Un commando israélien s’est introduit clandestinement hier dans l’hôpital Ibn Sina de Jénine et a assassiné froidement trois militants de la résistance palestinienne. «Les soldats déguisés ont tiré à bout portant, en visant la tête, avec l’intention manifeste de les exécuter», souligne l’agence Wafa.
Selon Al Jazeera, 45 personnes ont péri dimanche soir dans le bombardement de deux habitations appartenant à la famille Al Najjar, au camp de Djabaliya. Dans l’un des deux foyers, toute la famille a été décimée à l’exception d’une petite fille.
Neuf pays occidentaux ont annoncé leur décision de geler leur contribution au financement de l’UNRWA. L’agence onusienne est accusée d’employer des personnes pro-Hamas. Les pertes financières causées par le retrait de gros donateurs comme les Etats-Unis et l’Allemagne ne feront qu’aggraver la détresse des deux millions de Palestiniens qui dépendent de l’Unrwa.
Au 112e jour de la campagne punitive israélienne contre la population de Ghaza, et tandis que la Cour internationale de justice statuait sur la plainte sud-africaine contre Israël pour «génocide», l’effroyable machine de guerre de Benyamin Netanyahu a commis de nouvelles boucheries qui ne font que conforter les accusations portées contre l’occupant sioniste. Dix-neuf massacres ont été perpétrés par l’armée israélienne en vingt-quatre heures, entre jeudi et vendredi, a indiqué hier le ministère de la Santé dans la Bande de Ghaza. Ces nouvelles tueries ont fait au moins 183 morts et 377 blessés, précise la même source. Ce cortège de victimes porte à 26 083 morts et 64 487 blessés le bilan de la guerre contre Ghaza.
24 soldats israéliens dont 21 réservistes ont été tués, avant-hier lundi, dans des combats dans la Bande de Ghaza. C’est le bilan le plus lourd subi par l’armée sioniste depuis le début de son offensive terrestre.
Si ce consensus international au niveau des déclarations d’intention constitue une avancée en soi pour la cause palestinienne, il est important que cela se traduise, comme le souligne le Premier ministre palestinien, par une feuille de route concrète.
Le dessin est émouvant : il montre Handhala, le personnage emblématique du caricaturiste palestinien Naji Al Ali, assassiné en 1987 à Londres, en compagnie d’un autre petit garçon qui, comme lui, est pieds nus et ne grandit pas. Son acolyte est précisément un gamin africain qui se dresse à ses côtés en tendant le bras autour de son épaule dans un geste plein d’empathie.
Nouvelle escalade dans l’horreur au 105e jour de la guerre punitive contre Ghaza, avec son lot de morts et d’estropiés. Le bourreau Netanyahu reste sourd aux appels à la retenue, alors que le Parlement européen a voté une résolution en faveur d’un cessez-le-feu «permanent» et que Moscou a engagé des pourparlers avec le Hamas.
Toute la planète connaît désormais Waël Al Dahdouh, le correspondant d’Al Jazeera qui s’est imposé comme le visage de Ghaza et l’emblème du martyre et du courage du peuple palestinien. Mais Ghaza peut compter sur d’autres journalistes tout aussi vaillants. Youssef Abou Saïd est l’un d’eux. Ce photoreporter de 26 ans vit une épreuve tragique : atteint d’un cancer, il entame sa chimio peu avant la guerre. Cela fait 100 jours qu’il est privé de soins. Et il continue à couvrir les massacres en s’exposant aux bombardements sionistes sans savoir combien de temps son corps pourra tenir.
Tandis que les forces d’occupation israéliennes ont annoncé que «l’étape intensive» de leur guerre punitive contre le peuple palestinien «sera bientôt terminée», les attaques indiscriminées de l’armada sioniste ont continué à semer sauvagement la mort dans la Bande de Ghaza. Pendant ce temps, une cinquantaine de roquettes ont été tirées hier sur la ville de Netivot, au sud d’Israël, sans faire de victimes.
Devant la situation humanitaire dramatique qui sévit dans la Bande de Ghaza, trois agences onusiennes, l’OMS, l’Unicef et le Programme alimentaire mondial (PAM), ont exigé d’Israël d’ouvrir de nouveaux passages pour porter secours à une population menacée par la famine et les épidémies.
Près de 24 000 Palestiniens ont été tués dans la Bande de Ghaza, en cent jours d’une campagne militaire d’une incommensurable sauvagerie. 35% des infrastructures urbaines de l’enclave dévastée ont été rasés de la carte.
Tandis qu’on assistait, ce vendredi 12 janvier, à La Haye, à la poursuite des audiences qui se tiennent devant les 17 juges de la Cour internationale de justice, suite à la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la CIJ contre Israël pour génocide, l’armée sioniste persiste cyniquement dans son entreprise exterminatrice en narguant la communauté internationale.
C’est l’une des conséquences de la terrible catastrophe humanitaire à Ghaza : les élèves palestiniens de l’enclave martyrisée ne sont pas près de retrouver le chemin de l’école. Pire encore : ils sont des dizaines à être fauchés par les bombardements israéliens chaque jour.
Cruel destin que celui du chef du bureau d’Al Jazeera à Ghaza, Waël Al Dahdouh. De témoin des massacres quotidiens dans l’enclave assiégée, il est devenu l’incarnation de son martyre, lui qui a perdu sa femme et trois de ses enfants dans les bombardements israéliens. Malgré l’ampleur de son drame personnel, il continue à témoigner de l’horreur, s’érigeant en formidable symbole de résistance.
Hormis une petite trêve fin novembre, Israël a massacré sans relâche en Palestine. Hier encore, l’armée sioniste à perpétré de nouveaux carnages dans la Bande de Ghaza, commettant un attentat ciblé contre des journalistes à Rafah. Deux reporters y ont laissé leur vie, dont le fils de Waël Dahdouh, l’héroïque chef du bureau d’Al Jazeera à Ghaza.
Le 6 juin 2023, l’Algérie a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour une durée de deux ans (2024-2025). Elle entame en ce début d’année son mandat dans un contexte international extrêmement tendu, marqué par les crimes de masse israéliens à Ghaza.
Le 1er janvier 1965, les commandos d’Al Assifa (La tempête), le bras armé du mouvement Fatah, lance les premières opérations de guérilla contre les forces d’occupation sionistes. C’est le début de la Révolution palestinienne. «La naissance du mouvement remonte à 1958 à l’initiative d’un groupe de jeunes Palestiniens qui avaient pris part à des actions de fidayîn dans la Bande de Ghaza en 1953 et ont participé aussi à la riposte contre l’agression tripartite contre l’Egypte en 1956.
Ameziane Ferhani, le journaliste au long cours, l’écrivain, l’érudit, le jovial, le bienveillant, l’homme à la biographie foisonnante, nous a quitté brutalement dimanche dernier à l’âge de 69 ans, nous laissant orphelins d’un intellectuel prodigieux et d’un ami attachant qui a longtemps fait partie de la famille d’El Watan. Mais Ferhani est plus vivant que jamais par ses écrits. Les Algériens gagneraient à s’emparer de son œuvre et c’est le meilleur hommage qui puisse être rendu à notre tendre «Mizou» – Allah Yerahmou.
Selon Ola Awad, directrice du Bureau central palestinien des statistiques, l’année 2023 a été la plus horrible pour le peuple palestinien depuis 1948. Sur l’ensemble de l’année, il y a eu 22 404 morts sous le feu de l’occupation sioniste, dont 22 141 Palestiniens tués depuis le 7 octobre.