Pour la deuxième année consécutive, les élèves et les étudiants palestiniens de la bande de Ghaza ne sont pas près de retourner à l’école ni de cirer les bancs des amphis.
Ce mardi 5 novembre, les Américains vont élire un nouveau Président. Et comme le veut la tradition, ils devront départager les candidats républicain et démocrate, autrement dit choisir entre Kamala Harris et Donald Trump.
Alors que demain mardi va se dérouler l’élection présidentielle américaine, l’Administration Biden aura échoué à imposer un cessez-le-feu à Ghaza et mettre un terme à la frénésie criminelle de son grand allié au Moyen-Orient.
Philippe Lazzarini, le chef de l’UNRWA, a déclaré hier que le démantèlement de l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens comme l’a décidé récemment le Parlement israélien «privera les enfants palestiniens d’apprentissage».
Au moins 47 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres ont été blessées dans des frappes qui ont ciblé, dans la nuit de jeudi à vendredi, le centre de la bande de Ghaza, a indiqué hier l’agence Wafa.
C’est l’une des images les plus émouvantes de « l’album photo » de la Révolution : celle des six chefs nationalistes posant pour l’histoire dans un studio photo avenue de la Marne, aujourd’hui Mohamed Boubella, à Bab El Oued. Debout de gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad et Mohammed Boudiaf. Assis : Krim Belkacem à gauche et Mohamed Larbi Ben M’hidi à droite.
«Nous tînmes une réunion, Ben Boulaïd, Didouche et moi-même, pour examiner la nouvelle situation, à la suite de quoi, nous décidâmes de convoquer les anciens cadres de l’OS, d’une part, pour clarifier nos positions par rapport aux Centralistes, et, d’autre part, pour poser les problèmes de l’action à mener et de la structure à lui donner. Cette décision nous amena à la réunion des 22 qui se tint à Alger, au Clos Salembier, dans la deuxième quinzaine du mois de juin 1954, sans que je puisse en fixer la date avec précision. Y assistaient : Ben Boulaïd, Ben M’hidi, Didouche, Bitat et moi-même en notre qualité d’organisateurs de la réunion. Yves Courrière donne la date du 25 juillet, ce qui ne concorde pas avec les autres événements. C’est plutôt du 25 juin qu’il faudrait parler.» Mohamed Boudiaf.
Dans cet entretien, l’historien Daho Djerbal fournit de précieux éléments de compréhension de la portée politique de «l’Evènement 1er Novembre 1954».
Une semaine après la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, Palestiniens et Israéliens ont déclaré jeudi dernier qu’ils étaient de nouveaux disposés à reprendre le chemin des négociations après une longue interruption.
Trois semaines après un bombardement massif qui avait ciblé le quartier général du Hezbollah où le successeur potentiel de Nasrallah, cheikh Hachem Safieddine, était réuni avec de hauts responsables militaires du mouvement de résistance libanais, il a été confirmé hier que Safieddine a été tué lors de cette attaque.
Le mercredi 23 octobre, la phase intensive de la guerre contre le Liban aura bouclé un mois d’hostilités. Selon un décompte de l’AFP et « sur la base de données officielles », au moins 1552 personnes ont été tuées depuis qu’Israël a intensifié ses bombardements à travers le pays à partir du 23 septembre.
Après Ismaïl Haniyeh et Hassan Nasrallah, Israël a réussi à assassiner un autre leader de la résistance antisioniste : Yahya Sinwar. Le chef du bureau politique du Hamas a été tué mercredi à Rafah, où il combattait les armes à la main aux côtés de ses hommes. Réagissant à cette nouvelle, Khalil Al Hayya, chef du Hamas à Ghaza, a insisté, dans une allocution diffusée hier, sur la détermination du mouvement de résistance palestinien à honorer la mémoire de Sinwar en poursuivant dans la voie qu’il a tracée jusqu’à la libération de la Palestine.
La nouvelle de la disparition tragique du chef du bureau politique du Hamas, Yahia Sinwar, a été diversement accueillie. Côté palestinien, elle est venue renforcer le sentiment que le sort s’acharne sur «Mihwar Al Moqawama», l’Axe de la résistance, après les pertes successives de Ismaïl Haniyeh, Hassan Nasrallah et d’autres dirigeants moins en vue et néanmoins importants, comme Fouad Chokr ou Abbas Nilforoushan.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a fermement condamné le bombardement du bâtiment municipal de Nabatiyeh, hier, qui a coûté la vie à six personnes, dont le maire, Ahmad Kahil. L’armée israélienne a «délibérément visé une réunion du conseil municipal à Nabatiyeh», dénonce-t-il. Les élus et autres responsables communaux fauchés par les frappes sionistes «étaient réunis pour discuter de la situation et des secours», a-t-il précisé. Et de déplorer l’immobilisme de la communauté internationale en s’interrogeant : «Qu’est-ce qui peut dissuader l’ennemi de ses crimes, lui qui est allé jusqu’à cibler des Casques bleus dans le Sud ?»
Selon l’ONU, «les combats au Liban ont déplacé 1,2 million de personnes de leurs foyers dont 400 000 enfants». Le Directeur général adjoint de l’Unicef pour les actions humanitaires, Ted Chaiban, s’émeut : «Ce qui m’a frappé, c’est que cette guerre n’a que trois semaines et que tant d’enfants ont été touchés.»
Le secrétaire général adjoint et numéro 2 du Hezbollah, Naïm Kassem, a prononcé hier une allocution télévisée dans laquelle il a insisté pour dire : «On ne peut pas dissocier le Liban de la Palestine, ni l’ensemble de la région de la Palestine.»
Dimanche soir, le Hezbollah a mené une attaque aux drones contre un camp d’entraînement de la Brigade Golani, près de Haïfa, qui a fait 4 morts et 60 blessés parmi les soldats israéliens. Par ailleurs, le «Hizb » a multiplié les opérations ciblées contre les troupes sionistes, leur infligeant des pertes significatives. C’est dire l’importance du potentiel militaire et la formidable résilience du Hezbollah malgré la décapitation de son leadership après l’assassinat de Hassan Nasrallah le 27 septembre et le bombardement massif de son infrastructure.
L’armée israélienne a tiré sur des positions de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban, blessant plusieurs Casques bleus. C’est gravissime, et il ne s’agit pas d’un «incident isolé» mais de faits répétés. Ces agressions contre les troupes de l’ONU ont valu à Israël une vague de condamnations unanimes.
«L’opération “Tawfan Al Aqsa” du 7 octobre 2023 a propulsé la dialectique de la violence et de la contre-violence entre le pouvoir colonial d’Israël et la résistance palestinienne à un niveau inégalé dans l’histoire des confrontations de ce XXIe siècle», souligne l’historien et directeur de la revue NAQD, Daho Djerbal, dans son mot de présentation de ce numéro exceptionnel.
Dans un document diffusé après l’attaque sous le titre «Pourquoi l’opération Déluge d’Al Aqsa ?», le Hamas a tenu à préciser que cette action de guérilla s’inscrit dans une guerre de libération contre l’occupant sioniste. L’objectif de cette opération, souligne le mouvement de résistance palestinien, était d’«en finir avec l’occupation, d’arracher notre droit à l’autodétermination comme les autres peuples du monde, et d’établir un Etat palestinien indépendant». «Le combat du peuple palestinien contre l’occupation n’a pas commencé le 7 octobre 2023, mais a débuté bien avant», insiste le Hamas, ajoutant que la Palestine a enduré «105 ans de colonisation : 30 ans sous le joug britannique et 75 ans sous l’occupation sioniste».