Le sommet consacré à l’avenir de la bande de Ghaza qui devait s’ouvrir ce jeudi à Riyad, en Arabie Saoudite, a été reporté à demain, selon l’AFP.
l La déclaration du ministre de la Communication, qui continue à faire des remous, aura au moins eu le mérite de remettre au cœur du débat public une question centrale, à savoir : comment nous affirmer sur la scène du monde ? Comment exister face aux médias mainstream ? Comment faire entendre notre voix, défendre nos choix, donner le plus large écho possible aux valeurs associées au mot «Algérie», aux causes justes pour lesquelles nous nous battons ? Qu’ils soient 9000 ou 900 ou 9 millions, peu importent, au fond, les effectifs engagés dans cette «vaste conspiration» anti-DZ. Parce que nous sommes un peuple aguerri l La vraie question est : qu’est-ce que, nous, nous faisons pour être «compétitifs» ? Pour renforcer notre ingénierie culturelle et médiatique, et exprimer pleinement notre génie collectif ?
Un projet de loi visant à changer le nom de la Cisjordanie (West Bank en anglais) en «Judée et Samarie» (Judea and Samaria en anglais) a été déposé il y a quelques jours en Israël et un projet similaire a été également introduit aux Etats-Unis, au niveau de la Chambre des représentants, pour entériner le même changement de nom dans les documents officiels américains, ont rapporté plusieurs médias internationaux.
Un mini-sommet arabe auquel prendront part cinq pays du Moyen-Orient se tiendra le 20 février à Riyad, en Arabie Saoudite, pour proposer une alternative au plan de Trump pour Ghaza.
«Je pense que je pourrais conclure un accord avec la Jordanie. Je pense que je pourrais conclure un accord avec l’Egypte. Vous savez, nous leur donnons des milliards et des milliards de dollars par an», a déclaré Trump dans une interview accordée à Fox News. Il laisse ainsi clairement entendre qu’il n’hésiterait pas à recourir au chantage pour obliger ses partenaires arabes à accepter son deal et aller au bout de son plan d’une nouvelle Nakba.
Depuis son retour à la Maison-Blanche il y a moins d’un mois, Donald Trump ne fait que multiplier les foucades les plus délirantes. Parmi ses dernières outrances, sa récente déclaration sur Ghaza faite le 28 janvier où il ne proposait rien de moins que de «nettoyer» démographiquement l’enclave palestinienne dévastée par quinze mois de guerre en la vidant de sa population qu’il persiste à vouloir dispatcher entre l’Egypte et la Jordanie./
Dans une interview accordée à l’AFP, Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, a fustigé les manœuvres de Benyamin Netanyahu pour faire échouer le processus de cessez-le-feu en cours. «Ce que nous constatons, c’est un retard et un manque d’engagement dans la mise en œuvre de la première phase, ainsi qu’une tentative de créer un environnement politique, diplomatique et médiatique destiné à faire pression sur les négociateurs palestiniens avant l’entrée dans la deuxième phase. Cela met clairement l’accord en danger et pourrait mener à son arrêt ou son effondrement», a déclaré Bassem Naïm.
Les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi hier pour le dix-huitième jour consécutif leur campagne militaire féroce menée contre la ville et le camp de Jénine, et qui a été étendue à d’autres villes de Cisjordanie, principalement Tulkarem et Tubas, faisant plusieurs victimes.
«Il n’a jamais lié le destin de l’Algérie à celui des hommes. Il avait conscience qu’il avait servi d’alibi technocratique à l’indépendance et de faire-valoir démocratique durant la crise de 1992. Il avait conscience de cela, mais il m’avait toujours dit : 'Je l’ai fait pour servir mon pays. Je ne l’ai pas fait pour servir tel clan ou tel autre.' C’est ça Sid Ahmed. C’est une haute idée de l’Algérie. C’est beaucoup d’ambition pour le pays. C’était quelqu’un d’intransigeant dans ses convictions», témoigne Abdelaziz Rahabi.
L’UNRWA se dit préoccupée par l'escalade de la répression en Cisjordanie occupée. L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens estime que la campagne militaire en cours menée avec une extrême brutalité par l’armée israélienne à Jénine, faisant des dizaines de morts, est «de nature à mettre en péril le cessez-le-feu fragile à Ghaza».
