La première conférence programmée par l’ENSCRBC (Ecole nationale supérieure de conservation et restauration des biens culturels) de Tipasa, afin d’entamer la célébration du mois du Patrimoine, aura permis à l’assistance de prendre connaissance sur les conséquences tragiques que subit le peuple palestinien et ses patrimoines culturels, à la suite de la sauvage et féroce agression menée par les militaires israéliens sionistes et criminels et leurs alliés, sous le regard passif et impuissant de la communauté internationale.
«Les crimes de l’occupation sioniste contre le Patrimoine culturel palestinien : guerre à Ghaza», tel était le thème de la conférence, de jeudi dernier, animée par Dr Dahdouh Abdelkader, enseignant au centre universitaire de Tipasa.
Le chercheur et scientifique a avoué d’emblée qu’il n’est pas spécialiste en la matière sur la chose culturelle palestinienne, mais ses recherches lui ont permis de récolter des données sur les massacres perpétrés par l’occupant sioniste contre la Palestine et son peuple.
Il énumère quelques informations recueillies lors de ses recherches. Il s’agit de la destruction de plusieurs sites archéologiques et culturels en Palestine occupée, Ce génocide, contre le patrimoine culturel palestinien, énuméré par le conférencier, aura suscité la réaction de certains membres de l’assistance sur l’absence de réaction de l’Unesco et les pays occidentaux «civilisés», tous alliés de l’entité sioniste. «Pensez-vous que la directrice générale de l’Unesco, réélue pour un 2e mandat au mois de novembre en 2021 à la tête de cette institution, de nationalité, d’origine israélienne, va à l’encontre de l’Etat sioniste», s’interroge un intervenant. Le gouvernement criminel israélien viole toutes les conventions et accords inhérents à la protection des patrimoines culturels matériels et immatériels dans tous les pays du monde, pendant les crises et les conflits armés.
Les sionistes se fichent allégrement de toutes ces lois internationales relatives à la protection des droits humains et celles du patrimoine culturel et environnemental. L’ancienne ministre du Président français, François Hollande, devenue DG de l’Unesco, a organisé une journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah au siège de l’Unesco, le 25 janvier 2014.
Le peuple palestinien victime du génocide depuis la création d’Israël en 1947 sur ses terres, grâce à l’appui et le soutien des puissances occidentales, n’a toujours pas suscité l’intérêt et le soutien de ces institutions internationales à ce jour.
Le nombre des victimes palestiniennes ne cesse d’augmenter. L’assistance lors des débats s’est montrée passionnée par les échanges des informations sur le drame des Palestiniens et la destruction massive des patrimoines culturels palestiniens.