Poursuite des travaux de la commission économique et sociale consultative de la Constitution de la Tunisie de demain. Difficultés de l’opposition à se faire écouter dans la rue et avec le pouvoir. Tractations souterraines entre le pouvoir et la centrale syndicale ouvrière.
Le communiqué publié avant-hier, 10 juin, suite à la rencontre tripartite à Tunis des ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, la Libye et la Tunisie, montre l’attachement des trois pays à la stabilité de la région.
Alignement en cours des partis et des personnalités concernant le référendum du 25 juillet 2022. Le camp du président Saïed, très actif sur les réseaux sociaux. L’opposition exploite les médias, dont la couverture est très déséquilibrée.
Première réunion avant-hier de la commission économique et sociale pour la Constitution de la Nouvelle République. Le clan du président Saïed avance ; l’opposition essaie d’organiser sa riposte. La centrale syndicale UGTT tâtonne.
La Tunisie est désormais en ébullition ces derniers jours avec, d’une part, la mise à l’écart, mercredi dernier, de 57 magistrats et l’ouverture d’instructions contre eux.
Calme prudent dans la marche vers le référendum du 25 juillet 2022 en Tunisie. Exigence de la part de l’UGTT d’un impact plus significatif du dialogue sur le calendrier. Attachement du président Saïed à son calendrier. Incertitudes.
Le chef de l’Etat tunisien propose un projet entier de Constitution pour le référendum du 25 juillet 2022. Une instance nationale consultative pour une nouvelle République sera par contre présidée par le doyen Sadok Belaïd. Le président Saïed veut une validation populaire de son projet.
Concertation avec les différentes composantes de la société libyenne ; proposition américaine d’une commission ad-hoc présidée par un Libyen pour gérer les revenus du pétrole ; pressions internationales pour la tenue rapide des élections législatives et présidentielle.
Le 25 juillet, c’est demain ! Référendum populaire en Tunisie et changement attendu du système politique. Panique et désordre chez les opposants, en manque de moyens et de programme pour contrer ce projet. Un flou artistique règne en Tunisie. Personne ne sait où va le pays.
L’Etat d’exception est envisageable dans un système démocratique. Faut-il encore qu’il réponde à certaines conditions aussi précises que possible pour réduire la marge d’interprétation à leur égard.
Le discours de la veille de l’Aïd du président Saïed a vu l’annonce de l’installation d’une «Commission supérieure dont l’objectif est de préparer l’instauration d’une nouvelle République». Saïed a également annoncé «un dialogue ouvert à tous ceux qui se sont engagés sincèrement dans le processus de redressement entamé le 25 juillet». Le Président a parlé, sans les nommer, des quatre organisations nationales qui vont participer à ce dialogue aux côtés des engagés sincères, pour «préparer la nouvelle République».
Le chef du gouvernement d’union nationale de Libye, Abdelhamid Dbeyba, a dû s’envoler pour Dubaï au lieu de Tunis, suite à sa visite la semaine dernière en Algérie.
Polémique en Tunisie concernant l’amendement par décret de la loi sur l’ISIE. Les anciens élus dénoncent une mainmise du président Saïed sur l’instance électorale, d’autres assurent que le nouveau décret permet plus d’indépendance qu’auparavant.
La gestion de l’argent du pétrole, source de tous les maux en Libye l L’objectif du récent blocage du pétrole, c’est d’assécher les vannes de financement du gouvernement de Abdelhamid Dbeyba l Ce qu’il faut attendre des derniers développements.
Arrêt des exportations de pétrole à partir des ports de l’Est libyen, Zouitina et Horriga. Blocage de production des gisements Charara et Al Fil près d’Oubari au Sud-Ouest libyen. Nouveau cycle de pression sur Tripoli pour le transfert du pouvoir de Abdelhamid Dbeyba à Fathi Bach Agha.
Réunion depuis hier au Caire des délégations du Parlement et au Conseil de l’Etat pour synchroniser la base constitutionnelle des prochaines élections. Les élus libyens s’imposent à Stéphanie Williams.
Les premiers résultats de la consultation populaire, organisée du 15 janvier au 20 mars derniers, ont conforté l’option de scrutin uninominal, longtemps défendu par le président Saïed.
Il y a des concertations entre la Banque centrale libyenne et l’entreprise nationale du pétrole pour priver le gouvernement Dbeiba de ressources complémentaires. Les décideurs financiers libyens veulent contrôler les dépenses et ne pas prendre parti dans le conflit politique.
Le président du mouvement Ennahdha et président déchu de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi, a comparu une 2e fois, en trois semaines, devant le juge d’instruction ; cette fois, avec les députés putschistes, pour complot contre la sûreté de l’Etat, en liaison avec la réunion du 30 mars 2022 de l’ARP gelée. La 1re comparution a eu lieu le 11 mars 2022 en liaison avec le financement étranger de son parti Ennahdha. Son gendre, Rafik Abdessalem, fut alors entendu dans la même affaire.
Résultats favorables aux options du président Saïed dans les premiers résultats de la Consultation populaire. 86,4% pour le régime présidentiel et 74% entre amendement de la Constitution et son renouvellement. Les consultés en ont marre du régime politique actuel.