Poursuivi pour les délits d’«abus de fonction», «entrave au bon fonctionnement de la justice» et «incitation à la partialité», en lien avec des faits datant de 2016, l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, devait comparaître hier devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec son secrétaire général, Tayeb Belhachem (en liberté), et un des frères Kouninef, Tarek Noah, propriétaires du groupe KouGC, mais le procès a pour la troisième fois été ajourné d’une semaine, en raison de l’absence de Me Mahdjouba, avocat de l’ex-ministre, atteint de Covid-19, selon ses confrères. Le président a tenu à préciser à Louh qu’il s’agit «du dernier report» qui sera accordé.
Poursuivi pour avoir «abusé» de sa fonction, en «donnant des instructions» à ses subordonnés pour mener, puis arrêter les enquêtes liées à la corruption impliquant Mme Maya, de son vrai nom Zoulikha Nachinèche, les deux enfants (El Wafi et Skender) de Djamel Ould Abbès, ex-secrétaire général du FLN, à la député de Boumerdès, ainsi qu’aux fonds saisis dans le cadre de ces enquêtes, l’ancien coordinateur des services de sécurité, le général-major à la retraite Bachir Tartag, devait être jugé hier par le tribunal militaire de Blida, mais son procès a été renvoyé, apprend-on auprès de certains avocats constitués, à une date «ultérieure» sans l’arrêter.
Le procès du général-major à la retraite Bachir Tartag, ancien coordinateur des services de renseignement, s’ouvre aujourd’hui, devant le tribunal militaire de Blida.
Le pôle pénal financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a renvoyé, pour la troisième fois, le procès de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, poursuivie pour la gestion de plusieurs manifestations culturelles et politiques.
Renvoyé à plusieurs reprises, le procès des deux anciens ministres des Travaux publics, Amar Ghoul et Abdelkader Kadi, ainsi que du patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, a encore une fois été reporté, jeudi dernier, au 3 mars prochain, par le pôle financier et économique près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger.
Le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a prononcé, jeudi dernier, le verdict lié au procès de l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, jugée en tant que directrice générale du groupe public de l’agroalimentaire Eriadh, puis en tant que PDG, pour «fausse déclaration de patrimoine», «abus de fonction en vue de l’obtention de privilèges» et «octroi d’indus avantages aux tiers lors de la conclusion de marchés», «dilapidation de deniers publics», «trafic d’influence» et «blanchiment d’argent».
Déféré lundi dernier devant le tribunal militaire de Bilda, le général Athmane Belmiloud, ancien directeur central de la sécurité de l’armée, a été condamné dans deux affaires distinctes.
Très controversée pour ses déclarations sulfureuses contre la Kabylie, l’ex-députée de la wilaya de Boumerdès, Naïma Salhi, a été auditionnée, hier, par la doyenne des juges d’instruction de la 1re chambre près le tribunal de Chéraga, dans le cadre de la plainte déposée contre elle par deux avocats du barreau de Tizi Ouzou pour propos «racistes» et «haineux» à l’égard de la Kabylie.
Une peine maximale de 20 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 2 millions de dinars et d’un mandat d’arrêt international, a été prononcée hier par le pôle financier de Sidi M’hamed, à Alger, contre l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, réfugié aux Etats-Unis.
Dans son communiqué rendu public à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, le SNM s’est montré très offensif à l’égard de la chancellerie.
Après deux reports successifs, le procès de l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, en tant que PDG du groupe agro-alimentaire Eriad, s’est tenu jeudi dernier devant pôle pénal financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger.
Plus d’une trentaine d’anciens ministres, hauts cadres de l’Etat et officiers de l’armée poursuivis ou condamnés par la justice pour corruption, trouvent refuge dans des pays où l’extradition est souvent le fruit de négociations politiques. Aussi bien pour Chakib Khelil, Farid Bedjaoui ou encore Réda Hamech, Abdessalem Bouchouareb, Omar Habour ou le général Ghali Beleksir, le choix des pays d’asile n’est pas fortuit. Il répond à des garanties souvent assurées, par ces Etats aux criminels au col blanc.
Plus d’une trentaine d’anciens ministres, hauts cadres de l’Etat et officiers de l’armée poursuivis ou condamnés par la justice pour corruption, trouvent refuge dans des pays où l’extradition est souvent le fruit de négociations politiques.
Alors que le président du pôle pénal financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, se montrait intransigeant sur la question du report, avocats et prévenus ont fini par obtenir, hier, le renvoi du procès de Tayeb Louh, ex-ministre de la Justice, avec son ancien inspecteur général, Tayeb Belhachem, et l’homme d’affaires Noah-Tarek Kouninef, au 21 février. Louh devra être jugé pour avoir «interféré» dans le travail des juges et fait annuler au moins 8 mandats d’arrêt et des poursuites engagées contre Noah Kouninef à Mostaganem.
Présent en Algérie depuis le début des années 2000, le fournisseur de services pétroliers Petrofac a fait l’objet, il y a près de deux mois, d’une ordonnance de confiscation d’importantes sommes d’argent après sa condamnation, par la justice britannique, et celle de deux de ses cadres dirigeants.
Prévu hier devant le tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger, le procès du gendarme déserteur, extradé d’Espagne au mois d’août dernier, Mohamed Abdellah, a été renvoyé au 27 du mois en cours, en raison de l’absence du collectif de défense du prévenu. Mohamed Abdellah devait être jugé pour une affaire qui lui a valu une condamnation par contumace de 10 ans de prison en 2021.
Pour la seconde fois, le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a renvoyé jeudi dernier le procès de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, au 17 du mois en cours, en raison de l’absence d’un des avocats.
Le Trésor public a réclamé le paiement solidaire d’un montant de plus de 127,297 milliards de dinars, alors que les Douanes d’Oran, d’Alger, de Mostaganem, de Skikda et d’Arzew ont demandé le paiement de plus de 37,67 milliards de dinars.
Une peine maximale de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende de 2 millions de dinars a été requise hier par défaut, contre l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, en fuite aux Etats-Unis, avec confiscation de tous ses biens immobiliers et financiers et ceux des membres de sa famille, et confirmation du mandat d’arrêt international.
Reporté à deux reprises, le procès de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, s’est ouvert hier au pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, par l’audition des principaux accusés poursuivis pour corruption.