Le comité de soutien au général-major à la retraite Ali Ghediri, candidat à l’élection présidentielle avortée de 2019, a exhorté dans une lettre le président Tebboune et le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Saïd Chengriha, à «lever le voile sur le paradoxe» du cas Ali Ghediri, en détention depuis 34 mois.
Debout et imperturbable, l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, semblait préparée à cette condamnation à six ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 DA, prononcée jeudi dernier par le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, dans le cadre de l’affaire liée à la gestion des manifestations politico-culturelles : «Alger, capitale de la culture arabe», «Tlemcen, capitale de la culture islamique», le Festival panafricain et la préparation du film sur l’Emir Abdelkader, entre 2006 et 2014.
Les services de la Sûreté nationale ont annoncé, hier, la présentation, le 27 mars dernier, d’El Habib Lalili, devant le tribunal de Guelma, qui l’a placé sous mandat de dépôt, après son extradition du Liban, en vertu d’un mandat d’arrêt international, lancé contre lui, pour «appartenance à une organisation terroriste, activant à l’étranger, apologie d’actes terroristes, diffusion (et aide) de l’idéologie des groupes terroristes» à travers les réseaux sociaux».
Mis en délibéré pour le 7 avril prochain, l’affaire de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, a mis la lumière sur une gestion troublante des structures décentralisées de ce département auxquelles des fonds importants ont été accordés pour l’organisation de nombreux évènements culturels durant les années 2006 et 2017.
Une peine de 10 ans de prison ferme a été requise contre l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, et une autre de 8 ans contre l’ordonnateur financier, Abdelhamid Benblidia, par le procureur près le pôle financier de Sidi M’hamed (Alger), qui a réclamé aussi une condamnation de 5 ans de prison contre l’ex-directeur de la culture de Tlemcen, Miloud Hakim. Le verdict sera connu le 7 avril prochain.
La deuxième journée du procès de l’ex-ministre de la Culture, Khalida Toumi, a été marquée par des déclarations contradictoires de l’ordonnateur, Abdelaziz Benblidia. Tantôt il affirme avoir signé les marchés sur instruction de Mme Toumi, tantôt il revient sur ses propos pour pointer du doigt les chefs de projet, et tantôt il évoque sa mémoire qui lui fait défaut. Durant toute la journée, le tribunal n’a fait que débattre des actes de gestion.
En détention depuis 22 mois pour «enrichissement illicite» et «trafic d’influence», le général-major Cherif Zerrad a comparu, il y a une dizaine de jours (le 17 mars), devant le tribunal militaire de Blida. L’ancien patron de l’un des plus puissants départements de l’armée, celui de l’emploi-préparation de l’état-major, a été condamné à 5 ans de prison ferme.
L’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, a comparu jeudi dernier devant le pôle financier d’Alger, après une détention provisoire de 29 mois.
Le tribunal de Bir Mourad Raïs, près la cour d’Alger, a rendu, hier, son verdict concernant l’ex-gendarme déserteur, Mohamed Abdellah poursuivi pour ses activités sur la Toile, qualifiées de «publication de documents portant atteinte aux intérêts de l’Etat», «publication de fausses informations portant atteinte à l’ordre public» et «publication d’informations portant atteinte aux agents et aux institutions de la santé publique».
L’enquête sur la fortune cachée de l’affaire Mahieddine Tahkout, en détention à Khenchela, prend l’allure d’un important scandale qui a éclaboussé non seulement les membres de la famille de l’homme d’affaires, mais aussi l’ex-administrateur judiciaire, auquel la gestion du groupe Cima Motors et ses filiales a été confiée.
Une brève annonce, à la fin du communiqué du dernier Conseil des ministres, faisant état de la fusion des deux filiales publiques de transport maritime de marchandises, Cnan-Nord et Cnan-Med, a fait l’effet d’une douche froide chez les travailleurs des deux entreprises.