Moins d’une semaine après son intronisation officielle à la tête de l’Etat syrien lors d’un congrès qui s’est tenu le mercredi 29 janvier à Damas et qui a réuni les factions armées, le troublant Ahmad Al Charaa, affublé du titre de «président par intérim», a effectué dimanche sa première visite officielle.
l Selon le Bureau palestinien des statistiques, l’ensemble des bâtiments endommagés ou complètement détruits par la guerre à Ghaza s’élève à plus de 170 812 édifices. 60 368 immeubles sont entièrement pulvérisés, plus de 300 000 logements ont été touchés, 355 écoles et universités affectées, dont 136 établissements réduits en ruines l A cela s’ajoutent 214 structures gouvernementales, 823 mosquées, 3 églises et la majorité des hôpitaux et des centres de soins. Seuls 17 des 36 hôpitaux de l’enclave sont partiellement fonctionnels. Bref, il faut tout reconstruire à Ghaza.
Ahmad Al Charaa a annoncé les principales étapes du processus transitionnel en Syrie sans vraiment fixer de calendrier. «Nous travaillerons à la formation d’un gouvernement de transition inclusif qui reflète la diversité de la Syrie avec ses hommes, ses femmes et ses jeunes, et nous œuvrerons à la construction des institutions de la nouvelle Syrie jusqu’à ce que nous atteignions le stade où nous pourrons organiser des élections libres et régulières», a-t-il promis lors de son premier discours en tant que Président plébiscité par ses pairs des autres factions.
L’accusant de «complicité» avec Hamas, Israël a mis fin aux activités de l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés. Deux lois qui entreront en vigueur ce jeudi 30 janvier ont été votées dans ce sens. La première, à l’origine de l’ordre d’expulsion de l’Agence, interdit les activités de l’UNRWA en Israël, y compris à Jérusalem-Est, que l’entité sioniste occupe depuis 1967. Le second texte, adopté dans la foulée par la Knesset, interdit aux responsables israéliens de collaborer avec l’UNRWA.
Malgré toutes les atrocités qu’ils ont subies, malgré l’ampleur de la dévastation, malgré tout ce qu’ils ont perdu, les déplacés héroïques de Ghaza ont réussi à garder ce qu’il y a de plus cher à leurs cœurs : cette portion de Palestine. Et les images épiques de ces processions du retour sont la plus cinglante des réponses à Trump et à son plan honteux d’une «Nakba bis».
Donald Trump a déclaré s’être entretenu avec le roi Abdallah II de Jordanie et avec le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi au sujet de l’avenir de Ghaza, les exhortant à accueillir une partie de la population de l’enclave martyrisée. «Je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements dans un endroit différent, où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois», a assuré le président américain.
Depuis plusieurs jours, la ville et le camp de Jénine, en Cisjordanie occupée, sont assiégés par une armada spectaculaire de l’armée israélienne, subissant des brutalités inouïes qui ont fait de nombreuses victimes, et qui ont causé des destructions importantes aux infrastructures.
Les Palestiniens ne doivent pas garder un bon souvenir de Donald Trump lors de son premier mandat à la tête des Etats-Unis au cours duquel il avait multiplié les mesures contre les intérêts du peuple palestinien et en faveur d’Israël.
l «Il n’y a pas de temps à perdre. Israël a bloqué et entravé de manière continue et délibérée l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza : les civils ont été confrontés à des niveaux de famine sans précédent, et des enfants sont morts de faim. La communauté internationale, qui n’a pas réussi jusqu’à présent à persuader Israël de respecter ses obligations légales, doit veiller à ce qu’il autorise sans attendre l’acheminement de produits vitaux dans toutes les zones de la bande de Ghaza occupée, afin d’assurer la survie de la population palestinienne», a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été annoncé mercredi soir entre le Hamas et Israël, accord qui devrait entrer en vigueur demain, l’entité sioniste a poursuivi sans répit son entreprise génocidaire, gâchant la joie des Palestiniens de retrouver enfin un peu de paix. Plus de 111 morts, dont 27 enfants, ont été enregistrés à Ghaza depuis cette annonce, selon la Défense civile palestinienne.