Paris a toujours été l’une des destinations privilégiées de la nomenklatura algérienne pour y «planquer» son argent et pour acheter des appartements de luxe dans le «16e» et autres biens immobiliers ayant pignon sur rue à Paname. Et dans le cadre des efforts déployés pour la récupération des biens mal acquis détenus par d’anciens responsables algériens en France, l’Algérie a sollicité l’aide de la justice française.
Ils étaient des dizaines de milliers à se presser hier vers l’esplanade du Caroubier et la Promenade des Sablettes pour assister au défilé militaire. Il y avait une formidable communion entre la marée populaire et les hommes de l’ANP qui paradaient. A plusieurs reprises, la foule scandait avec ferveur : «Djeïch-Chaâb, khawa-khawa !»
Entre fermeture de certains axes routiers en prévision du défilé militaire de ce 5 juillet, scènes érigées sur les places publiques et forêts de drapeaux pavoisant les grandes artères et les bâtiments officiels, Alger se prépare à célébrer le 60e anniversaire de l’indépendance. Pendant ce temps, les Algérois vaquent à leur quotidien en ayant une pensée émue pour ce chiffre, «60», et en pestant contre les bouchons infernaux du défilé. Reportage.
Si la fête de l’Istiqlal est célébrée le 5 Juillet, c’est, «techniquement» et politiquement le 3 juillet 1962 qu’a été officiellement proclamée l’indépendance de l’Algérie. La proclamation faisait suite au référendum d’autodétermination du 1er juillet 1962 à l’issue duquel le peuple algérien, avec 99,72 % des voix, disait son féroce désir d’en finir avec la France.
Trente ans après, des images terrifiantes continuent à hanter la mémoire collective.
Nous étions tentés d’intituler cet édito «Oran est une fête» en nous inspirant du récit d’Ernest Hemingway, Paris est une fête tant l’ambiance qui règne en ce moment à Wahran est joyeuse et pleine de ferveur à la veille de l’ouverture officielle des Jeux méditerranéens.
En consultant la page Facebook officielle de la Protection civile, on prend la mesure des efforts colossaux déployés par nos anges gardiens de la «Himaya madania» aux quatre coins du pays pour sauver des vies humaines, sensibiliser, conseiller, former aux premiers secours…
On assiste ces derniers temps à une intensification de l’activité diplomatique à Alger et à partir d’Alger. Et au milieu de ce ballet diplomatique, l’Algérie se mobilise avec énergie dans la zone sahélo-saharienne en s’attachant à retrouver son leadership historique et l’investir pour la paix dans la sous-région.
La décision prise par l’Algérie de suspendre le «traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération», qui lie Alger et Madrid depuis 2002, a fait réagir l’Union européenne en tant qu’allié «organique» de l’Espagne.
Depuis le samedi 28 mai, une importante délégation de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA), conduite par ses deux «Pierre», en l’occurrence son président, Pierre Mansat, et Pierre Audin, le fils du chahid
Pierre Audin est de retour dans sa ville natale, Alger, et son pays, l’Algérie, depuis le 28 mai. Brillant mathématicien comme ses parents, Pierre est vif d’esprit, pétillant, attendrissant, généreux au possible et taquin aussi, plein d’humour. A Alger, il est heureux comme tout. Il répète à l’envi, avec une touchante «objectivité» : «Alger est la plus belle ville du monde», et nous ne pouvons que le croire. Pierre est venu accompagné d’une belle délégation de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA). Lui et ses camarades mathématiciens, historiens, juristes, documentaristes… resteront en Algérie jusqu’au 6 juin, où ils animeront des rencontres, des conférences, à Alger, Oran et Constantine. Nous avons retrouvé le benjamin des trois enfants de Maurice Audin – et qui n’avait qu’un mois et demi lorsque le chahid Maurice Audin a été enlevé le 11 juin 1957 par les paras de Massu – en marge d’une rencontre citoyenne émouvante, qui a eu lieu ce dimanche à Alger, à quelques encablures de la place Audin. Dans cet entretien, il nous livre ses impressions algéroises, nous parle justement de la «place Audin», revient sur la portée symbolique de ce retour aux sources en cette année du 60e anniversaire de l’indépendance. Il nous parle également de ce que représente pour lui le fait de tenir enfin son passeport algérien, qu’il a obtenu le 14 avril dernier, ainsi que du Prix Maurice Audin de mathématiques attribué par l’AJMA. Pierre Audin s’exprime enfin sur la reconnaissance, par Macron, de la responsabilité de l’Etat français dans l’enlèvement, la torture et l’assassinat de Maurice Audin, et la signification de cette déclaration qu’il qualifie de «très importante» en exhortant les deux Etats à travailler main dans la main pour retrouver le corps de Maurice Audin et faire la lumière sur tous les disparus de la «Guerre d’Algérie».
En visite d’Etat depuis mercredi dernier en Italie, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a achevé hier sa visite officielle de trois jours à Rome, à l’invitation du président Sergio Mattarella. Le moins que l’on puisse dire, au vu de son agenda, est que le chef de l’Etat a eu droit à un programme extrêmement intense, qui traduit la profondeur et la force des liens entre les deux pays.
A peine rentré de Turquie, le président Tebboune a entamé hier une visite d’Etat de trois jours en Italie, à l’invitation de son homologue, Sergio Mattarella. Cette visite vient ainsi conforter le dynamisme des relations bilatérales entre Alger et Rome. Elle fait écho à celle effectuée en novembre 2021 par le président italien à Alger, suivie en avril dernier par celle du président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi.
L’USTHB, l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediène de Bab Ezzouar, vient d’être classée première à l’échelle nationale sur 26 établissements universitaires, d’après un classement établi par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), rapporte l’APS.
Alors que le thermomètre a connu ce week-end une hausse sensible de température dépassant les 30°C dans plusieurs régions du pays, la Protection civile a lancé ce samedi un appel aux citoyens les invitant à la vigilance en explicitant les gestes de prévention à observer pour se prémunir contre les effets nuisibles de la canicule.
Un important colloque s’est tenu, lundi dernier, à l’Ecole supérieure de journalisme d’Alger (ENSJSI) sur les métiers du journalisme face aux mutations que nous connaissons. Le colloque a été l’occasion de dresser un constat sans concession de l’état de la presse dans notre pays.
Ce samedi 14 mai, un mois déjà se sera écoulé depuis la disparition du quotidien Liberté, dont le dernier numéro, rappelez-vous, a été imprimé le jeudi 14 avril 2022.
Hier, nous avons commémoré le 77e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945. Le 8 Mai, c’est aussi, désormais, la Journée nationale de la mémoire, instituée en 2020. Le souvenir de cette répression massive, qui aura accéléré la rupture avec la France coloniale, est encore vivace, il faut le dire, dans la mémoire collective, autant que les dates du 1er Novembre, du 20 Août ou du 5 Juillet.
Pierre Audin et ses compagnons se rendront à Alger, Oran et Constantine. «Sont programmées dans ces trois villes des minutes de silence dans les lieux symboliques, comme le mémorial du Martyr Maqam Echahid, la place Audin, la Prison Barberousse, et de multiples rencontres (mathématiciens, étudiants, historiens, artistes, …)» indique l’Association Josette et Maurice Audin.
On en fait le constat tous les jours en faisant son marché : nos salaires sont de plus en plus dérisoires. Face à une spirale inflationniste que rien ne semble en mesure d’arrêter, le pouvoir d’achat des Algériens baisse de façon inexorable. Les retraites sont insignifiantes.