mise sous mandat de dépôt du mis en cause, le 21 novembre dernier, par le juge d’instruction pour plusieurs griefs en lien avec l’article 87 bis relatifs aux actes subversifs, à «l’atteinte à la souveraineté nationale» et «l’unité territoriale».
Bâtonnier d’Alger, Me Mohamed Baghdadi revient sur l’ouverture de l’année judiciaire, la surcharge au niveau des juridictions, le nombre de plus en plus important des recours auprès de la Cour suprême, mais aussi sur la numérisation «extraordinaire» de l’administration pénitentiaire. Dans cet entretien, il parle aussi de l’affaire de détention de l’écrivain Mohamed Sansal, en affirmant avoir «du mal à trouver une explication au déferlement médiatique et à l’exploitation d’un dossier, à des fins autres que juridiques». Pour l’avocat, «les principales règles du droit à la défense ont été respectées».
Dans son dernier rapport, Amnesty International a affirmé sur la base d’une enquête documenté qu’Israël «a commis et continue de commettre un génocide contre la population de Ghaza». Le rapport a été précédé par la publication par des médias américain et britannique, de nombreux aveux glaçants de soldats israéliens sur les crimes de guerre commis à Ghaza.
Surnommé le «Général», Yacoub Belhasni a été condamné, hier, à une peine de 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinars, après avoir été reconnu, par le tribunal de Dar El Beida, près la cour d’Alger, «coupable» d’une « escroquerie» inédite ayant ciblé de nombreux diplomates, fonctionnaires de l’Etat et hauts cadres de l’administration, pour leur soutirer de l’argent.
La chambre d’accusation près la cour d’Alger examinera le 11 décembre l’appel introduit par la défense de l’écrivain Boualem Sansal contre la mise sous mandat de dépôt du juge d’instruction, devant lequel il a comparu le 21 novembre, pour plusieurs faits liés à l’article 87 bis du code pénal et à d’autres dispositions relatives aux «atteintes à l’intégrité territoriale» et à «l’unité nationale».
«La Cour a été soumise à des attaques visant à saper sa légitimité», dénonce la juge Tomoko Akane.
L’ancien ministre de la Défense et vice-Premier ministre israéliens de Netanyahu a alerté sur les crimes de guerre commis par l’armée israélienne à Ghaza, en affirmant que la route «empruntée actuellement est la conquête, l’annexion et le nettoyage ethnique». Le général Moshé Yaalon a révélé, sur la base de témoignages d’officiers sur le terrain à Ghaza, que des crimes de guerre et d’épuration ethniques sont commis dans l’enclave.