Rédha, Ilyès et Houari. Ce sont les prénoms de trois de nos valeureux soldats ravis brutalement à la vie ce dimanche 20 mars, après avoir vaillamment tenu tête à un groupe terroriste à l’extrême sud du pays, près de Timiaouine, dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, à la frontière avec le Mali.
Des professionnels du cinéma mènent depuis quelques jours une campagne sur les réseaux sociaux pour exprimer leur inquiétude et alerter l’opinion après la suppression du FDATIC, le Fonds d’aide aux techniques et aux industries cinématographiques qui était jusque-là l’unique source de financement institutionnel du cinéma dans notre pays.
Il y a 60 ans, le 18 mars 1962, étaient signés les Accords d’Evian entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et le gouvernement français.
Comme nous l’avons indiqué dans notre édition d’hier, Daho Djerbal s’apprête à sortir aux éditions Chihab le deuxième tome du témoignage de Lakhdar Bentobbal, sous le titre : Lakhdar Bentobbal. La conquête de la souveraineté. Pour rappel, le premier tome de ce récit est paru en novembre 2021 sous le titre : Lakhdar Bentobbal. Mémoires de l’intérieur. Les deux volets sont le fruit d’un travail de longue haleine qui s’est étalé sur plus de cinq ans, de 1980 à 1985, années au cours desquelles l’historien, accompagné de l’anthropologue Mahfoud Bennoun, a recueilli le témoignage de l’ancien chef de la Wilaya II et ancien membre du CCE et du GPRA. A l’occasion de la sortie imminente de ce deuxième tome, Daho Djerbal nous a fait l’amabilité de nous accorder un entretien qu’El Watan publie en deux parties (voir la première partie dans notre édition de ce mercredi 16 mars). Voici donc la suite de cette interview où, toujours en ayant comme background le témoignage de «Si Abdellah», l’historien met en lumière les défis qui se sont posés à la direction de la Révolution, particulièrement après la mise en place du Plan Challe (1959-1961) qui fera déferler une véritable machine de guerre contre les maquis de l’intérieur. Daho Djerbal relève à ce propos une intensification des opérations militaires contre les unités de l’ALN après le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958. Le Plan Challe et le Plan de Constantine participent ainsi de la même stratégie, souligne le directeur de la revue NAQD, le Plan de Constantine complétant le premier en s’employant à «séparer la population algérienne du projet d’une indépendance totale».
Après la parution du premier tome du témoignage de Si Lakhdar Bentobbal en novembre 2021, chez Chihab, sous le titre Lakhdar Bentobbal. Mémoires de l’intérieur, et qui a rencontré un franc succès, Daho Djerbal est sur le point de publier la deuxième partie de ce travail vertigineux sous le titre : Lakhdar Bentobbal. La conquête de la souveraineté. Le livre devrait être prêt pour le SILA qui se tiendra du 24 au 31 mars. L’historien – comme il l’explique dans l’introduction du premier tome –, a passé cinq années entières à recueillir le témoignage de «Si Abdellah» (1980-1985). Et il a fallu attendre 35 ans pour que ce document historique exceptionnel trouve enfin son chemin vers le lecteur. Nous avons interviewé Daho Djerbal lors de la sortie du premier volet (voir El Watan du 22 novembre 2021).
On le sait : dans toute guerre, les affrontements ne se passent pas que sur le champ de bataille mais aussi sur le terrain médiatique. Sur celui de la communication. On voit ainsi très rapidement se mettre en place, plus qu’une communication de crise, une communication de guerre, faisant la part belle à la propagande.
Au long de son exposé passionnant, Slimane Zeghidour a disséqué avec maestria le phénomène diasporique à travers les siècles et les continents. D’après lui, les diasporas, les émigrés, les expatriés et les réfugiés constituent «10% de l’humanité». L’émigration algérienne est surtout présente en France où elle compte «entre 2 et 3 millions de personnes».
