Tout porte à croire que l’opinion publique occidentale est en train de basculer en faveur des Palestiniens, après sept mois d’une campagne militaire dévastatrice. Et cet élan est porté par la jeunesse, comme en témoigne l’embrasement spectaculaire des campus américains en soutien à Ghaza, suivis par les universités européennes, notamment en France, où les comités pro-palestiniens de Sciences Po Paris et de la Sorbonne ont emboîté le pas aux insurgés de les universités Columbia et UCLA.
Le chef de la diplomatie anglaise, David Cameron, a révélé hier, au cours d’une réunion du Forum économique mondial qui se tient en Arabie Saoudite, la teneur de la proposition de trêve faite au Hamas. «Une offre très généreuse de cessez-le-feu de 40 jours, de libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange de la libération des otages», a affirmé l’ancien Premier ministre britannique.
Alors que la machine de guerre israélienne continue à ravager la bande de Ghaza, où elle aura fauché plus de 34 356 innocents et blessé 77 300 autres jusqu’à vendredi, la Cisjordanie a eu elle aussi son lot de brutalités de la part des forces d’occupation sionistes, et qui n’ont fait que s’accentuer depuis le 7 octobre. Selon le Bureau central palestinien des statistiques, 489 morts ont été enregistrés en Cisjordanie dont 123 enfants, et 4800 blessés dont 660 enfants, depuis octobre 2023.
Un demi-siècle ! C’est l’âge de l’USTHB, l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediène de Bab Ezzouar. En effet, l’USTHB fête ce jeudi son 50e anniversaire, elle qui a été créée officiellement par l’ordonnance n°74-50 du 25 avril 1974. Avec 54 000 étudiants, l’imposante infrastructure universitaire en béton, qui s’étale sur 105 hectares, et qui a été dessinée par Oscar Niemeyer, est sans conteste le plus grand campus du pays. Pour marquer ce 50e anniversaire, entretien avec son recteur, le professeur Djamal-Eddine Akretche.
Ce mardi 23 avril marquait le 200e jour de la guerre qui ravage la bande de Ghaza. Plus de six mois d’une campagne d’extermination des plus atroces.
L’agression militaire israélienne contre la bande de Ghaza a transformé l’enclave palestinienne en «enfer humanitaire», a dénoncé jeudi le secrétaire générale de l’ONU, Antonio Guterres, devant le Conseil de sécurité des Nations unies. M. Guterres a prévenu que «le Moyen-Orient est au bord du précipice», selon des propos rapportés par l’APS.
16 Palestiniens sont morts en détention depuis le 7 octobre en Cisjordanie, suite aux mauvais traitements qui leur ont été infligés dans les geôles israéliennes. Parmi eux, l’écrivain et militant Walid Daqqa, mort le 7 avril dernier, privé de soins. Il était détenu depuis 38 ans. 16 Palestiniens sont morts en détention depuis le 7 octobre en Cisjordanie, suite aux mauvais traitements qui leur ont été infligés dans les geôles israéliennes. Parmi eux, l’écrivain et militant Walid Daqqa, mort le 7 avril dernier, privé de soins. Il était détenu depuis 38 ans.
Le mouvement Hamas a rejeté la proposition de trêve émise par Israël via les médiateurs américain, égyptien et qatari, mettant ainsi fin au nouveau cycle de pourparlers qui s’est tenu la semaine dernière au Caire. Hamas estime que l’offre israélienne ne répond à aucune des revendications principales de la résistance palestinienne.
Dans la continuité de leur Ramadhan cauchemardesque, les Ghazaouis n’ont pas connu de répit durant l’Aïd El Fitr. Selon le ministère de la Santé du gouvernement Hamas à Ghaza, 122 Palestiniens ont été tués la veille de l’Aïd, dans la nuit de mardi à mercredi, et 63 morts ont été recensés entre mercredi et jeudi, tandis qu’une série de raids a fait 89 morts en 24 heures, entre jeudi et hier.
Le Ramadhan 2024 touche à sa fin et les Ghazaouis en garderont certainement un goût affreux. Depuis le début du mois sacré, il n’y a pas eu un seul jour sans morts, sans peur, sang et larmes à Ghaza. Pendant plusieurs semaines, rappelez-vous, il y avait l’espoir d’une trêve qui serait conclue avant le Ramadhan, et il n’en fut rien. Puis vint après moult rounds de tractations une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU – la «2728» – qui appelait à «un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le mois du Ramadhan, qui soit respecté par toutes les parties et mène à un cessez-le-feu durable».
Documentant au jour le jour les pertes humaines et matérielles enregistrées depuis le début de la guerre totale menée par les forces d’occupation sionistes à Ghaza, le Bureau central palestinien des statistiques (BCPS) fournit un bilan effroyable des boucheries et des destructions israéliennes commises dans l’enclave dévastée.
Après les frappes israéliennes qui ont coûté la vie à 7 travailleurs humanitaires de l’organisation World Centrale Kitchen, l’ONG exige l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur ce carnage en appelant plusieurs pays à se joindre à sa demande. De leur côté, MSF, Oxfam et d’autres ONG présentes en Palestine ont dénoncé l’ampleur de la catastrophe humanitaire à Ghaza et la difficulté de poursuivre leur action dans des conditions aussi périlleuses.
Proclamé officiellement à Alger en 1988, il a fallu attendre l’année 2012 pour que l’Etat de Palestine accède au statut d’observateur au sein de l’ONU. Et malgré le fait qu’il soit reconnu par 140 pays sur les 193 qui siègent à l’Assemblée générale des Nations unies, il n’est toujours pas admis comme membre à part entière de l’ONU.
Les douceurs ramadhanesques semblent un lointain souvenir pour les Ghazaouis. Au 22e jour du mois sacré, les habitants de l’enclave martyrisée continuent à compter leurs morts sans connaître un instant de paix.
L’occupant sioniste est en train de mettre en place un plan machiavélique d’une annexion partielle qui ne dit pas son nom. «Israël perpétue son occupation militaire de la bande de Ghaza en délimitant la soi-disant zone tampon qui dévore une grande partie de la bande et la démembre», a dénoncé hier le département des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne.
En l’absence de trêve et devant l’entêtement criminel israélien à aller jusqu’au bout de son entreprise génocidaire dans l’impunité la plus totale, un statu quo affreux est en train de décimer la population de Ghaza. Aux boucheries de masse qui fauchent chaque jour des contingents entiers d’innocents, s’ajoutent les «martyrs de la faim», comme les appelait dans un communiqué rageur le ministère palestinien des AE.
A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.
Selon le ministère de la Santé à Ghaza, 8 massacres ont été commis dans la nuit de lundi à mardi, soit après la proclamation du cessez-le-feu par le Conseil de sécurité de l’ONU. Ces tueries ont fait 81 morts et 93 blessés.
«Plus de 27 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans des raids israéliens qui ont visé cinq habitations à Rafah depuis dimanche matin», rapporte l’agence Wafa.
Ces derniers jours, les forces d’occupation sionistes mènent une nouvelle série d’assauts contre les principaux hôpitaux de la bande de Ghaza au motif d’y traquer les combattants palestiniens.