Le nombre d’affaires de grosses malversations, récemment dévoilées en Tunisie, révèle un niveau alarmant de corruption, notamment dans les entreprises publiques, touchant tous les niveaux, de la petite tâche de distribution des denrées de base aux appels d’offres internationaux.
En débarquant à Dakar et au premier abord du centre-ville historique, il y a un constat évident de pauvreté, ne serait-ce que par le nombre d’enfants qui mendient ou des adultes interpellant, certes plus discrètement, les passants pour quémander de quoi nourrir leur progéniture.
La belle journée d’hier avait normalement tout pour encourager à descendre dans la rue pour fêter le 13e anniversaire de la révolution du Jasmin. Ce 14 janvier 2011 qui a vu le départ du dictateur Ben Ali.
Les observateurs internationaux n’ont attendu que quelques semaines pour avoir une réponse à leurs interrogations concernant le devenir des membres du groupe paramilitaire russe Wagner en Afrique, après la disparition fin août de leur leader Evgueni Prigojine.
La Tunisie est finalement parvenue à honorer tous ses engagements financiers pour l’année 2023, sans avoir à capituler devant le Fonds monétaire international (FMI).
Nul ne doute de la popularité du président Saïed en Tunisie. Il passera sans le moindre doute, et dès le 1er tour, lors de la prochaine élection présidentielle en 2024, s’il se représente bien sûr, et face à n’importe quel candidat.
L’aval donné le 18 décembre par le Conseil de sécurité au plan de l’envoyé de l’ONU en Libye, Abdoulaye Bathily, a constitué le tremplin recherché par l’ambassadeur américain, Richard Norland, pour reprendre ses manœuvres en Libye.
Observateurs locaux et étrangers avaient constaté le 17 avril dernier comment l’arrestation du leader islamiste Rached Ghannouchi s’est déroulée dans le calme, sans la moindre contestation populaire. Pourtant, le jour de l’arrestation coïncidait avec la «Nuit du Destin», la veille du 27 Ramadhan, sacrée chez les musulmans.
Le 24 décembre incarnera le début pratique des élections d’une deuxième Chambre en Tunisie, conçue par le président Kaïs Saïed, pour exprimer les vœux citoyens et concevoir, avec leur participation, le développement de leurs régions. Le Conseil national des régions et des districts sera élu en trois étapes, locales par les citoyens, régionales par les représentants locaux et nationales par les délégués régionaux.
l Les belligérants libyens sont d’accord sur la nécessité de tenir des élections ; ils sont divisés sur les moyens de les réaliser l Fait nouveau, 76 municipalités sur les 120 existantes, de l’Ouest, de l’Est et du Sud, ont également crié leur rejet à l’approche de l’envoyé de l’ONU, Abdoulaye Bathily, ajoutant une couche de plus au magma libyen.
L’analyse du spectre des personnes arrêtées ou interrogées en Tunisie depuis juin 2022 dans l’affaire «Instalingo» (une société écran de production de contenus) ou celle de «complot contre la sûreté de l’Etat» – les observateurs reconnaissant des leaders politiques de premier plan et des hommes d’affaires ayant eu le vent en poupe durant la décennie 2011-2021– est très intéressante.
L’affaire a éclaté le 10 novembre 2023 lorsque Youssef Aouadni, le secrétaire général de l’Union régionale du travail de Sfax, a été convoqué à une audition par la Garde nationale d’El Aouina, à Tunis, qui l’a laissé libre ce jour-là. Ce n’est qu’avant-hier que le parquet a décidé de sa garde à vue, lui et trois syndicalistes du secteur du transport de Sfax.
Une conférence sur la migration légale est prévue à Tripoli les 27 et 28 novembre, sous la présidence du Gouvernement d’union nationale (GUN), avec la participation de l’Italie, l’Union européenne et des pays du Sahel et du Sahara. La conférence est intitulée «Méditerranée sûre et Sud stable», selon l’agence italienne Nova qui reprend une source gouvernementale libyenne.
Abdoulaye Bathily, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye, s’apprête à lancer une nouvelle initiative pour préparer les élections en Libye, un vœu pieux qui ne parvient pas à se réaliser depuis les accords de Sekhirat, en décembre 2015.
Le groupe Mabrouk a toujours tiré son épingle du jeu, même après la chute de Ben Ali en 2011. Gérant des portefeuilles dont le chiffre d’affaires annuel dépasse le milliard d’euros, la fratrie, composée de Mohamed Ali, Ismaïl et Marouane Mabrouk, ne s’est pas attirée la colère des gouvernements successifs, en parvenant à passer à travers les mailles des divers contrôles.
Le site américain Bloomberg a attiré l’attention, dans un rapport publié le 5 novembre 2023, sur l’inquiétude américaine par rapport au renforcement de la présence militaire russe dans l’Est et dans le Sud libyen avec l’éventualité d’une quasi-permanence dans un port, probablement Toubrouk, et dans certains autres aéroports sous le contrôle de l’armée de Khalifa Haftar.
Rien de consistant n’a encore été officialisé après plus de 36 heures de la fuite, à l’aube du 31 octobre 2023, de la prison de Mornaguia, 17 km de Tunis, de cinq terroristes, parmi les plus dangereux sur lesquels les sécuritaires tunisiens ont mis la main il y a une dizaine d’années.
Les incidents de Ghariane, à 100 km au sud-ouest de Tripoli, ont montré que c’est par les armes lourdes que les milices résolvent leurs différends en Libye, même si les belligérants se prévalent tous de l’obédience à Abdelhamid Dbeiba, le chef du gouvernement de l’unité nationale.
Alors que la grande manifestation du 12 octobre dernier est passée devant l’ambassade de France à Tunis sans crier le moindre slogan anti-français, ce n’est plus le cas depuis l’assimilation le 24 octobre par le président Macron de Hamas à Daech et son appel à une coalition internationale anti-Hamas, comme celle initiée en 2014 contre Daech en Irak et en Syrie.
La commission de l’Assemblée tunisienne a adopté un projet de loi criminalisant la normalisation avec Israël.