A l’ordre du jour du Conseil des ministres de ce dimanche, il y avait, entre autres, l’examen du nouveau projet de loi organique relative à l’information et à l’audiovisuel. Deux textes dictés par les profondes mutations que connaît le secteur des médias dans notre pays, et censés pallier les insuffisances juridiques de la loi de 2012 sur l’information et celle de 2014 relative à l’activité audiovisuelle.
Qui est prêt à combattre avec nous ? Je ne vois personne. Qui est prêt à donner à l’Ukraine la garantie d’une adhésion à l’OTAN ? Tout le monde a peur», a dénoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, alors que les soldats russes étaient aux portes de Kiev.
Dans la wilaya de Aïn Defla, région agricole par excellence, une bonne partie de la population, sinon la majorité, vit du travail de la terre. Quand on n’est pas agriculteur soi-même, on est saisonnier, comme Abdelkader, qui écume les champs à la saison des semailles et à celle des récoltes pour faire vivre sa famille. Portrait d’un ouvrier agricole condamné à la précarité.
Alors que le prix de la pomme de terre connaît une flambée exceptionnelle, nous avons approché des agriculteurs de la wilaya de Aïn Defla pour tenter de percer le mystère de cette hausse. Les fellahs que nous avons rencontrés pointent notamment la cherté des intrants (engrais, semence et produits phytosanitaires) et la baisse de la production, en alertant sur la précarité grandissante qui gagne de plus en plus de paysans.
C’est un calvaire qui dure depuis le 21 septembre 2020. Celui des familles de 13 harraga partis ce jour-là de Aïn Benian à destination de l’Espagne, et qui depuis n’ont plus donné signe de vie.
Le 2 février 2022 s’éteignait en Belgique un grand ami de la Révolution algérienne : Georges Dobbeleer. Un autre nom qui vient s’ajouter à une constellation de compagnons de combat belges à qui nous devons tant, et qui s’en vont les uns après les autres.
Ici, le 8 février 1962, au cours d’une manifestation du peuple de Paris pour la paix en Algérie, neuf travailleuses et travailleurs, des communistes, des militants de la CGT, dont le plus jeune avait 16 ans, sont morts victimes de la répression».
On ne compte pas le nombre de cadres et de diplômés hautement qualifiés qui quittent le pays : informaticiens, ingénieurs pétroliers, polytechniciens, pilotes, architectes… Mais aussi des artistes, des musiciens, des influenceurs, des journalistes, des sportifs de haut niveau… Et la cartographie des pays de destination ne se limite plus à l’ancien colonisateur.
Voilà donc un nouveau chapitre qui s’écrit sur les côtes bretonnes pour ce virtuose du ballon rond pour qui, détrompez-vous, tout n’a pas été facile, et qui a connu une descente aux enfers qui aurait pu l’éloigner définitivement des terrains, comme cela s’est produit pour de nombreux cracks aux pieds d’or.
Nous sommes le dimanche 23 janvier. Il est 10h50. Nous descendons du tramway à la station Université de Bab Ezzouar et marchons environ 600 m avant de franchir le grand portail de l’USTHB, l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène.
Malgré l’amère défaite de Douala et l’élimination de l’équipe nationale de la Coupe d’Afrique des nations, il faut croire que le coach Djamel Belmadi continue à jouir d’un indéniable soutien populaire. Rares sont les personnalités publiques qui peuvent se targuer d’une telle opinion positive
Près d’un an depuis le lancement de la campagne de vaccination anti-Covid, moins de 30% seulement de la population des plus de 18 ans est vaccinée dans notre pays. A travers ce reportage, nous nous sommes évertués à connaître les arguments des non-vaccinés, et ce qu’on peut noter d’emblée, c’est que ce ne sont pas tous des «antivax» purs et durs…
La section Snapap de l’Ecole dénonce un certain nombre d’«abus» et autres «décisions arbitraires» émanant de la direction de l’Ecole.