Quarante-six ans, ce 02 juin, depuis ton départ en 1978 ; tu n’aimais pas les chiffres mais tu les retenais, tu savais combien le temps qui passe comptais. Toi qui, finalement, n’a jamais calculé tout à tes mots simples et directs, qui ne laissaient que peu de place aux calculs des hérauts, car tu savais déjà, que les zéros tournaient en rond. Nous aimons la même ville, j’ose dire notre, comme nous aurions aimé la même femme.
Dans son essai Sartre et l’Algérie (Tafat), le jeune auteur Kamal Guerroua évoque avec force détails le parcours anticolonial de l’écrivain et philosophe français. «Sartre-l’Algérien» a été un philosophe antisystème au sens propre du mot : la voix des sans-voix et le grand frère des opprimés», précise-t-il.
Le quatrième jour du festival a été incontestablement celui de la cinéphilie qui s’affiche. Il a coïncidé avec le samedi, jour férié, en après-midi, où cinq courts métrages concouraient pour l’unique sacre consacré par le festival au profit de ce seul genre.
Idaam (Exécution) de Youssef Mahsas et Désert rose (La rose du désert) de Oussama Benhassine ont été projetés à la salle Douniazed, à Saïda, à la faveur de la compétition du 7e Festival national du cinéma et de la littérature de la femme, clôturé dans la soirée du 26 mai.
Pour Aksouh, de son prénom Mohamed, cela fera plus de soixante ans qu’il expose ses œuvres. Celui qui vit le jour le 1er juin 1934 à Saint Eugène (aujourd’hui Bologhine) fêtera son 90e anniversaire lors d’un vernissage jeudi 30 mai à 18h30 dans la galerie Artbribus de Mustapha Boutadjine dont il est l’invité d’honneur. Il y présentera ses derniers travaux jusqu’au 21 juin.
A l’occasion de la parution du roman Je te pardonne de Jamila Rahal, les éditions Chihab, organisent une rencontre littéraire, samedi 25 mai, à partir de 14h, au niveau de sa librairie à Bab El Oued à Alger.
Le Centre culturel algérien (CCA) et l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris s’attellent à célébrer des événements dédiés aux patrimoines de Bou Saâda et à l’artiste Etienne Nasr-Eddine Dinet, du 31 mai au 1er juin.
Bernard Pivot, le pivot des mots, autour duquel des processions de lettres venaient de différents horizons, de terres lointaines où ces formes aux sons hétéroclites sont transcrites dans des calligraphies jusque-là peu connues aux mortels des communs et d’autres saillantes sur le promontoire de la célébrité ,
Le personnel du Musée affine et peaufine les conditions d’accueil, s’employant à améliorer surtout ses espaces périphériques et lieux de détentes, car à l’intérieur tout est à point pour mettre plein la vue et l’esprit aux touristes. Situé au cœur du parc national de Gouraya, le bâtiment, qui s’apparente à une jolie résidence d’un quartier cossu, offre à ceux qui s’y embarquent un voyage passionnant et rafraichissant dans les sciences de la terre, magnifié de surcroît par une scénographie chatoyante, conçue et adaptée par des artistes de renoms dont le plasticien Djamel Bouali.
Auteur de plusieurs romans, à savoir Parfums d’une femme perdue, Les tranchées de l’imposture et Les rescapés de Pula, l’ex-journaliste et traducteur de l’APS, Saad Saïd, vient de faire paraître aux éditions El Qobia un autre ouvrage intitulé La Gloire des vaincus.
Pour sa septième édition, le très convivial Festival national de la littérature et du cinéma de la femme (FNLCF), domicilié à Saïda, y sera de retour du 23 au 26 mai, avec cette différence que cette année, son programme lui fait dépasser son caractère national puisque pour la première fois, il s’ouvre à un cinéma autre que national.
Qu’est-ce qui vous a motivé à fouiller dans cette portion d’un passé qui raconte dans le captivant récit La gloire des vaincus, une partie de notre douloureuse histoire face à la colonisation ?
La Radio algérienne a commémoré, dimanche en son siège à Alger, le 68e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant (19 mai), par l’organisation d’un spectacle musical animé par l’Orchestre philharmonique militaire du 1er Régiment de Parade du Commandement de la Garde républicaine, par l’interprétation d’hymnes et de chants du patrimoine artistique national.
La première conférence programmée par l’ENSCRBC (Ecole nationale supérieure de conservation et restauration des biens culturels) de Tipasa, afin d’entamer la célébration du mois du Patrimoine, aura permis à l’assistance de prendre connaissance sur les conséquences tragiques que subit le peuple palestinien et ses patrimoines culturels, à la suite de la sauvage et féroce agression menée par les militaires israéliens sionistes et criminels et leurs alliés, sous le regard passif et impuissant de la communauté internationale.
Du 11 au 12 mai à Montrouge, en région parisienne (France), aura lieu le 1er Salon business autour de la diaspora arabo-amazighe. Selon Saïda Eddyb, l’attachée de presse, «l’idée de ce salon est de mettre en avant les talents de notre diaspora, mais aussi, de rencontrer des exposants qui ont lancé leurs entreprises proposant des produits ou services».
Comment expliquer cet acharnement violent commis par les militaires sionistes contre les sites culturels et historiques palestiniens ?
l De l’eau, de la verdure, des rivières qui coulent et des arbres qui poussent mais des navets, pas relatifs au cinéma mais à ce légume blanc, qui vaut aujourd’hui 300 DA le kilo. Le printemps est beau et exceptionnel cette année, mais sera-t-il productif ? Les projets cinéma sont nombreux et ce n’est peut-être pas que du cinéma.
La pièce El Barzakh (L’isthme) de l’université de Batna, en compétition au 14e Festival national du théâtre universitaire à Sidi Bel Abbès, a été présentée, vendredi 19 avril au Théâtre régional. Une pièce qui porte une série d’interrogations sur le sens de l’existence et de la responsabilité.
La wilaya de Guelma est à présenter lorsqu’il s’agit de patrimoine matériel et immatériel tant cette région n’aura pas fini d’émerveiller ses visiteurs. Mais, contre toute attente, les pouvoirs publics n’ont pas mis en valeur ni même fait connaître ce trésor à l’occasion de la célébration du mois du patrimoine, dont l’ouverture n’a pas manqué de faire rougir de honte, jeudi dernier.
Dix troupes participent au festival, venues d’Adrar, de Batna, d’Oran, de Bouira, de Sidi Bel Abbès, de Constantine, de Bordj Bou Arréridj, de Khenchela et de Mostaganem. Azzeddine Rebiga, directeur-adjoint de l’action au milieu universitaire au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, est le nouveau commissaire du festival.