Mardi 6 septembre 2022. 11h05. Nous sommes à la Promenade des Sablettes. Le ciel est couvert. Il fait un temps venteux. Une fraîcheur qui est de bienvenue en ces jours caniculaires. Nous sommes ici pour prendre le pouls du marché Errahma des fournitures scolaires qui a été ouvert le jeudi 1er septembre à la lisière du parc de loisirs.
A la foire de la rentrée scolaire qui se tient actuellement à la Safex, et qui se poursuit jusqu’au 18 septembre, une trentaine d’enseignes réunies au sein du pavillon Ahaggar proposent gaiement leurs «produits», principalement des ouvrages pédagogiques et didactiques. Le stand le plus prisé est celui de l’ONPS, le géant étatique du livre scolaire qui trône au milieu du pavillon, attirant comme un aimant une foule de parents d’élèves en quête des précieux manuels en prévision de la rentrée.
Il y avait comme un parfum de rentrée des classes ce dimanche 4 septembre mais rassurez-vous : la date de la reprise n’a pas été avancée. C’est toujours le 21 septembre. Mais comme nous allions en cette fraîche et brumeuse matinée couvrir (et découvrir) la première « foire de la rentrée scolaire » (d’après son intitulé officiel) qui se tient du 1er au 18 septembre à la Safex, aux Pins Maritimes, nous avions un peu cette impression de matin frissonnant par un premier jour d’école.
Décidément, cet été 2022 aura été l’un des plus sanglants sur nos autoroutes et nos voies rapides. Et l’accident de mercredi dernier, dans la wilaya de Naâma, qui a fait 10 morts et 42 blessés, ne fait que confirmer cette impression angoissante que nos routes ne sont plus aussi sûres, et que prendre le volant vous expose à tous les dangers.
Il n’est pas exclu que le front social entre une nouvelle fois en ébullition comme au printemps dernier, surtout si les revendications des syndicats portant sur l’augmentation des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs ne sont pas satisfaites.
On espérait une rentrée scolaire à peu près normale après deux années pénibles dues à la pandémie. Visiblement, ce n’est pas encore gagné. Car, si la situation sanitaire s’est nettement améliorée, beaucoup d’indices laissent entrevoir que cette rentrée 2022-2023 ne sera pas des plus sereines.
La visite d’Emmanuel Macron a été accompagnée par la décision de création d’une «commission mixte d’historiens» chargée d’étudier l’ensemble de la colonisation française en Algérie, de 1830 à 1962. Dans la «Déclaration d’Alger» qui a scellé les retrouvailles cordiales entre M. Macron et son hôte, le président Tebboune, un volet «histoire et mémoire» a été prévu.
Comme il fallait s’y attendre, le dossier de la mémoire aura été au centre de la visite officielle d’Emmanuel Macron en Algérie. Ainsi, même s’il est beaucoup question dans les «éléments de langage» du président français de «priorité à la jeunesse», de regard «tourné vers l’avenir», le passé commun entre l’Algérie et la France, comprendre celui lié à la période coloniale, et la possibilité d’engager un travail commun autour de cette question, ont été pleinement abordés au cours de cette visite intense.
Cela fera bientôt huit ans, depuis exactement le 8 septembre 2014, que Sonia Rejeb et Sami El Guetari, deux citoyens tunisiens, sont sans nouvelles de leur fils, Nadhir. L’affaire avait défrayé la chronique à l’époque et continue de susciter aujourd’hui encore une vive émotion.
Du 25 au 27 août, Emmanuel Macron effectuera une visite officielle de trois jours dans notre pays, avec deux villes au menu : Alger et Oran. Sa dernière visite en Algérie remonte, rappelle-t-on, au 6 décembre 2017, soit il y a cinq ans, et elle n’avait duré qu’une douzaine d’heures.
