Le 22 mai, lundi, le monde a célébré la Journée mondiale de la Biodiversité (BD) dans un contexte anxiogène pour la planète.
Des chiffres ahurissants qui doivent nous pousser à réfléchir. Plus de 5100 incendies pour les années 2020 et 2021. Plus de 100 000 hectares de forêt ravagés par les incendies rien que pour l’été passé.
La nouvelle réforme contenue dans le projet d’amendement du code de l’investissement constitue une avancée indéniable visant à permettre à la fois d’assurer l’attractivité du pays pour l’implantation des entreprises étrangères et débureaucratiser l’acte d’investir pour se mettre au diapason des pratiques internationales en la matière.
Face aux bouleversements géostratégiques profonds qui secouent le monde, induisant une redéfinition systémique des rapports de forces internationaux, comme c'est le cas aujourd'hui avec la guerre en Ukraine, l’Algérie se cherche et s’emploie laborieusement à tirer son épingle du jeu.
C’est aujourd’hui que doit se tenir un Conseil des ministres entièrement consacré à l’avant-projet du code des investissements.
La menace du stress hydrique dans notre pays est une réalité bien connue de tous. Certaines études nous placent parmi les 30 nations mondiales se trouvant sous le couperet de la sécheresse.
Ce qui est qualifié de «dialogue politique» se résume, au stade actuel, à une rencontre entre le chef de l’Etat et des leaders de parti et des personnalités diverses.
L’actuel avant-projet de réforme de la loi relative à l’investissement prône «la liberté d’initiative» et promet surtout de «débureaucratiser» l’investissement.
Le régime tant honni de Bouteflika avait entamé son règne par la mise en place d’«associations citoyennes» qui avaient pour mission de casser les ressorts de la société civile et de la remodeler à l’image du système de gouvernance en construction. L’opération de charme avait fonctionné un moment et a eu le temps de causer quelques retentissants dommages collatéraux dans des régions qui affichaient un dynamisme démocratique de bon aloi.
Ce samedi 14 mai, un mois déjà se sera écoulé depuis la disparition du quotidien Liberté, dont le dernier numéro, rappelez-vous, a été imprimé le jeudi 14 avril 2022.
Une fois encore, de prestigieuses publications internationales font l’éloge de la beauté de notre pays. Une beauté fortement marquée par sa diversité.
Avec une incroyable légèreté et sans se soucier des réactions internationales, les talibans ont renié tous leurs engagements pris après leur retour au pouvoir en août dernier.
Soixante années nous séparent du jour béni de l’indépendance, laps de temps extrêmement court en rapport avec la dimension de l’histoire mais divers enseignements peuvent malgré tout en être tirés.
Plus de dix ans après le déclenchement des événements dits du Printemps arabe, qui ont permis d’éloigner du pouvoir et du pays le président Ben Alintialiste.
La Journée internationale de la liberté de la presse s’est déroulée dans le deuil cette année. Un deuil silencieux, sous le signe de la peur et d’une conscience de la finitude de celui qui se rend à l’évidence qu’il va mourir jeune.
En l’absence de renouvellement des personnels d’encadrement et de modernisation des modes de gestion, d’anciens réflexes ressurgissent chez de nombreux responsables en charge de secteurs souvent névralgiques.
On revient sur le 3 Mai, c’est notre manière de célébrer cette journée dédiée mondialement à la presse, mais non fêtée comme elle se doit dans le pays par les professionnels et la société politique et civile. Même durant la décennie 1990 et les années Bouteflika, cette date a été malgré tout l’occasion de faire le bilan des avancées et reculs en matière de liberté d’expression, de situer les responsabilités des uns et des autres et surtout tracer des perspectives d’avenir.
Les ruptures de stocks de médicaments vitaux sont, certes, un vieux problème récurrent qui dure depuis plusieurs décennies en Algérie, mais ces dernières années, ce fléau a pris des proportions alarmantes.
Le dossier de l’incompatibilité de l’exercice d’une activité professionnelle avec le mandat de parlementaire domine les débats des députés dans les instances de l’Apn et les discussions de coulisses.
L’inflation court plus vite que les mesurettes et le pouvoir exécutif est complètement largué face à cette équation.