Une majorité écrasante des 2,7 millions de Tunisiens, ayant participé au scrutin pour la présidentielle du 6 octobre, a opté pour le président Kaïs Saïed. Ce choix signifie le soutien à la rupture avec le système politique installé durant la décennie 2011/21, auquel leur Président a mis fin un certain 25 juillet 2021. Le Président sortant a été plébiscité par une population vivant pourtant en pleine crise socioéconomique.
Le président Kaïs Saïed a fait hier le déplacement à l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) pour remettre le dossier de sa candidature à l'élection présidentielle du 6 octobre prochain.
L’instance des élections ISIE ne cesse d’assurer qu’elle se tient à égale distance de tous les candidats et qu’elle n’a introduit aucune modification à l’ancienne loi électorale à part ce qui a été dicté par la nouvelle Constitution d’août 2022. Il n’y aura donc pas d’argent public pour financer la campagne électorale, comme en 2011/14/19 et un bulletin d’antécédents judiciaires est exigé.
Le projet de nouveau gouvernement en Libye divise même le Parlement et le Conseil supérieur de l’Etat, qui sont à l’origine de l’initiative. Abdelhamid Dbeiba ne s’est pas prononcé. La communauté internationale n’y croit pas mais pousse à tout accord en Libye.
l Incidents armés à répétition à Ezzaouia, ville charnière à 50 kilomètres de l’entrée ouest de Tripoli. 22 décès ont été déplorés durant les trois derniers mois dans des règlements de compte entre les groupes militarisés de la ville. La société civile et les observateurs accusent le gouvernement Dbeiba d’entretenir certaines milices aux dépens des unités sécuritaires officielles dans la ville.
L'élection présidentielle aura lieu le 6 octobre prochain en Tunisie. L’ISIE a déjà présenté, le 4 juillet passé, le calendrier électoral. Ils sont déjà, et jusqu’au 23 juillet à 14h, 88 potentiels candidats à vouloir participer à la course pour la magistrature suprême. Ces prétendants doivent d’abord récolter les parrainages requis. Munis de ces sésames incontournables, les postulants auront à présenter les documents nécessaires pour déposer chacun son dossier auprès de l’ISIE du 29 juillet au 6 août.
Kaïs Saïed a annoncé sa candidature à la présidentielle du 6 octobre 2024 à Borj El Khadhra, à l’extrême sud tunisien. 69 autres potentiels candidats ont retiré des imprimés de parrainages populaires auprès de l’ISIE.
Des affrontements entre milices rivales sont survenus à Tajoura, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Tripoli, depuis samedi dernier, 13 juillet, et jusqu’au soir du mardi 16 juillet, soit la veille de la Conférence internationale sur la migration, en présence de plusieurs Présidents et chefs de gouvernement étrangers.
Le calendrier électoral constitutionnel tunisien a été respecté. Le président Kaïs Saïed a appelé le 2 juillet 2024 les électeurs à un scrutin présidentiel le 6 octobre 2024, soit durant le dernier trimestre de sa législature, comme le stipule l’article 90 de la Constitution du 17 août 2022.
La crise en Libye perdure depuis plus de dix ans, impliquant les divers belligérants libyens et la majorité des puissances internationales, aux dépens du petit peuple libyen. Il suffit de rappeler que les deux Chambres représentantes des Libyens se maintiennent respectivement depuis 10 et 12 ans, pour s’interroger sur la légitimité de leurs élus rémunérés pendant tout ce temps par les contribuables locaux.
Annonce au JORT de l'élection présidentielle en Tunisie pour le 6 octobre 2024. Le calendrier électoral est respecté. Une bonne dizaine de candidats s’est déjà annoncée depuis des mois, y compris Issaam Chebbi et Abir Moussi, incarcérés pour des affaires d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Le Président Saïed ne s’est pas encore prononcé, mais nul ne doute de sa candidature pour rempiler.
Washington s’active plus que par le passé trouver une issue à la crise libyenne, surtout depuis la démission Abdoulaye Bathily, l’envoyé spécial de l’ONU. Les Américains sont convaincus que la centralisation du pouvoir en Libye est l’unique voie pour empêcher le renforcement de la présence des Russes dans l’est et le sud du pays.
Les ratios macroéconomiques tunisiens sont au vert en ce premier semestre 2024 grâce à plus de rigueur dans le filtrage des importations et, également, à la nette progression des recettes de l’exportation d’huile d’olive, des envois des Tunisiens de l’étranger et des rentrées du secteur touristique.
Près de 106 conseils municipaux sont concernés par le renouvellement de leurs conseils en 2024, aussi bien à l’Ouest qu’à l’Est et au Sud libyens. Les inscriptions sont déjà en cours, annoncées entre le 9 et le 23 juin, dans 60 localités constituant le premier lot.
Reconduction. Jeudi 6 juin 2024, à Misrata, de l’accord conclu en février dernier à Tunis entre les deux Chambres libyennes, pour tenir des élections sous la houlette d’un nouveau gouvernement de technocrates à former : les Etats-Unis prêtent l’oreille, Washington ne veut surtout pas perdre complètement pied dans l’Est libyen qui veut tourner la page Dbeiba et s’approche de la Russie.
Le vice-ministre russe de la Défense, Yunus-bek Yevkurov, s'est rendu, vendredi 31 mai 2024, à Benghazi pour la quatrième fois depuis août 2023. L’existence d’aéroports et de ports en Libye pousse la Russie à accorder un rôle majeur à l’ex-Jamahiriya dans les nouveaux plans du bataillon africain de l’armée russe opérant au Mali, Burkina Faso, Afrique centrale et Niger, en plus de la Libye.
L’arrivée de Stéphanie Khoury à la tête de l’Unsmil en Libye, en remplacement de Abdoulaye Bathily, n’apporte rien de nouveau. Les données de l’équation libyenne restent les mêmes depuis 2015 et l’accord de Skhirat. Six envoyés spéciaux du SG de l’ONU et une dizaine d’années de promesses d’élections qui ne se sont jamais réalisés.
Le président tunisien Kais Saïed a décidé, avant-hier, d’un mini-remaniement de son gouvernement, en remerciant les ministres de l’Intérieur et des Affaires sociales, Kamel Fekih et Malek Ezzahi. Le président Saïed a également nommé un secrétaire d’Etat auprès du nouveau ministre de l’Intérieur.
Deux avocats arrêtés successivement au siège du barreau à Tunis sur ordre du parquet. Ce dernier évoque des refus d’obtempérer des concernés à des convocations de justice. L’Ordre des avocats appelle à l’intervention du président de la République pour le retour à l’ordre. Le pouvoir évoque l’application de la loi face à des germes de désobéissance.
La junte militaire au Niger ne coopère plus dans la lutte contre l’immigration irrégulière depuis novembre 2023. La ville d’Agadez, au centre du pays, redevient la plaque tournante du trafic de migrants vers le Nord.