Les rédactions, tous médias confondus, ont rarement été aussi fragilisées. Et au-delà des entreprises de presse qui risquent de mettre la clé sous la porte les unes après les autres, et des centaines de travailleurs qui vont se retrouver au chômage dans la foulée, c’est un principe fondamental qui s’en trouve ébranlé : le droit à l’information.
La situation difficile que traverse El Watan n’a pas manqué de susciter l’intérêt de nombre de médias internationaux qui s’en sont fait largement l’écho. C’est notamment le cas de quelques titres de la presse française. Ainsi, L’Humanité a publié hier un article au titre éloquent : «Algérie, le quotidien El Watan menacé de fermeture». «Le quotidien francophone algérien El Watan va-t-il continuer à paraître ?» s’interroge L’Huma. «Officiellement, cette fermeture serait le résultat d’une situation financière difficile. Le journal est privé de publicité (celle-ci, institutionnelle, est confiée en totalité à l’Agence nationale de l’édition et de la publicité), ses comptes bancaires sont bloqués et il est en redressement fiscal», résume le journal français.
Près de 59% : tel est donc le taux de réussite officiel au bac pour cette année 2022 au niveau national. Par spécialité, ce sont les lauréats de la filière mathématiques qui arrivent en tête avec 78,78% de réussite d’après les résultats communiqués ce samedi par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed. A noter que la filière mathématiques comprend : génie civil (65,43% de réussite au baccalauréat), génie électrique (65,15%), génie des procédés (64,92%) et génie mécanique (56,87% de réussite). Pour les autres filières, les langues étrangères arrivent en seconde position derrière les maths avec 64%, suivies des sciences expérimentales (59,32%), lettres et philosophie (54,80%) et enfin gestion et économie (52,92%).
La célébration du 60e anniversaire de l’indépendance aura été l’occasion d’un nouveau rapprochement entre Alger et Paris. Le président de la République a reçu ainsi l’historien Benjamin Stora. Et dans un «message d’amitié et de solidarité», Emmanuel Macron a annoncé qu’il sera «heureux de venir en Algérie prochainement».
Paris a toujours été l’une des destinations privilégiées de la nomenklatura algérienne pour y «planquer» son argent et pour acheter des appartements de luxe dans le «16e» et autres biens immobiliers ayant pignon sur rue à Paname. Et dans le cadre des efforts déployés pour la récupération des biens mal acquis détenus par d’anciens responsables algériens en France, l’Algérie a sollicité l’aide de la justice française.
Ils étaient des dizaines de milliers à se presser hier vers l’esplanade du Caroubier et la Promenade des Sablettes pour assister au défilé militaire. Il y avait une formidable communion entre la marée populaire et les hommes de l’ANP qui paradaient. A plusieurs reprises, la foule scandait avec ferveur : «Djeïch-Chaâb, khawa-khawa !»
Entre fermeture de certains axes routiers en prévision du défilé militaire de ce 5 juillet, scènes érigées sur les places publiques et forêts de drapeaux pavoisant les grandes artères et les bâtiments officiels, Alger se prépare à célébrer le 60e anniversaire de l’indépendance. Pendant ce temps, les Algérois vaquent à leur quotidien en ayant une pensée émue pour ce chiffre, «60», et en pestant contre les bouchons infernaux du défilé. Reportage.
Si la fête de l’Istiqlal est célébrée le 5 Juillet, c’est, «techniquement» et politiquement le 3 juillet 1962 qu’a été officiellement proclamée l’indépendance de l’Algérie. La proclamation faisait suite au référendum d’autodétermination du 1er juillet 1962 à l’issue duquel le peuple algérien, avec 99,72 % des voix, disait son féroce désir d’en finir avec la France.
Trente ans après, des images terrifiantes continuent à hanter la mémoire collective.
Nous étions tentés d’intituler cet édito «Oran est une fête» en nous inspirant du récit d’Ernest Hemingway, Paris est une fête tant l’ambiance qui règne en ce moment à Wahran est joyeuse et pleine de ferveur à la veille de l’ouverture officielle des Jeux méditerranéens.