Le président tunisien Kaïs Saïed a décidé, mercredi 30 mars, la dissolution de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) gelée, suite à sa réunion à distance, le jour même.
Réunion à distance du bureau du parlement tunisien. Examen prévu de l’annulation des mesures exceptionnelles. Ghannouchi a mis huit mois pour riposter contre le coup de force de Saïed. Interrogations sur les tenants et les aboutissants d’un tel choix.
Récupération de l’argent détourné sous Ben Ali et son investissement dans les régions défavorisées, dans le cadre de la réconciliation pénale. Des sociétés citoyennes pour la gestion de ces projets. Populisme ou révolution en marche ; c’est à l’avenir de le révéler.
Le Conseil de l’Etat en Libye se dirige vers la formation d’une commission mixte avec le Parlement en vue de concevoir la base constitutionnelle des prochaines élections générales en Libye. C’était la condition du Conseil et des islamistes pour la tenue du scrutin.
Huit mois après le coup de force du 25 juillet 2021 du président Saïed, les choses ne semblent pas se préciser en Tunisie, même avec la fin, le 20 mars 2022, de la consultation populaire à distance, représentant la 1re étape de la feuille de route de la transition prévue.
La Tunisie traverse, depuis 2016, une crise socioéconomique qui a déjà nécessité une première intervention de redressement, réalisée avec l’appui du Fonds monétaire international (FMI).
Le chef du gouvernement de l’Union nationale libyenne, Abdelhamid Dbeyba, a fini par accepter de négocier avec le chef du gouvernement, nommé par le Parlement libyen avec l’aval du quota requis du Conseil de l’Etat, Fathi Bachagha, sous l’égide de l’ONU, en vue d’une solution concertée de l’impasse actuelle sur la légitimité de sa gouvernance après avoir raté sa principale mission, qui était la tenue des élections présidentielle et parlementaires, le 24 décembre 2021.
Maintien des divergences entre Dbeyba et Bach Agha sur la légitimité de gouverner la Libye. Entrée imminente de Bach Agha à Tripoli. Appui de la communauté internationale à la recherche d’une assise constitutionnelle aux prochaines élections.
Tous les acteurs politiques, les islamistes d’Ennahdha compris, ont compris qu’il n’y a pas d’alternative en dehors de celle tracée par le président Saïed. Adieu l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la Constitution d’avant le 25 juillet. Le mieux, si l’on suit les agissements de la direction d’Ennahdha, c’est de se réimplanter dans la rue.
Le Misrati Fathi Bach Agha a délogé l’autre Misrati Abdelhamid Dbeyba de la présidence du gouvernement libyen, selon la même procédure suivie par Dbeyba pour l’accession au pouvoir. Bach Agha prépare son entrée à Tripoli et la passation des pouvoirs à son gouvernement.
La crise économique et financière traversée par la Tunisie durant l’année 2021 ne l’a pas empêché d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses créanciers, sans l’apport du FMI. Néanmoins, la situation reste difficile ; un véritable redressement de l’économie du pays nécessite l’apport des bailleurs de fonds étrangers, dont la contribution est sujette à l’obtention d’un plan de redressement en accord avec le FMI.
Abdelhamid Dbeyba destitué par le Parlement, avec l’aval de 54 membres du Conseil de l’Etat, le chef du gouvernement ne reconnaît pas son éviction l La communauté internationale est plus que jamais divisée face à ce nouveau rebondissement dans le dossier libyen.
Première réunion grand format des ténors de la société civile tunisienne en marge du congrès de l’UGTT. Unanimité du satisfecit sur le départ des islamistes du pouvoir. Projet de conception d’un programme de redressement économique en Tunisie entre les centrales patronale et ouvrière.
Grand débat en Tunisie concernant la composition du Conseil supérieur provisoire de la magistrature (CSM), annoncée samedi 12 février par la Présidence tunisienne, avec une composition indiquant que 12 membres sur les 21 du CSM sont d’anciens membres du CSM, puisque nommés pour leurs qualités.
Totale mainmise sur l’Etat par le président Saïed avec sa dissolution, avant-hier, du Conseil supérieur de la magistrature. Plusieurs dossiers lourds traînent dans les tribunaux, dont l’assassinat de Chokri Belaïd, en 2013. Véritable bras de fer avec les islamistes et la corruption dans la magistrature.
La paie des 800 000 employés de l’Etat tunisien constitue désormais un véritable calvaire pour le gouvernement de Najla Bouden.
El Gueddafi Junior, Seif El Islam, le candidat à l’élection présidentielle libyenne reportée, ne cesse d’essayer de retrouver une place sur l’échiquier politique.
Tout passait par Nadia Akacha au palais de Carthage, siège de la présidence tunisienne. Les observateurs ont toujours relevé sa présence partout, y compris au Conseil des ministres.
Plusieurs parmi les belligérants libyens essaient, depuis fin décembre dernier, de trouver une issue finale à la crise libyenne, d’autant plus que les accords de cessez-le-feu de septembre 2020 et d’un nouveau gouvernement d’Union nationale ont tenu jusqu’à présent.
Au-delà des éliminations des avantages des membres du CSM, c’est le rôle de cette structure qui constitue un gros différend entre l’autorité publique et les magistrats.