l Le Parlement israélien votera aujourd’hui deux projets de loi qui bannissent la présence de l’Unrwa, l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, en Israël et dans les Territoires palestiniens qu’il occupe.
Après avoir assiégé l’hôpital Kamel Adwan, coupé l’eau, la nourriture et les médicaments à ses 600 occupants, dont 150 malades, le personnel médical et des centaines de déplacés ayant fui les bombardements, l’armée israélienne s’est retirée en laissant, derrière elle, des morts, la désolation et la destruction.
L’opération limitée et intense» annoncée par le ministre de la Défense israélien, le 30 septembre dernier, la veille de l’attaque, contre le Sud-Liban, devient de plus en plus un cauchemar pour l’armée sioniste.
Durant le procès, l’ancien dirigeant de la JSK ainsi que son collectif d’avocats ont rejeté les accusations et dénoncé de «graves vices de procédures»
L’assassinat du chef de la résistance palestinienne, Yahya Sinwar, a permis aux Américains de faire avancer la conclusion d’un «méga-accord» avec l’Arabie Saoudite, qui consiste à lui céder la Palestine. Un ancien plan, discuté quelques semaines seulement, avant qu’il ne soit mis en échec par les attaques du 7 octobre.
Au moins 45 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, de l’aube de la journée d’hier au milieu de l’après-midi, à Ghaza, dont 33 au nord de l’enclave, privée de nourriture, d’eau, de médicaments, de soins et où «l’odeur de la mort est partout, après les bombardements aériens et terrestres incessants», a déclaré, hier, le commissaire de l’Unrwa, Phillipe Lazzarini.
Alors que l’armée américaine annonçait l’installation en Israël d’une batterie de défense aérienne, par une centaine de soldats chargés de la faire fonctionner et une aide militaire urgente de 3,5 milliards de dollars (sur les 8,7 milliards de dollars validés) à l’armée sioniste, 57 Palestiniens ont été tués par des raids aériens et des tirs de l’artillerie lourde contre des bâtiments résidentiels et des centres pour déplacés à Ghaza, dont 44, au nord de l’enclave, où la population est assiégée, coupée du monde, de nourriture, d’eau et de soins, depuis plus de deux semaines.
Assiégé depuis plus de deux semaines, le camp de réfugiés de la ville de Jabaliya au nord de Ghaza a vécu, encore fois, une nuit d’horreur. Privés d’eau, de nourriture, de médicaments et d’électricité, les 400 000 habitants de cette région sont chaque jour et chaque nuit soumis à d’intensifs bombardements aériens et terrestres.
«L’Algérie n’a pas exporté le terrorisme au Mali. C’est ce dernier qui l’a importé en autorisant, sous l’influence de certains Etats, le déploiement des groupes terroristes auteurs de l’enlèvement des touristes étrangers au sud de l’Algérie, au nord de son territoire.» C’est ce qu’a répondu l’ancien ambassadeur d’Algérie à Bamako, Noureddine Ayadi. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il revient sur de nombreux événements qui ont secoué le Mali et ses relations avec l’Algérie, sur l’intervention française, l’attaque de Konna qui lui a «servi de prétexte», la connexion entre les groupes armés et le MNLA, mais aussi sur les différentes étapes de l’accord d’Alger dont il était artisan, l’intervention russe au nord du Mali, etc.
38 ONG internationales dénoncent le siège de Jabaliya et les évacuations forcées, lors de la réunion du Conseil de sécurité. A l’exception d'Israël, tous les intervenants ont condamné le recours à la famine comme arme de guerre et sommé Tel-Aviv à autoriser les convois humanitaires.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité à l’Onu, convoquée à la demande de l’Algérie pour débattre la situation humanitaire, les intervenants, à l’exception d'Israël, ont exprimé, hier, leurs inquiétudes face au désastre humanitaire à Ghaza et au nord de l’enclave, et dénoncé les ordres d’évacuation de l’armée israélienne à la population et le recours par l’armée d’occupation à la famine comme moyen de guerre.
Depuis plus d’une semaine, l’armée israélienne mène des opérations des plus sanglantes et des plus terrifiantes dans les camps de réfugiés de Jabaliya, au nord de Ghaza, tuant des dizaines de Palestiniens, certains brûlés vifs dans leurs tentes et d’autres déchiquetés ou portés disparus.
En réponse à la déclaration de soutien à la Force intérimaire des Nations unies (Finul) déployée au Sud-Liban, signée par 40 pays, dont 34 contributeurs, et dans laquelle ils appellent à la protection des Casques bleus, parmi lesquels cinq ont été blessés en moins de 48 heures par des tirs sionistes, le Premier ministre israélien a exigé «le retrait immédiat» de cette force, tout en s’attaquant au secrétaire général de l’Onu et aux pays qui ont mis en garde contre le comportement de son armée.
En réponse à l'annonce d’une attaque israélienne contre ses installations énergétiques et militaires, par les médias, l’Iran réagit par la voix de son ministre des Affaires étrangères. «Il n’y a aucune ligne rouge lorsqu’il s’agit de défendre le peuple iranien et ses intérêts», a écrit, hier, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, sur son compte X, en précisant : «Les Etats-Unis ont livré des quantités record d’armes à Israël.
En dépit de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) et des appels de plus en plus nombreux à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël, les Etats-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni continuent d’assurer un soutien militaire, aux forces israéliennes.
Composé d’une dizaine d’avocats, le collectif de la défense de l’ancien dirigeant de la JS Kabylie Cherif Mellal était unanime à clamer l’innocence de ce dernier, en évoquant de «graves violations de la procédure». L’affaire est mise en délibéré pour le 23 octobre. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé, jeudi à Alger, que l’opération de recensement, de documentation et de numérisation des biens wakfs en Algérie se poursuit.
Le procureur près le pôle financier et économique de Sidi M'hamed a requis 10 ans de prison contre Mellal et les deux prévenus en fuite, contre lesquels un mandat d’arrêt international a été réclamé.
Alors qu’elle n’a toujours pas donné suite aux demandes de mandats d’arrêt internationaux réclamées par le procureur en chef adjoint, contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a reçu une requête dans laquelle, Israël s’attaque au procureur en chef, lui reprochant de ne lui avoir pas accordé la possibilité de se défendre.
La bataille «Déluge d’Al Aqsa» a fait avorter le plan de mise à mort de la question palestinienne. Si elle n’avait pas été menée, la Palestine aurait été enterrée et oubliée». C’est ce qu’a déclaré hier le représentant du Hamas palestinien, à Alger, le Dr Youcef Hamdane, lors d’une conférence organisée par le MSP.
Aujourd’hui, la guerre génocidaire menée par Israël contre Ghaza entame sa deuxième année, avec son élargissement au Liban et inévitablement à l’Iran, menaçant d’embraser toute la région du Moyen-Orient.