«L’Algérie n’a pas exporté le terrorisme au Mali. C’est ce dernier qui l’a importé en autorisant, sous l’influence de certains Etats, le déploiement des groupes terroristes auteurs de l’enlèvement des touristes étrangers au sud de l’Algérie, au nord de son territoire.» C’est ce qu’a répondu l’ancien ambassadeur d’Algérie à Bamako, Noureddine Ayadi. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il revient sur de nombreux événements qui ont secoué le Mali et ses relations avec l’Algérie, sur l’intervention française, l’attaque de Konna qui lui a «servi de prétexte», la connexion entre les groupes armés et le MNLA, mais aussi sur les différentes étapes de l’accord d’Alger dont il était artisan, l’intervention russe au nord du Mali, etc.
38 ONG internationales dénoncent le siège de Jabaliya et les évacuations forcées, lors de la réunion du Conseil de sécurité. A l’exception d'Israël, tous les intervenants ont condamné le recours à la famine comme arme de guerre et sommé Tel-Aviv à autoriser les convois humanitaires.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité à l’Onu, convoquée à la demande de l’Algérie pour débattre la situation humanitaire, les intervenants, à l’exception d'Israël, ont exprimé, hier, leurs inquiétudes face au désastre humanitaire à Ghaza et au nord de l’enclave, et dénoncé les ordres d’évacuation de l’armée israélienne à la population et le recours par l’armée d’occupation à la famine comme moyen de guerre.
Depuis plus d’une semaine, l’armée israélienne mène des opérations des plus sanglantes et des plus terrifiantes dans les camps de réfugiés de Jabaliya, au nord de Ghaza, tuant des dizaines de Palestiniens, certains brûlés vifs dans leurs tentes et d’autres déchiquetés ou portés disparus.
En réponse à la déclaration de soutien à la Force intérimaire des Nations unies (Finul) déployée au Sud-Liban, signée par 40 pays, dont 34 contributeurs, et dans laquelle ils appellent à la protection des Casques bleus, parmi lesquels cinq ont été blessés en moins de 48 heures par des tirs sionistes, le Premier ministre israélien a exigé «le retrait immédiat» de cette force, tout en s’attaquant au secrétaire général de l’Onu et aux pays qui ont mis en garde contre le comportement de son armée.
En réponse à l'annonce d’une attaque israélienne contre ses installations énergétiques et militaires, par les médias, l’Iran réagit par la voix de son ministre des Affaires étrangères. «Il n’y a aucune ligne rouge lorsqu’il s’agit de défendre le peuple iranien et ses intérêts», a écrit, hier, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, sur son compte X, en précisant : «Les Etats-Unis ont livré des quantités record d’armes à Israël.
En dépit de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) et des appels de plus en plus nombreux à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël, les Etats-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni continuent d’assurer un soutien militaire, aux forces israéliennes.
Composé d’une dizaine d’avocats, le collectif de la défense de l’ancien dirigeant de la JS Kabylie Cherif Mellal était unanime à clamer l’innocence de ce dernier, en évoquant de «graves violations de la procédure». L’affaire est mise en délibéré pour le 23 octobre. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé, jeudi à Alger, que l’opération de recensement, de documentation et de numérisation des biens wakfs en Algérie se poursuit.
Le procureur près le pôle financier et économique de Sidi M'hamed a requis 10 ans de prison contre Mellal et les deux prévenus en fuite, contre lesquels un mandat d’arrêt international a été réclamé.
Alors qu’elle n’a toujours pas donné suite aux demandes de mandats d’arrêt internationaux réclamées par le procureur en chef adjoint, contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a reçu une requête dans laquelle, Israël s’attaque au procureur en chef, lui reprochant de ne lui avoir pas accordé la possibilité de se défendre.
La bataille «Déluge d’Al Aqsa» a fait avorter le plan de mise à mort de la question palestinienne. Si elle n’avait pas été menée, la Palestine aurait été enterrée et oubliée». C’est ce qu’a déclaré hier le représentant du Hamas palestinien, à Alger, le Dr Youcef Hamdane, lors d’une conférence organisée par le MSP.
Aujourd’hui, la guerre génocidaire menée par Israël contre Ghaza entame sa deuxième année, avec son élargissement au Liban et inévitablement à l’Iran, menaçant d’embraser toute la région du Moyen-Orient.
La population de Cisjordanie occupée vit un climat de guerre, aggravé depuis le début du mois en cours, durant lequel plus de 25 Palestiniens ont été tués. Ce qui fait dire à la rapporteuse onusienne Francesca Albanese : «Ce qui se passe en Palestine est indescriptible, c’est plus qu’un génocide.»
Après l’avoir accablé de tous les maux, Israël a officialisé sa rupture avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en le déclarant «persona non grata» sous prétexte qu’il n’a pas condamné l’Iran.
La population de et de nombreuses autres villes du nord d'Israël vit au son des sirènes, des tirs de missiles et des bombardements par des drones. Un climat de guerre qui a suscité de nouvelles restrictions au nord et au centre du pays, y compris à Tel-Aviv, le nord de la Cisjordanie occupée, où les rassemblements, les activités éducatives et les lieux de travail ont été interdits, et la prière devant le mur des Lamentations, prévue hier en présence de dizaines de milliers de personnes, annulée.
Depuis son éviction inattendue de son poste, le 8 janvier dernier, dans le sillage d’une banale affaire concernant la découverte, le 28 décembre 2023, à l’aéroport d’Orly, en France, d’un Algérien caché dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie, en provenance d’Oran, l’ex-directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Farid Zinedine Bencheikh, n’a pas fini de faire parler de lui.
Une semaine à peine après avoir fait exploser des milliers de téléavertisseurs et les talkies-walkies piégés, tuant des centaines de cadres et militants du Hezbollah à Beyrouth, la capitale libanaise, Israël exécute Hassan Nasrallah, le plus protégé et le plus discret des chefs du mouvement de la résistance libanaise, en larguant sur l’immeuble, où il prenait part à une réunion avec plusieurs de ses cadres, 85 bombes anti-bunker, qui pénètrent 30 m sous terre et 6 m dans le béton avant d’exploser, ne laissant aucune chance de survie aux cibles.
Dans deux lettres distinctes adressées au ministre de la Santé, deux parlementaires, le sénateur Khafi Akhmadou de Tamanrasset et le député du RND Mohamed Mansouri, d'In Guezzam, ont, chacun de son côté, interpellé le ministre de la Santé sur la situation épidémiologique dans les communes frontalières du sud du pays, qui connaît, selon eux, une flambée de cas de contamination de paludisme, de diphtérie et de rougeole, notamment parmi les enfants non vaccinés et les population nomades.
Contacté pour en savoir plus sur la situation épidémiologique dans le sud du pays, notamment sur les cas de paludisme et de diphtérie, le docteur Ilyes Akhamouk, chef du service infectieux de l’hôpital de Tamanrasset, explique que «la diphtérie reste une maladie très contagieuse liée à la couverture vaccinale, alors que le paludisme est moins contagieux et reste lié à l’environnement dans lequel vit la population».
Depuis sa mise à la retraite, l’ancien ambassadeur de France à Alger ne rate aucune occasion pour tirer à boulet rouge sur l’Algérie.