Hachem Safieddine, le probable successeur de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, est «injoignable» depuis les raids massifs de jeudi soir qui ont visé son quartier général dans la banlieue sud de Beyrouth, selon Reuters.
Alors que l’attaque déclenchée mardi soir par l’Iran contre Israël donnait l’impression d’un prélude à un embrasement régional de grande ampleur, Téhéran a tenu à calmer le jeu en déclarant que «l’opération est terminée», tout en menaçant l’Etat hébreu de représailles plus puissantes s’il s’avisait d’attaquer l’Iran.
L’intensité des frappes israéliennes sur le Liban a grimpé encore de plusieurs crans hier, précipitant le pays dans l’engrenage d’une guerre d’une plus grande ampleur.
Depuis la récente cyberattaque massive qui a fait au total 37 morts et 2931 blessés, l’armée israélienne n’a pas desserré l’étau sur le Liban.
Alors que la météo commence à se gâter depuis la fin «officielle» de l’été et l’entrée de l’automne, dans la bande de Ghaza, les intempéries et les pluies diluviennes qui s’abattent sur les camps de déplacés sont devenues un cauchemar pour les habitants de l’enclave assiégée.
l Depuis mardi, la guerre entre le Hezbollah et Israël a franchi un palier critique, plongeant le Liban dans l’horreur. Après l’attaque en deux temps moyennant des appareils de transmission piégés orchestrée par les services secrets israéliens, et dont le bilan actualisé fait état de 37 morts et près de 3000 blessés, une série de raids s’abat sur le pays. Jeudi soir, l’aviation israélienne a bombardé sans merci les positions du mouvement de résistance libanais au sud. Hier, une frappe aérienne sur la banlieue sud de Beyrouth, ciblant un haut cadre du Hezbollah, a fait 8 morts et 59 blessés.
Après l’attaque aux bipeurs perpétrée par Israël avant-hier au Liban, et qui a fait 12 morts et près de 2800 blessés, une deuxième vague d’explosions d’appareils de transmission radio utilisés par le Hezbollah a semé de nouveau le chaos ce mercredi à Beyrouth et dans plusieurs villes du pays.
Dans un rapport de 649 pages, le ministère de la Santé de Ghaza a publié une liste des victimes de l’atroce campagne militaire israélienne arrêtée au 31 août 2024, avec leurs noms, leurs âges et les références de leurs pièces d’identité. La liste comprend plus de 34 000 noms, dont 710 nourrissons qui ont moins d’un an.
Des centaines de Libanais, des membres du Hezbollah dans leur majorité, ont été blessés par des explosions simultanées de leurs «pagers», c'est-à-dire leurs bipeurs, hier, suite à une mystérieuse attaque attribuée à Israël. Il s’agit d’appareils de télécommunication mobiles permettant de recevoir des messages radio, et qui sont très utilisés par les hommes de Hassan Nasrallah.
Selon le Bureau gouvernemental des médias à Ghaza, «100 000 tentes sur 135 000 nécessitent un remplacement immédiat et urgent en raison de leur usure». «L’état des tentes qui abritent les déplacés dans la bande de Ghaza s’est détérioré à cause des déplacements fréquents à l’intérieur de l’enclave, de leur matériau de fabrication (bois, nylon et tissu) et des conditions météorologiques, notamment l’exposition au soleil», constate la même autorité.
Jamais deux sans trois, dit l’adage. Par deux fois, Marine Le Pen a été aux portes de l’Elysée. A la troisième (en 2027), la chance va-t-elle lui sourire enfin ? Pour rappel, la fille de Jean-Marie Le Pen s’est qualifiée sans encombre au deuxième tour des deux dernières élections présidentielles en France : en 2017, raflant 33,9% des voix, et en 2022, où elle avait été créditée de 41,5% des suffrages exprimés. Les deux fois, elle était opposée à Emmanuel Macron.
Il y a trois jours, l’armée d’occupation israélienne a bombardé une école abritant des déplacés à Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza. Cette attaque a fait 18 morts dont six travailleurs humanitaires employés de l’UNRWA. «Ce qui se passe à Ghaza est totalement inacceptable. Ces violations dramatiques du droit humanitaire international doivent cesser immédiatement » a dénoncé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Le dernier bilan de la guerre contre Ghaza, arrêté au jeudi 12 septembre, fait état de 41 118 morts et 95 125 blessés d’après les autorités sanitaires locales. En évoquant les blessés, il faut noter qu’un grand nombre d’entre eux sont en vérité des blessés graves qui nécessitent des interventions chirurgicales lourdes et un long travail de rééducation.
«Il est évident que les politiciens dans le monde ne font pas le travail qu’ils sont censés faire. C’est pourquoi nous n’avons pas de cessez-le-feu, et c’est pourquoi nous n’avons pas de solution à la crise à Ghaza», martèle le coordonnateur de l’ONU pour l’aide humanitaire aux Territoires palestiniens, Muhannad Hadi.
Hier a eu lieu la rentrée scolaire en Palestine occupée. Mais elle ne concernait que les élèves de Cisjordanie. Leurs camarades de la bande de Ghaza sont toujours privés d’école. Et alors que ce même 9 septembre marquait la «Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques», plusieurs organisations civiques palestiniennes ont rendu publique une déclaration commune appelant la communauté internationale à «sauver les écoles du génocide pédagogique» à Ghaza.
«Je vote pour l’avenir de nos enfants. Nous, on a vécu notre temps. Nous devons préserver leur futur. Je le fais aussi pour consolider notre Etat», déclare une professionnelle de la santé à la retraite rencontrée dans un centre de vote à Bab El Oued.
En tournée au Moyen-Orient, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a une nouvelle fois appelé à un cessez-le-feu à Ghaza. «Le week-end dernier a montré de façon dramatique que l’approche militaire pure n’était pas une solution pour la situation à Ghaza», a estimé Mme Baerbock. Elle faisait allusion aux six otages israéliens retrouvés morts il y a une semaine à Rafah.
Rebondissant sur le principal point d’achoppement des négociations, à savoir l’occupation du corridor de Philadelphie à la frontière égypto-palestinienne, Netanyahu a réitéré son intransigeance concernant le contrôle de cette zone stratégique. L’Egypte a vivement réagi à ces propos. Le Caire «tient le gouvernement israélien pour responsable des conséquences de telles déclarations qui aggravent encore la situation et visent à justifier des politiques agressives et incendiaires qui conduisent à une nouvelle escalade dans la région», a dénoncé hier un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.
Alors qu’un nouveau cycle de pourparlers sur un cessez-le-feu à Ghaza a été lancé le 15 août sous l’impulsion des pays médiateurs, à savoir les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte, et tandis que Biden a répété à plusieurs reprises que les deux parties étaient proches d’un accord, finalement, ce nouveau round de discussions n’a pas eu plus de succès que les précédents. Dans un entretien accordé à Al Jazeera, Khalil Al Hayya, chef des négociateurs côté palestinien, en explique les raisons.
Louise Wateridge, porte-parole de l’UNRWA, a indiqué que la première phase de cette campagne de vaccination contre la polio, dans la partie centrale de la bande de Ghaza, «concerne 156 000 enfants».