Après plusieurs jours d’audition, le procès de l’ancien wali de Mostaganem et ex-ministre de l’Habitat, Abdelwahid Temmar, s’est poursuivi tard dans la journée de jeudi avec les plaidoiries de la défense. Poursuivi pour «octroi d’indus avantages» et «dilapidation» de foncier agricole, industriel et touristique au niveau de la wilaya de Mostaganem, à travers des affectations de terrains à des hommes d’affaires, l’ancien wali a comparu avec plus d’une cinquantaine de prévenus.
L’ancien gendarme déserteur, Mohamed Abdellah, a comparu hier devant le tribunal de Bir Mourad Rais, à Alger, pour une seconde affaire avec trois autres prévenus, Riahi et Benchaa, en détention et le troisième en fuite. Les quatre sont poursuivis pour les chefs d’inculpation de « publication de documents portant atteinte aux intérêts de l’état »,« publication de fausses informations portant atteinte à l’ordre public »et « publication d’informations portant atteinte aux agents et aux institutions de la santé publique », des faits en lien avec les publications de Mohamed Abdellah sur les réseaux sociaux.
Le barreau d’Alger pourra enfin organiser le renouvellement des membres de son conseil, après des mois d’une crise profonde qui l’a paralysé. Après deux années blanches, le barreau avait arrêté la date du 23 octobre 2021 pour la tenue de l’élection de ses nouveaux membres, avec 147 candidats en course pour 31 sièges à pourvoir, suscitant la contestation.
Après sa condamnation, dimanche dernier, à une peine de 10 ans de prison ferme pour plusieurs griefs liés à ses activités sur la Toile, Mohamed Abdellah, déserteur des rangs de la gendarmerie et expulsé d’Espagne il y a sept mois, comparaîtra aujourd’hui devant le tribunal de Bir Mourad Raïs.
Les services de sécurité ont perquisitionné plusieurs hangars appartenant à l’homme d’affaires MahieddineTahkout à Alger et Béchar, et procédé à la saisie de nombreux véhicules, camions et motos ainsi que des conteneurs de pièces de rechange, d’une valeur de 10 milliards de dinars.
Les procès à distance constituent souvent un exercice des plus contraignants pour les magistrats et les justiciables en raison de l’incapacité de l’autorité judiciaire à mettre en place les moyens techniques nécessaires pour assurer une connexion entre les juridictions et les établissements pénitentiaires. Les avocats sont unanimes à les qualifier d’«inconstitutionnels», de «violation du principe d’équité» et d’«atteinte au droit à la défense». Pour eux, ces procès ne garantissent pas le principe du débat contradictoire consacré par la loi.
La compagnie publique de transport maritime de marchandises, Cnan-Nord, vit une situation des plus chaotiques engendrée par une gestion très discutable de sa flotte, pourtant des plus modernes, acquise il y a à peine sept ans.
L’ancien coordinateur des services de sécurité, le général-major à la retraite Bachir Tartag, a été condamné, dans la nuit de jeudi à hier, à 6 ans de réclusion par le tribunal militaire de Blida. Bachir Tartag a été poursuivi pour «abus de sa fonction» en «donnant des instructions» à ses subordonnés d’ouvrir des enquêtes liées à la corruption, impliquant Mme Maya, de son vrai nom Zoulikha Nachinèche, les deux enfants de Djamel Ould Abbès, (El Wafi et Skender) et une députée de Boumerdès, mais aussi pour les fonds saisis dans le cadre de ces investigations.
Le procès des trois anciens ministres des Travaux publics, Amar Ghoul, Abdelkader Kadi et Abdelkader Ouali, également ancien wali de Aïn Defla, ainsi que le patron de l’ETRHB, Ali Haddad, lié au marché de réalisation, en 2008-2009, de la pénétrante de Bourached, reliant Aïn Defla à l’autoroute Est-Ouest, s’est poursuivi très tard dans la nuit de lundi, à hier mardi, avec la fin des auditions vers 2h30 et le réquisitoire, alors qu’hier, et jusqu’en fin de journée, les plaidoiries étaient toujours en cours.