Alors qu’Israël a présenté une nouvelle carte, la 3e, de la présence de ses troupes à Ghaza, durant les 60 jours du cessez-le-feu, le président américain, Donald Trump, a reconnu hier n’avoir «pas pu résoudre» la crise à Ghaza, mais s’est montré optimiste en annonçant, encore une fois, un accord incessant. «Je pense que nous parviendrons à un accord bientôt(…) Il y aura quelque chose concernant Ghaza bientôt.»
Après avoir bloqué les négociations pour un cessez-le feu à Ghaza, en présentant des cartes de positionnement de son armée, pour contrôler près de 50 % du territoire de Ghaza, le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahu, a apporté quelques ajustements, devant être discutés, dans la nuit d’hier, lors d’une réunion restreinte avec les hauts responsables de la sécurité et quelques ministres.
Pour être sûre, aujourd’hui, plus que jamais, je me tiens fermement et avec conviction du côté de la justice, comme je l’ai toujours fait. Je viens d’un pays riche d’illustres juristes, d’avocats talentueux et de juges courageux qui ont défendu la justice au prix de grands sacrifices, souvent au péril de leur vie. J’entends honorer cette tradition.
Quelques jours auparavant, Washington s’est opposé au renouvellement du mandat d’Albanese en tant que rapporteuse auprès du Conseil des droits de l’homme, et fait pression sur le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres à «condamner directement» ses activités et «à demander sa révocation en tant que rapporteuse spéciale».
Après quatre jours de négociations, plus à Washington qu’à Doha, pour un accord de cessez-le-feu de 60 jours à Ghaza, devant aboutir à la fin de la guerre génocidaire et la libération des otages, le Premier ministre israélien est rentré chez lui, jeudi soir, après l’annonce par de nombreux médias israéliens et américains d’une prolongation de son voyage jusqu’à la semaine prochaine.
L’audience de la 10e chambre pénale près la cour d’Alger s’est tenue hier matin, dans une ambiance très lourde et tendue. Après l’ouverture de la salle et alors que l’assistance attendait le délibéré de l’affaire de «l’achat de signatures et de parrainage» par trois candidats à l’élection présidentielle de septembre 2024, Saïda Neghza, présidente de la CGEA, Belkacem Sahli, président du parti ANR, et Abdelhakim Hamadi, dans le hall des voix s’élèvent.
Près d’un millier de magistrats, plus précisément 968, vont devoir changer de postes dès la prochaine rentrée judiciaire. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a entériné un mouvement dans leur rang, lundi dernier, lors de la 1re réunion de sa session ordinaire qui s’est tenue au siège de la Cour suprême, à Alger.
Il est dix heures piles, en cette journée du lundi 7 juillet 2025, lorsque l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh a fait son entrée dans la salle d’audience du pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avant que le président ne prenne place pour prononcer le délibéré de son affaire.
Le président américain, Donald Trump, n’a pas cessé d’exprimer son souhait de parvenir à un accord avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu lors de leur rencontre (prévue hier soir), sur les conditions de fin de guerre à Ghaza, sans pour autant définir les conditions du jour d’après.
Les pourparlers pour un cessez-le-feu à Ghaza «devront reprendre cette semaine», a déclaré le président américain, Donald Trump, juste après avoir reçu, vendredi soir, la réponse positive du Hamas aux propositions négociées par les Etats-Unis, pour un cessez-le-feu de 60 jours, devant parvenir à un accord global. Dans un communiqué, le mouvement de la résistance palestinienne a précisé en outre qu’il était «prêt à entamer des négociations pour sa mise en œuvre».
Pendant que le président Donald Trump annonçait qu’Israël a accepté les termes d’un accord pour un cessez-le-feu sans les préciser, à Tel-Aviv, le Premier ministre Netanyahu qui a échoué à adopter une démarche relative à la guerre à Ghaza, promet «d’éradiquer le Hamas de ses racines» sans évoquer l’accord dont parle Donald Trump. Sa coalition gouvernementale menace de se retirer en cas de trêve, alors que son ministre de la Défense rejette tout «compromis» avec le Hamas.
Avec un rôle surchargé, la salle 2 de la 9e chambre pénale près la Cour d’Alger était bondée de monde, hier, au point où de nombreux justiciables n’ayant pas trouvé de place étaient sommés de rester dans le hall de la cour.
Pendant qu’il reste toujours dans l’euphorie de sa «victoire» sur l’Iran, le Premier ministre israélien reste figé sur les éventuels nouveaux signataires des accords d’Abraham, notamment la Syrie, mettant les négociations pour la fin de la guerre à Ghaza entre parenthèses. Les médiateurs qataris ont écarté hier tous «pourparlers en cours concernant le cessez-le-feu à Ghaza» et évoqué juste des «contacts visant à élaborer le cadre des négociations».
Alors que le président américain, Donald Trump, continue de spéculer en annonçant d’un côté la conclusion imminente d’un accord de cessez-le-feu à Ghaza, et d’un autre en appelant Israël à conclure cet accord, l’armée sioniste ordonnait hier aux habitants de Jabaliya, au nord de Ghaza, le énième déplacement de la population, vers le sud, et intensifiait ses raids sur le centre de l’enclave.
Alors que la guerre génocidaire contre Ghaza se poursuit, l’armée israélienne et les colons juifs ont multiplié les attaques et les assauts contre les villageois en Cisjordanie occupée.
Des ONG palestiniennes de défense des droits des prisonniers détenus dans les prisons israéliennes ont accusé l’Etat hébreu d’avoir «transformé ses prisons et ses camps en arènes de torture».
Le procès en appel de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a eu lieu hier, devant la chambre correctionnelle près la cour d’Alger. Sansal s’est défendu en protestant contre ce qu’il a qualifié de «condamnation de la littérature».
Très affaibli, marchant difficilement, le dos un peu voûté et le visage terne, l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh a comparu, en fin d’après-midi de lundi, devant le pôle économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour deux chefs d’inculpation «fausse déclaration sur le patrimoine» et «enrichissement illicite». Des faits liés à trois biens, l’un situé à Marsa Ben M’hidi à Tlemcen, et deux autres à Alger, à Staoueli et à Dély Ibrahim.
L’opération US plonge la région dans une dangereuse incertitude et suscite déjà de vives critiques des législateurs américains pour n’avoir pas été soumise à leur autorisation, comme le prévoit la législation.
Face à cette grave situation, au moins 113 ONG de défense des droits de l’homme et de syndicats ont appelé l’Union européenne à statuer demain sur la «suspension immédiate» de l’accord commercial avec Israël.